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Comment vous dire à quel point je suis désolée de mettre autant de temps pour poster mais ça risque d'être comme ça pendant un petit moment parce que j'ai beaucoup de taff et je mets beaucoup de côté Wattpad en ce moment. Je ferai tout pour pas lâcher la chronique parce que j'y tiens beaucoup. Après vous connaissez, ça arrive aussi parfois d'avoir le syndrome de la page blanche, heureusement je me rattrape toujours comme je peux.

J'espère que vous kifferez le chapitre.

Et by the way j'ai commencé une mini chronique que je publierai bientôt.

Aussitôt dit, aussitôt fait, quelques jours plus tard, me voilà de retour dans mon pays, nous sommes entrain d'attendre nos valises. J'ai hâte de sortir, mon mari m'attend dehors. Les filles et les petits vont rentrer avec deux Uber financés par un des pigeons de Madame Karol. Je lui ai dit s'il arrive un truc à mes petits, je la brûle en enfer.

Nos valises récupérées, je m'empresse de dire au revoir à mon équipe avant de foncer dehors et Dieu merci, je vois Monsieur Zaînoun adossé contre sa grosse voiture. Il est tout beau, sapé dans son ensemble noir. Rares sont les fois où il porte un ensemble de costard, seulement quand il va au travail mais il passe son temps en jogging ou jean, ça m'exaspère.

Il en reste pas moins beau.

A peine il me voit, son sourire s'élargit et il ouvre ses gros bras. Honnêtement, j'ai pas trop réfléchi j'ai foncé sur lui et je l'ai serré dans mes bras. Il m'a manqué.

— C'est bon lâche-moi maintenant ! dis-je en riant.

Il fait de même en me jaugeant du regard.

HAKAN - T'es sûre tu veux bomber ? J'te laisse ici hein.

— J'rigole tu m'as manqué wesh !

HAKAN - Ouais mon ventre et moi on savait plus où se mettre tellement j'voulais du riz et de la sauce gombo frère.

J'explose de rire. Alors lui, c'est trop comment il a kiffé mes plats, mais on va pas se le cacher et vous le savez, je cuisine comme personne.

HAKAN - J'ai reçu des papiers à propos de ton restaurant.

— Ah bon ?

HAKAN - Oui, ton pote le renoi là il a dit que d'ici six mois, la construction sera terminée avec l'aménagement, il te restera plus qu'a remplir ton bail.

Je commence à sourire.

Vous même vous savez à quel point ce rêve que je m'apprête à toucher du bout des doigts me rend heureuse. J'ai trimé si longtemps dans l'espoir d'un jour conduire AirJenevah au sommet et j'ai hâte de voir éclore ce projet.

HAKAN - AirJenevah hein *sourire*

Je ris.

Qu'est-ce qu'il m'a manqué.

J'ai tant de choses à lui dire. C'est important.

— Tu viendras manger ?

HAKAN - C'est une question ?

— Nan j'avoue tu viens quand tu veux.

HAKAN - J'ai déjà AirJenevah à la dar moi.

— C'est vrai, c'est vrai.

Il jette un coup d'œil vers moi puis je sens mon corps frissonner lorsqu'il pose délicatement sa main sur ma cuisse.

Timidement, j'ose poser la mienne par dessus la sienne ce qui lui provoque un sourire niais, le même que celui qui flotte sur mon visage.

J E N E V A HOù les histoires vivent. Découvrez maintenant