Les 9 Colocs

Chapitre LXXX

PDV de Célia :

On est le 23 février, samedi 23 février pour être exact, c'est mon anniversaire aujourd'hui, mon ventre à bien grossi et malgré le fait que Lola est enceinte de 1 mois de plus que moi, je suis un peu plus grosse qu'elle.

Je suis allongée dans le lit, Raphaël me fait le p'tit dej' aujourd'hui puisque c'est mon anniversaire, même s'il me le fait tout les matins.

Il entre et me pose le plateau sur mes cuisses en le souhaitant bon anniversaire pour la 3ème fois.

- Emmène moi à la plage Raphaël, s'il te plaît, je le supplie.

- Arrête, chuchote t-il

Ça fait environ 2 semaines que j'insiste pour sortir.

- Tu n'as qu'a me porter jusqu'à la voiture et après je marche pour aller m'allonger sur la serviette de plage, je t'en supplie Raph, j'en ai marre de rester allongée tous les jours, tout le temps dans ce lit.

- Arrête Célia, dit-il en sortant.

Je souffle et Lola entre.

- Bon anniversaire Célia, me crie t-elle en sautant partout autour du lit.

Je souris. Lola et moi, on n'a pas du tout la même grossesse, Lola n'arrête pas de bouger, de sauter et même la dernière fois elle a couru après Ryan pour le taper parce qu'il a dit qu'elle était grosse.

- Qu'est ce qu'il y a ? Me demande t-elle en s'asseyant à côté de moi.

- J'ai envie de sortir, de respirer l'air frais de dehors.

Elle regarde par la fenêtre où il y a un beau soleil de février.

- T'inquiète pas, dit-elle en sortant.

PDV de Raphaël :

Je raccroche quand je vois Lola arriver avec un grand sourire aux lèvres.

- Il y a du soleil, dit-elle en souriant. Tu avais promis Raphaël.

J'hoche la tête, il y a quatres jours, Célia a pleuré dans mes bras car elle voulait sortir dehors et bouger. Avec Lola, on était pas d'accord. Elle disait que Célia pouvait sortir si elle ne faisait pas trop d'effort et moi je disais non parce que je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose à elle ou aux bébés. Alors on a fait un compromis, s'il y avait du soleil, elle pouvait sortir aujourd'hui et sinon on restait tous là et comme par hasard c'est moi qui est perdu.

- J'ai appelé Mathis, le Gynéco et il m'a dit que c'était risqué mais que ça allait si elle restait allongée ou qu'elle ne faisait pas trop d'effort. Je dis.

- Ouai, crie t-elle, heureusement que j'avais regardé la météo.

- T'as fait quoi ? Je demande

- Euh... Je vais aller lui annoncer la bonne nouvelle.

- Non ! C'est moi, je dis en la poussant gentiment sur le côté.

Je souffle, elle m'avait promis qu'elle n'avait pas regardé la météo.

Je rentre dans la chambre et voit Célia. Elle essuie ce que je présume être une larme qui coule sur sa joue, et me sourit.

- J'ai un truc à te dire, je dis en me dirigeant vers l'armoire.

- Je t'écoute. Me dit-elle.

Je prend son maillot de bain noir car c'est un spécial grossesse et un 2 pièces qui est super sexy et les lui lance.

- Je te promet pas que tu vas te baigner mais je te promet que tu vas prendre un peu de couleur, je lui dit en souriant.

Elle sourit et ses yeux brillent.

- Oh mon Dieu, merci Raphaël, merci, merci, merci. Je viens l'embrasser. Tu préfères lequel ? Me demande t-elle en montrant les deux maillots de bain.

- Hm le noir, je l'aime bien car c'est un spécial grossesse mais j'aime bien le rouge car il est sexy.

- Lola, crie t-elle

Lola arrive et repars automatiquement après pour revenir avec des maillots de bain. Est-ce qu'elle se sont compris en un regard ? Je crois que oui. Je sors, je veux pas assister à leur trucs de femmes enceintes, la dernière fois c'était horrible. On regardait un film avec Ryan et Lola dans notre lit et Célia et Lola était à l'autre bout l'une de l'autre, pour se passer des trucs elle claquait dans leurs doigts et l'autre savait direct ce qu'elle voulait et même elle pleurait et rigolait en même temps alors qu'il n'y avait rien de drôle, c'était flippant.

PDV de Célia :

Lola me tend un maillot de bain spécial grossesse et comme dirait Raphaël “il est sexy”

Je me lève et l'enfile et je mets un robe par dessus. Raphaël revient et ouvre grand les yeux en me voyant debout. Il me porte en mode princesse et descend tous les escaliers avant de me laisser dans son fauteuil. Je lui dicte tous ce qu'il doit prendre et il le met dans un sac.

- Je suis prêt pour aller me baigner, crie Alexandre en descendant.

- Moi c'est mort je me baigne pas, dit Léo en descendant.

- Pourquoi ? Demande Karl.

- Mais les gars on est en février, l'eau elle va être gelée.

- Bah non y'a du soleil, lui répond Alexandre.

Je rigole, un jour ils causeront ma mort.

- Bon arrêtez de jouer à celui qui est le plus con et aider moi. Dit Raphaël.

Lola descend et dit à Raphaël d'aller se préparer et qu'elle va prendre son relai pour tout préparer.

Lola arrive et s'assoit sur le canapé à côté de moi.

- J'ai la flemme de faire en faite, me dit-elle, ce qui me fait rire, mais je m'en fiche, j'ai juste à dire, oui mais j'ai eu un petit coup de mou.

Je rigole.

- C'est un point positif d'être enceinte. Je dis.

Les gars prennent tous les sacs pour le pique-nique et sortent dehors pour les mettre dans les voitures.

Je me lève avec Lola pour aller jusque dans la voiture. Je me sens soulever et je reconnais l'odeur de Raphaël.

- Je croyais que je devais te porter pour aller jusqu'à la voiture.

- C'est vrai mais fais plutôt attention à ce que je ne me prenne pas le mur dans la gueule, s'il te plaît.

- Tu me prend pour qui ?

Il m'embrasse et d'un coup, je me prend une chaise dans le pied.

- Aïe ! Raphaël !

- Oh ! C'est bon tu avais dit la tête la c'est pas la tête, me répond t-il en souriant ce qui me fait rire.

Il m'assoit côté passager et Lola et Ryan sont en train de s'embrasser à l'arrière.

- J'ai pas envie que vous vous reproduisez dans ma bagnole, les gars. Dit Raphaël.

- Nan t'inquiète, on s'est déjà reproduit et c'était pas dans ta voiture, dit Ryan en touchant le ventre de Lola.

- C'était sur ton fauteuil, lui dit Lola.

- Quoi ?! S'exclame Raphaël en démarrant. Nan mais c'est une blague j'espère.

- Oui, dit Lola en rigolant.

- Ouf parce que je ne me voyais pas dire à mes enfants qu'ils ont été fait au même endroit que les votres, je dis.