Chapitre LXXI

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PDV de Célia :

On est en train de manger et cette garce d'Edna ne fait que de draguer MON mec. Je suis assise à la diagonale de Raphaël et lui est juste à côté d'elle.

Elle pose sa main sur la sienne et je bous de l'intérieur. Le pire c'est qu'elle sait que je suis avec Raphaël car on s'est embrassé devant elle tout à l'heure.

Raphaël sourit mal à l'aise en retirant sa main. Il me regarde et je lui lance un regard noir.

- Oh attend, tu as un truc là. Dit elle

Elle pose ses doigts fraîchement manucuré sous sa lèvre, Raphaël commence à se reculer.

- Oh t'as pas compris là, c'est mon mec Ok, donc tu vas aller calmer t'es pulsions de chienne en chaleur autre part que sous ce toit et surtout avec MON mec, sale garce. Je dis en me levant énervée.

- Tu es qui pour me traiter de garce d'abord.

Nan mais elle, elle prend trop ses aises.

- Oh pardon, je me suis trompée, j'ai dis garce, c'est plutôt une pute que t'es. Je dis.

- Tu sait pas qui je suis, je crois petite salope.

Raphaël se lève prêt à répliquer.

- Toi non plus je crois que tu sais pas qui je suis, je m'empresse de dire.

- Je suis la fille du maire.

- Oh mais ma pauvre, tu ne m'arrive même pas à la cheville car moi je suis la fille qui va te faire dégager de cette maison en un coup pied dans ton cul de salope. Je réplique

Un silence s'installe. Après quelques secondes, Alexandre prend la parole.

- Je pense que Célia à raison, ça ne va pas coller, tu devrais partir, je pense... On te laisse une semaine pour te débrouiller pour partir.

- Pas la peine, je pars maintenant.

Aussitôt venue, aussitôt parti. Bon débarras.

10 minutes après, la porte claque et elle s'est cassée.

- Comment Célia, tu lui as gueulé dessus, j'en reviens pas, dit Karl.

- Moi je me demandais quand est ce que Célia allais réagir, dit Lola. Ça aurait été moi, elle serait plus de ce monde, je crois.

Raphaël sourit depuis tout à l'heure.

- Pourquoi tu souris ? Je lui demande en débarrassant la table.

- Peut-être parce que je viens de voir la fille que j'aime se battre avec une autre pour moi.

- J'espère que c'est moi la fille que tu aimes, et pas cette garce, je dis en souriant.

- Bah non, c'est pas toi, me dit-il.

Je m'approche de lui et le frappe doucement.

- Je rigole, me chuchote t-il à l'oreille, bien sûr que c'est toi, y'a que toi dans mon coeur.

- Je t'aime, je lui dis.

- Moi aussi, je t'aime ma belle.

Il m'embrasse.

- Bon vous avez fini, y'a des célibataires dans la pièce là ! Fait semblant de s'énerver Alexandre.

On rigole tous. On s'amuse et vers 22h, tous le monde par se coucher. Raphaël me lance son tee shirt que j'enfile. Je m'allonge sur le dos et Raphaël passe un bras autour de ma taille. Au bout de 10 minutes, ma tête commence à tourner, c'est comme ça tout les soirs et ça m'énerve de plus en plus. J'entends la respiration de Raphaël devenir régulière signe qu'il s'est endormi. J'ai chaud, j'enlève le bras de Raphaël autour de ma taille et il se tourne dos à moi.

Je pose un coussin sur lui et pose mes jambes sur le coussin. Je m'installe perpendiculairement à lui mes nausées s'estompe. Je m'endors dans un sommeil légé. Je réveille car une moto faisait du bruit, il est 1h passé, je descends car j'ai faim et je prend un pot de compote en verre à Karl. J'essaie de l'ouvrir mais je n'y arrive pas. Je prends ma cuillère et monte dans la chambre. Je marche sur quelque chose et manque de tomber.

- Aïe.

Je sens Raphaël se tourner vers moi avant d'ouvrir doucement les yeux.

- Qu'est ce que tu fou ? Me demande t-il

- Est-ce que tu peux m'ouvrir le pot de compote, s'il te plaît. Je dis en lui tendant.

Il souffle, s'assoit et ouvre le pot.

- Merci, bébé, je dis en posant mes lèvres sur les siennes.

Je m'assois sur un coussin et le regarde dormir.

- Tu me stresses, me dit-il.

Après 10 minutes, j'ai terminé le pot et je le pose sur la commode. Je sais qu'il dort pas car je me regardais.

Je repose le coussin sur lui et pose mes pieds dessus avant de me rendormir.

Raphaël me réveille pour aller en cours, je me prépare et après avoir mis la ceinture que Naomie m'a prêté, je monte dans la voiture de Raph, derrière à côté de Lola, car on emmène Ryan et Lola, les autres y vont en moto.

- C'est drôle car je suis enceinte de quelques semaines de plus de toi mais on est grosse pareil, me dit-elle en riant.

- Ce sont des jumeaux, je dis en posant mes mains sur mon ventre.

Ryan explose de rire.

- Pourquoi tu rigoles ?, lui demande Lola.

- Parce que Raphaël, il voulait qu'un seul enfant alors deux d'un coup, il doit être content.

- T'inquiète pas c'est pas grave Ryan, je suis content je vais avoir deux fils magnifiques.

- Nan deux filles, je dis.

- Deux fils.

- Deux filles, j'insiste.

Lola rigole. On arrive devant le lycée. Oh mon dieu, c'est vraiment réel. Moi qui pensait que ça arriverait qu'aux autres filles de tomber enceinte au lycée, on peut dire que je me suis bien trompée.

- Aller courage, Célia, tu m'appelles si ça va pas, Ok ? Me dit Raphaël.

On sort de la voiture avec Lola et automatiquement les regards se posent sur nous. Je rejoins amis tandis que Lola rejoint les siens.

Ils écarquillent les yeux quand ils me voient.

- Tu étais pas enceinte y'a deux semaines, me dit Julia.

- Si mais ça ne se voyait pas autant, je dis en posant ma main sur mon ventre.

- Moi je le savais, dit Marina. Oh putain je vais être Tata Marina.

Je rigole et on doit rentrer en cours. Le prof m'a regardé deux fois avant de me dire d'aller le voir à la fin du cours.

La fin du cours sonne, je range mes affaires et me dirige vers mon prof.

- Tu es enceinte ? Me demande t-il.

Il est bigleux ou quoi ?

- Oui, pourquoi ?

Il ne dit rien et me laisse sortir pour aller à mon prochain cours.



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