Chapitre LXIII

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PDV Léo :

Célia sort de la maison et mon père la suit, il lui hurle de revenir en la menaçant de lui couper les vivres. Après quelques secondes, il revient.

- Elle va revenir.

- T'es sûr, si elles ne reviennent pas, on fera comment ?

Il ne me calculent pas mais j'ai l'habitude avec eux, ça à toujours été comme ça, y'en à toujours eu que pour Louise et Célia. J'en ai marre d'être un fantôme à leurs yeux.

- En une soirée, vous venez de perdre tout vos enfants. Je dis

Ma mère me regarde.

- Nan il reste encore toi.

- Moi ? Moi, j'ai jamais existé à vos yeux, c'était toujours "Est-ce que ça va Louise, tu t'es pas fait mal? " ou "oh, Célia fait attention à ne pas te faire mal" ou encore "vous avez vu Louise et Célia, le père Noël, vous à apporter plein de cadeaux", vous n'avez jamais eu 3 enfants, vous en avez toujours eu 2... Louise à raison, vous êtes vraiment les pires parents du monde.

Je sors par la même porte où sont passés les deux soeurs et j'ai l'impression d'avoir vidé un poid qui me pesait. Je prends ma voiture et retourne à la coloc en demandant à Célia, où elle est. Elle me répond qu'elle est dans le train pour aller chez Raphaël.

PDV Raphaël :

Je dis à Célia d'aller prendre sa douche à l'étage, et je l'accompagne jusqu'à la salle de bain en lui donnant un tee shirt à moi. Elle me remercie et je descends pendant qu'elle se douche. Je trouve la famille dans le salon.

- Elle est trop belle, dit mon père.

Je ne comprends pas de qui ils parlent jusqu'à ce que je vois Jenny dans les bras de ma mère.

Mes parents ont décidé d'accepter le fait que Naomie a eu un enfant sans père en disant qu'il regrettait de lui avoir dit de partir surtout que c'est pas tout les jours dans leur vie que l'on leur annoncerai qu'ils sont grands-parents. Ce qui me donne de l'espoir qu'ils acceptent le fait que je vais être papa.

- Vous trouvez pas qu'elle me ressemble ?, demande William

- Nan, Jenny est méga belle et toi tu as une tête de clochard, je dis en m'asseyant sur mon fauteuil qui est identique à celui qui est à la coloc.

- C'est qui cette jeune fille ? Me questionne mon père.

- De qui tu parles ? Je dis pour l'énerver.

- Fait pas semblant Raphaël, me dit ma mère, elle est belle, je trouve.

- Elle est plus belle quand elle sourit. Je dis doucement.

- Tu parles comme un mec fou amoureux. Me dit William.

- Je suis pas fou, garde ça pour toi, moi je suis seulement amoureux.

- Donc, c'est ta copine ? Me demande t-elle en souriant.

- Ouai. Je peux la prendre ? Je dis en faisant référence à Jenny.

- Non.

Je souffle, c'est ça depuis que je suis rentré.

- Je voulais savoir si elle pouvait rester pendant les vacances ? Je demande

- Oui, elle peut rester autant qu'elle veut, me dit ma mère enthousiaste, c'est qui, qui la frappé à la joue ?

- Je sais pas, ne lui en parlez pas.

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