L'Élite Royale.

Rencontre imprévue.

Avalon s'était réveillée dans la nuit. Elle aurait passé une merveilleuse nuit dans ce lit, tellement plus confortable que le siens, si seulement son ventre arrêtait un peu de gargouiller. Elle regrettait le bon repas qu'on lui avait offert et qu'elle avait refusé, comme la petite sotte qu'elle était. Il fallait qu'elle fasse quelque chose pour que cela s'arrête. Elle devait allait chercher de la nourriture. Elle connaissait les conséquences de ces actes. Si par mégarde on la découvrait debout à cette heure dans les cuisines royales, elle risquait d'être sévèrement punie, mais elle allait mourir de faim si ça continuait ainsi.

Elle essaya de descendre de son lit avec le moins de bruit possible, et elle conclut que son amie devait avoir des bouchons dans les oreilles, tant Avalon n'était pas discrète.

Elle se faufila à pas de loup jusqu'à la porte, et l'ouvrit le plus doucement possible. Cela n'avait pas empêché un grincement sinistre, qui résonna dans l'anti-chambre. Elle la referma doucement sans faire de bruit, et fit de même pour la porte suivante.

Une fois dans le couloir, elle se colla contre le mur et le longea pour arriver à la première aile droite, là où se trouvait les cuisines. Elle avait l'impression d'entendre son coeur battre, ainsi que le sang qui pulsait dans ses veines.

Qu'est-ce qu'elle ne ferait pas pour de la nourriture....

Elle entendit des pas derrière elle, et se cacha sous une petite table haute, où un vase énorme était posé dessus. Le drap qui ornait la miniscule table du couloir put cacher Avalon. L'adrénaline qui était montée en elle avait redescendu quand elle entendit les pas de l'individu s'éloigner. Elle avait oublié que les gardes faisait la ronde pendant la nuit. Heureusement que toute les lumières étaient éteintes, sans quoi, elle se serait faite attraper.

Après s'être remise de ses émotions, elle sortit de sa petite cachette pour se mettre à la recherche de la porte qui la mènerait tout droit vers son bonheur.

Une fois qu'elle put lire l'écriteau "cuisine" en gros sur la porte, elle sauta de joie, non sans silence.

Elle ouvrit la porte, surexcitée à l'idée de pouvoir manger quelque chose.

Elle chercha veinement dans les placards, mais ne trouva pas grand chose.

La cuisine était immense, il y en avait, des recherches à faire, avant de trouver une bonne chose à grignoter.

Elle fit le tour du contoir en observant les lieux, mais elle se prit le pieds dans quelque chose et tomba lourdement au sol.

Quelle catastrophe, elle avait attiré dans sa chute les casseroles posé sur le contoir, ce qui avait fait un tintinmarre énorme.

Elle ferma les yeux, toujours par terre, s'attendant à faire courir les gardes dans tout le château, mais aucun son ne lui indiqua que le château était réveillé. Elle ouvrit les yeux, et quand elle se redressa le dos, elle tomba nez à nez avec un regard vert, très furieux.

Elle faillit pousser un cris, mais dès qu'elle ouvrit la bouche, le jeune homme qui l'avait fait tomber lui plaqua sa main sur les lèvres.

- Vous ne pourriez pas faire un peu moins de bruit, siffla l'individu.

Elle fronça les sourcils, en colère. C'est lui qui se cachait derrière un comptoir pour dormir, et, par la même occasion, la faire tomber, et il se permettait de la crier dessus. Non mais quel culot !

Elle enleva la main du jeune homme afin de lui dire le fond de sa pensée.

- Non mais que dîtes-vous ? C'est vous qui me faites un croche pieds, et c'est moi qui dois faire moins de bruit ?