𝕀𝕍

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𝕀𝕍.

est le lendemain et clairement, je fais à manger avec un goût amer dans la bouche. Heureusement que Karol vient ce soir me tenir compagnie avec les amis d'Hakan sinon je ne sais pas ce que j'aurais fait.

Je mets les quiches dans le four et je commence les gâteaux. Je me suis lancée dans divers quiches, légumes, viande, thon et pour les desserts je compte faire un fraisier et un fondant chocolat puis on a acheté une glace vanille et une au citron. Je pense que s'ils rentrent pas tous ballonés c'est que je suis nulle à chier.

HAKAN - T'as pas vu mon teeshirt noir Kenzo ?

Tchr.

Il est archi culotté lui. Il en a tellement rien à branler de ma gueule que s'excuser c'est même pas dans ses options, il me parle comme s'il m'avait pas traiter comme une chienne hier. Quitte devant moi ouai.

— J'sais ap.

Je m'énerve jamais mais quand je suis frustrée j'ai du mal à pas le faire voir.

HAKAN - *souffle* Ah ouais frère sert à rien elle.

Mes nerfs sont montés direct.

— Qu'est-ce tu dis ?!

HAKAN - Fais pas la chaude t'es là tu boudes comme une gamine. Grandis.

Je le regarde en touillant ma pâte.

— Dégage, grognai-je.

Il ouvre grand les yeux.

HAKAN - Oh tu parles à qui ?!

— À toi !

Il s'approche de moi et attrape brusquement ma mâchoire avant de me pousser en arrière ce qui a fait tomber mon saladier avec toute ma pâte.

Directement, les larmes me sont montées aux yeux. J'attrape son poignet de mes deux mains.

Je suis conne d'avoir cru qu'on serait amis si facilement. C'est un idiot, un djantra.

— Espèce de woubi. (Pd)

HAKAN - Beleh fumok.

Il resserre ses doigts et finit par serrer mes lèvres avant de pousser ma tête en arrière puis de me lâcher. Sans même un mot, il repart en m'insultant sans l'ombre d'un doute dans sa langue.

— J'te déteste, dis-je en ramassant ma pâte.

Je nettoie en laissant couler quelques larmes.

Je déteste gaspiller la nourriture surtout quand c'est bête comme ça. Il y a quelques années encore c'était dur voire impossible pour mes vieux de s'offrir un petit écart. Les listes de courses étaient restreintes et concises. Le chocolat c'est un bienfait qu'il ne faut pas négliger.

~~~

Assise dans ma chambre, habillée j'attends la venue des amis de mon sale mari et de mon amie. En parlant d'eux, j'entends la sonnerie du portail de la maison retentir. Je me lève pour descendre rejoindre Monsieur qui a allumé ses enceintes avec sa musique de zoulou. Nan j'abuse, il a mis Square de 4Keus et j'aime bien.

J E N E V A HWhere stories live. Discover now