Chapitre XII

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Je tiens à préciser que ce chapitre comporte plusieurs insultes et vulgarités.

*****

Après ces doux mots entre Raphaël et moi, je monte les escaliers en le suivant, il rentre dans sa chambre en claquant la porte pour montrer son mécontentement, alors je fais pareil avec ma porte.

- PUTAIN ! Criai-je.

Je viens de balancer toutes les feuilles sur mon bureau, enfin, elles étaient sur mon bureau. Je décide de descendre les escaliers pour aller chercher mon sac que j'ai laissé en bas.
Je descends les marches des escaliers pour le retrouver au rez de chaussez, quand la porte de la chambre de Raphaël s'ouvre en trombe, elle se claque derrière lui, il descend et quand nos regards se croisent, on se lance automatiquement un regard noir. Il me bouscule pour récupérer son portable sur la table de la cuisine, là où tout le monde nous observe.

- Salaud! Criai-je

Je récupère mon sac, puis, il me rebouscule.

- Connard!

- Ta mère la pute!, cri t-il

- T'insulte pas ma mère, comme ça! Bouffon!

J'entends Ryan murmurer "oh, non ça va recommencer" mais je n'y prête pas attention.

- Salope!

- Abruti!

- Pute!

- Bâtard!

- Casse-couille!

- P'tite bite!

- Conasse!

- Gogol! Dis-je

- Face de craie!

- Fils de chien!

- Emmerdeuse!

- Débile!, crétin!

- Mauviette! Dit-il

- Imbécile!

- Peau de vache!

Ce sont vraiment les insultes à répétition je le haie plus que tout. Je vais continuer jusqu'à ce qu'il arrête.

- Profite des soldes pour aller t'acheter des couilles!

- Tu t'es cru chez mémé!

Quel rapport !?

- Tu peux m'insulter, me critiquer, me rabaisser, tant que je ne te ressemble pas, moi ça me va très bien.

Et là, y'a Alexandre qui ramène sa fraise (pour être poli, sinon j'aurai dit sa grande gueule qu'il ne ferme pas souvent).

- Poooo! Mec comment elle t'insulte! Dit-il.

Je le dévisage.

- De toute façon, tu vaux pas mieux que lui !

Et là toute l'atablé explose de rire se foutant de la gueule d'Alexandre qui lui ne rit plus.
Et pour couronnée le tout, Raphaël et moi disons la même phrase de fin.

- Même la drogue est plus légal que vos gueules!

Ils nous fixent tous, puis on se lance un regard noir avant de retourner dans nos chambres en claquant la porte. Je m'allonge sur mon lit en regardant le plafond. Et la question de Karl me revient en tête.
- Vous vous disputez pour quoi déjà ?
Je n'en sais foutrement rien. Nan mais pour de vrai, pourquoi on s'est disputé ? Bah je sais vraiment rien en fin de compte.
Après quelques minutes, je dirai une trentaine, je me suis endormi.

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