Chapitre XLIV

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Désolée pour le retard. Et s'il y a des incompréhensions, merci de me le dire ☺

*****

- De toute façon, c'est fini entre nous Raphaël. Tu penses qu'à toi, tu es chiant! 

Après avoir bien accentué sur mes mots je monte dans ma chambre fière du talent que je viens de découvrir. Nan mais sérieux qui aurait cru que je serais si forte ! Certainement pas moi mais je viens de comprendre que peu importe les circonstances, il faut toujours en sois car c'est le plus important et que l'on ne peut rien faire sans ça.

Je décide de prendre mon livre de cours qui est à lire pour après les vacances qui arrivent à grands pas.

Après 10 minutes, mon téléphone m'indique que j'ai un nouveau message. C'est “l'inconnu”.

“C'est bien, tu écoutes mes conseils.”

Je ne répond pas, après tout pourquoi je rép... Oh mon Dieu !

Je sors de ma chambre et descend le plus discrètement les escaliers puis j'entre dans la chambre de Raphaël. Il lève la tête vers moi. Puis il se descend du lit et se positionne devant moi. Il m'embrasse dans le cou.

- Je croyais qu'on devait faire semblant, me chuchote t-il.

- Oui, regarde.

Je lui tend mon téléphone et lui montre la conversation.

- Et y'a quoi de si exceptionnel ? Me demande t-il.

- À ton avis, réfléchi. On l'a annoncé seulement à la coloc et personne d'autre. Comment cette personne pourrait-elle savoir, c'est forcément un de nos colocs ? Dis je sûr de moi.

- Ah mais oui tu as raison.

- Je sais, de toute façon j'ai toujours raison. N'est-ce pas ? Dis je en rigolant ... Fais gaffe à ce que tu vas dire.

- Mouai, passons.

On se met à rire.

- Tu penses que c'est qui ? Me dit-il en remettant une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille.

- Je sais pas.

- Ça pourrait être tout le monde... Léo, il a jamais vraiment accepté notre relation jusqu'à aujourd'hui.

- Nan, je pense pas Raph, mon frère n'est pas cruel à ce point là.

- Et Sara ? Elle est... comment dire... Quand elle te regarde j'ai l'impression qu'elle... J'sais pas qu'elle est jalouse de toi.

- Sara ? Jalouse de moi ?! Mais pourquoi ? Je... Nan. Et Lola ? Tu la connais bien toi ? Demandai-je

- De nous deux je crois que c'est toi qui la connais le mieux. Tu penses vraiment qu'elle serait capable de t'envoyer des messages en anonyme ? Ça lui apporterait quoi, sérieux ?

- T'as raison en plus de ça Lola est une personne douce et gentille, elle ne ferait pas de mal à une mouche.

Pendant quelques minutes, personne ne parle mais le silence est apaisant surtout en compagnie de Raphaël.

- Bon, ma belle, c'est pas que je veux te virer de ma chambre, au contraire même, j'aimerai que tu passes la nuit à mes côtés mais... Si on te voit dans ma chambre, notre plan va coulé à l'eau.

- Comme le Titanic.

Il me regarde de façon à que je comprenne que ma blague à un niveau très bas. Mais je ne cherchais pas à le faire rire de toute façon.

- Mouai ta raison je vais partir.

Je me lève et me dirige vers la porte...

- Tu vas où comme ça ? Me demande t-il

- Euh... Je vais dans ma chambre.

- Et mon bisou ??

Je souris comme une idiote et m'approche de lui avant de l'embrasser à la commissure de ses lèvres.

Je sors de sa chambre et monte dans la mienne.

Je m'endors un sourire niais plaqué au visage.

Je me réveille en sentant un poid sur moi me faisant des bisous dans la nuque. J'ouvre lentement mes yeux pour voir Raphaël.

- Dépêche toi de te lever avant qu'on nous voye ou que je continue et que je ne puisse plus arrêter.

Une heure après, je passe la porte de la cuisine pour voir tout le monde assis à table.

Raphaël est descendu, il y a 10 minutes pour que je m'habille et que ca ne soit pas suspect évidemment.

Les regards se tournent vers moi, je les ignore en lançant un regard noir à Raph. Il me le rend pour ensuite faire plein de bruit avec sa chaise et sortir de la pièce. Alexandre se lève et le suit en l'appelant.

Dix minutes sont passées et il reste seulement Lola et moi dans la cuisine.

- Est-ce que ça va depuis hier ?

- Oui, oui je m'en suis vite remis, t'inquiète pas.

Elle sourit.

- Je suis contente pour toi... On devrait profiter de l'occasion  pour aller faire du shopping ou quelque chose dans ce style, me dit-elle.

- Profiter de l'occasion ?

- Oh nan, ce que je voulais dire c'est que j'aimerai que l'on fasse une sortie entre fille. Me dit-elle en claquant dans ses mains ce qui me fait rire.

Les 9 ColocsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant