Péchés Capitaux. [Stray kıds/OT8]

21.

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Minseunglix

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Minho attendait déjà depuis plus de vingt minutes dehors, appuyé contre le capot de sa voiture. Il attendait sagement que Felix et Seungmin sortent de leur université, mais plus les minutes passaient et plus il commençait à perdre patience. De plus, il se gelait royalement les couilles et il s'insultait mentalement de n'avoir vêtu d'une veste en cuir avec un t-shirt en dessous. L'hiver touchait à sa fin, mais il faisait encore relativement froid. Il aurait aussi bien pu attendre dans sa voiture au chaud, mais depuis son siège, il ne voyait que des voitures et le haut du bâtiment. D'habitude il se garait tout près et avait une vue sur l'entrée, mais aujourd'hui il avait dû se garer plus loin et sur le trottoir en face donc il avait été obligé de sortir pour guetter la sortie de ses cadets.

Il observa les élèves sortir en silence, mais toujours aucune trace de la Colère et de l'Avarice. Il souffla donc et sortit son téléphone pour envoyer un message au plus jeune de leur bande. Celui-ci finissait un quart d'heure plus tard que Felix et Seungmin et Minho lui envoya tout son courage, lui précisant qu'il l'attendra évidemment devant son école.

Pour Minho, le programme était simple. Récupérer Felix et Seungmin puis attraper à la volée Jeongin à son école et finir par rentrer au chaud dans leur appartement. C'était un programme habituel qui changeait que quand l'un des plus jeune préférait rester avec des amis après les cours.

Pourtant aujourd'hui, Minho avait la mauvaise impression que leur petite routine allait être tachée par quelque chose. Il sentit son corps se tendre alors qu'il regardait un peu partout dans l'espoir de savoir enfin ce qu'était cette mauvaise impression.

Il lui fallut encore cinq minutes à attendre dans le froid pour commencer à apercevoir quelque chose d'étrange. Les élèves sortaient encore de l'école, mais leur regard n'était pas fixé devant eux, mais sur le côté, caché de Minho par un mur. Certains s'arrêtèrent pour regarder et d'autres firent même demi-tour pour ne rien rater de ce qu'il se passait. Minho fronça les sourcils, mais ne quitta pas le capot de sa voiture. Il y avait son instinct qui lui répétait d'aller voir, mais il ne voulait en aucun cas se retrouver mêler dans une affaire qui ne le concernait pas. Il sortit quand même son téléphone pour prendre des nouvelles de ses cadets, au cas où.