Chapitre XXXI

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- Bien sûr que oui ! Comment je pourrai oublier ce que TU m'as fait.

J'ai les larmes qui me montent aux yeux mais j'essaie de les retenir.

- Tu... Tu sais Lia quand tu es parti je ne voulais pas te faire du mal, j'avais seulement besoin de recul, tu peux pas comprendre ce que je ressentais avant, papa et maman, ils t'aiment hors moi non, je ne faisais jamais rien comme il le voulait, il était sans cesse en train de me rabacher que j'étais une erreur de la vie... Et c'était horrible pour moi.

- Je le sais ça mais tu m'as laissé seule.

J'ai définitivement les larmes aux yeux, de tristesse.

- Oui... Oui et je m'en veux.

Je m'approche de lui et je lui fait un câlin.

- Je sais, tu es tout pour moi Léo, un grand frère, un modèle, un imbécile parfois et une personne que je n'oublierais jamais.

- Arrête tu vas me faire pleurer, me dit-il en riant.

On reste assis pendant peut-être une demie heure, sans forcément parler, mais simplement pour réfléchir dans le silence, qu'évidemment Raphaël coupe.

- Je te cherchai partout Célia, me dit-il en criant.

- Eh bien, tu m'as trouvé.

Mon frère préféré -et le seul que j'ai, se lève pour laisser Raphaël s'assoir à sa place.

- Pourquoi tu étais parti ? Me demande t-il

- Ça fait combien de temps que tu as remarqué que j'étais parti ?

- Quand t'es parti.

Il se gratte la nuque nerveusement.

- Tu me mens ?

- Non, pourquoi ?

Il commence à monté la voix car il ne comprend sans doute pas pourquoi je lui dit ça.

- Je sais pas, tu es bizarre.

- C'est pas ça Célia.

- Comment ça, ce n'est pas ça ? De quoi tu parles ?

Je commence à paniquer en repensant à la discussion de Ryan et Lola. Il passe sa tête entre ses mains en murmurant un "merde", signe qu'il a fait une boulette.

- Je, Célia, je...

- Tu ... ?





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