𝐴𝑓𝑡𝑒𝑟 1

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J E N E V A H

C'est qui là ?

... - C'est nous yemma !

Je tapote mes mains contre mon tablier en rejoignant les deux hommes de ma vie dans l'entrée de la maison.

Hakan me paraît un peu bizarre, tandis que mon fils semble un peu contrarié aussi. Je m'approche de mon mari pour lui prendre son manteau alors qu'il embrasse mon front.

— Donne ta veste toi aussi.

Fahim me tend la sienne que je range dans un silence de mort.

— Jenevah peut savoir ce qu'il arrive à ses hommes ?

HAKAN - Il a perdu avec sa vieille tête là !

Je les regarde choquée.

— Nan mais c'est pas sérieux ? C'est pour ça que vous tirez la tronche là bande de bataradein ?

Fahim tend les bras pour que je le porte. J'exécute.

FAHIM - Mon équipe ils ont perdu.

— Mais c'était un match amical nan ?

HAKAN - Pas de looser dans ma descendance, dit-il en entrant dans la cuisine.

— Tchrrrr, le calcule pas, mon fils.

FAHIM - Oui ! Yemma ton ventre il est encore plus gros !

— Bah oui bébé, ta petite sœur elle prend beaucoup de place hein.

FAHIM - Elle est grosse ? C'est une bagra ?

— Mais nan ! Dis-je en ébouriffant ses longs cheveux bouclés.

Il a trop des airs de Tarzan mon fils. Je suis fan de lui.

HAKAN - Omri ! J'ai faim !

— Mange tes doigts, criai-je en entrant dans la cuisine avec Fahim.

FAHIM - Maman j'peux descendre jouer ?

HAKAN - Jouer à quoi ?

— En mode tu t'appelles maman maintenant ?

Il rit.

FAHIM - Je veux jouer aux jeux vidéos.

HAKAN - Ma bite si tu joues au foot, t'as pas vu comment t'as joué sur le terrain ? T'es priv-

— Eh ! Ça va pas dans ta tête ?!

Fahim s'est mis à pleurer avant de courir en haut. Je me mets face à Hakan, bras croisés alors que Monsieur sourit.

HAKAN - J'voulais qu'il parte pour qu'on fasse des boussah, tu m'as manq-

— Me touche pas, apprends à parler à mon fils ou sinon je vais te c-

HAKAN - Ahlala... trop sexy ma femme quand elle est zehef.

— Tchrrrrr. Vas lui dire pardon. Rappelle toi comment les filles de mon équipe traitaient Leya, c'est pas facile le foot, peut-être que les autres sont moins forts que lui, peut-être que c'est lui mais il faut que tu l'encourages même dans ses échecs chéri.

Il s'approche et me serre dans bras en embrassant mon cou. Je ris, ça chatouille.

HAKAN - T'as raison mon amour.

Il part en criant. Je ris en installant la table pour eux avant de m'asseoir en les attendant.

Ahlala... ma vie. Une vie pleine de bonheur. C'est ça le bonheur. Ressentir cette joie quand tu es entouré de la famille que tu as fondé. Le bonheur pour Jenevah c'est être avec Hakan, Fahim et le futur bébé. C'est comme ça que je vois mon bonheur.

...

— Nan bébé stp, j'ai pas envie là.

Il sort sa main de sous ma robe de nuit et se redresse pour me regarder.

HAKAN - Wesh pourquoi tu pleures mon frère ?

— J'viens de penser à une scène dans une série.

Il soupire en se retenant de rire.

HAKAN - Quelle série ?

— Les Demoiselles du téléphone. La fin elle est horrible, comment on peut faire ça ?

HAKAN - Ah bébé prends en toi au scénariste.

— C'est un sadique. Je voulais un happy end moi.

Il se penche sur moi en embrassant mon oreille.

HAKAN - J'peux t'en donner mille des happy end moi... on commence maintenant ? Susurre-t-il.

J'explose de rire en le repoussant.

HAKAN - J'veux faire l'amour moi ! Grogne-t-il.

— Ça vaaaa !

HAKAN - Ça fait sept mois wesh ma main elle est plus musclée que tout mon corps frère.

Encore un fou rire. Il m'emmerde ce mec.

— Dès qu'elle sort, on fait ça autant que tu veux bébé. Moi aussi tu me manques hein !

HAKAN - Tu peux utiliser ta bouche ?

— Mais orh !

Il explose de rire avant de me coincer sur son torse en embrassant mon crâne.

HAKAN - Azy, dors femme. Et... accouche pendant la nuit si possible.

— Il me reste deux mois chéri, oublie.

HAKAN - J'aime pas cette vie de célibataire. J'suis abandonné par ma femme, j'utilise ma main comme un puceau.

— Bon c'est quoi c'est mon jugement là ?

HAKAN - Nan vas y vas y bonne nuit. Tchr.

Il me tourne dos, sous mon sourire. J'ai fermé les yeux et me suis endormie lorsqu'il s'est retourné pour me serrer dans ses bras.

Je l'aime mon p'tit mari.

J E N E V A HWhere stories live. Discover now