Protect her h.s [ Terminée ]

Chapitre vingt et un : << Je dois rester ici. >>

- Réveille-toi je t'en supplie, dit une petite voix.

Harry j'essaye je t'assure.

- Tu me manques tellement.

Oh toi aussi si tu savais.

- Les gens là-bas disent que tu as peu de chance de t'en sortir mais moi je sais que ce n'est pas vrai alors reveille-toi, dit d'une voix faible.

Embrasse moi Harry j'aurais la force d'ouvrir les yeux, je le sais.

- Monsieur elle a besoin de repos, dit une voix froide.
- Je ne partirais pas, elle a besoin de moi surtout.

Oui, j'ai besoin de lui laisser le moi.

- Non vous devez partir.
- Je dois rester ici, dit-il froidement.

Non Harry ne t'énerve pas s'il te plaît.

- Vous voulez que j'appelle la sécurité ?
- Appelez la votre putain de sécurité j'en ai rien à foutre, dit-il toujours aussi froidement.

Non Harry ne prends pas de risque, reste avec moi.

- Monsieur vous devez partir !
- Me touchez pas putain, dit Harry en s'énervant de plus en plus.

J'entendis des coups dans une porte ou dans le mur jusqu'au silence complet. Il l'avait fait partir de force alors que j'avais besoin de lui, plus que tou maintenant. 

Le silence s'était emparé de la pièce, je pouvais juste entendre la pluie s'abattre contre la fenêtre de ma chambre d'hôpital, je ne pouvais bouger aucun de mes membres, seule ma conscience était réveillée, il fallait que je me réveille, je le sais et j'essayais de le faire mais en vain.

Sans que je m'y attende mes yeux s'ouvrirent, j'observais le plafond quelques secondes mais ma vision était floue, je clignais des yeux plusieurs fois par réflexe et me releva doucement de mon lit, j'observais la chambre, il y avait des bouquets et des boîtes de chocolats posés sur une petite table en face de mon lit, je fis un léger sourire en voyant ça, ils ne m'avaient tout de même pas oublier, je bougea mes jambes et les posa au sol. Je me leva une première fois mais perdit l'équilibre et m'aida du mur, ma tête me faisait ressentir des vertiges, je marcha doucement vers la petite table, il y avait un bouquet de roses rouges énormes qui étaient posés devant tous les autres, je m'approcha pour sentir les roses et remarqua une petite carte posé dans le bouquet, je l'a saisis et l'a lis.

<< Tout est de ma faute. Je te vois dans ce lit et tout ce que je peux faire c'est m'en vouloir, je ne peux pas m'empêcher de me détester, je n'ai pas pu te dire les choses avant, les choses qui me tenaient vraiment à coeur et je m'excuse pour ça. Je te promets qu'a ton réveille je serais à côté de toi et je t'avouerais tout, c'est promis.

Harry. >>

Je soupira et reposa la carte à son endroit initial, je ne m'attarda pas sur les autres cadeaux, je savais qu'ils diraient tous la même chose, je m'approcha de la fenêtre et vit un soleil radieux, c'est bizarre parce que j'étais pourtant sûr qu'il pleuvait tout à l'heure. Je me retourna et marcha vite vers la porte, j'arriva dans un couloir long, très long et éclairé, il n'y avait personne, un silence pesant reignait, je marcha dans le couloir pour arriver quelques minutes plus tard dans un hall et ils y avaient un monde fou. Je regardais les visages des gens, certains étaient emplis de tristesses et d'autres étaient éclatants de joix. Je n'avais jamais vu autant de sentiment en même temps dans une même pièce, je me retourna vers une infirmière et me mit devant elle.

- Excusez-moi..

Elle m'ignora complétement et changea de direction, je fronça les sourcils et me précipita sur un comptoir où ils y avaient deux infirmières derrière.

- S'il vous plaît j'aimer..

Elle m'ignora elle aussi et se leva, elle prit un calepin et s'adressa à sa colègue avant de partir, je me mis en travers d'elle quand soudain elle me traversa. Je l'a regarda partir complètement confuse parce qu'il venait de se passer, je fronça les sourcils et regarda mes mains. Qu'est-ce q'il se passait ? Etais-je morte ? Je m'engagea dans un couloir et marchait jusqu'à ma chambre, j'entra et me vit allongée dans le lit d'hôpital je paraissais presque morte, je me recula prise de peur et me cogna au mur avant de repartir en courant quand je passa devant une pièce qui semblait être une salle d'attente, je reconnus vite Jimmy et Grace assis tous les deux sur des sièges, Grace dormait sur l'épaule de Jimmy tendis que lui avait la tête baissé sur ses doigts. Dans un coin de la salle, je vis Mathias qui lui était assis par terre, adossé contre le mur avec sa tête entre ses mains, ils avaient tous des visages pâles et inexpressifs. Harry ? Où est Harry ? Je dois le trouver.

Je courus dans les couloirs en m'arrêtant devant tous les portes ouvertes, j'arriva à une intersection, je regarda des deux côtés, les deux couloirs avaient l'air aussi longs l'un que l'autre, je pris celui de droite et continuait de courir quand j'entendis le prénom de Harry prononcé dans une conversation entre deux infirmiers, je m'arrêta et me mit devant eux pour écouter leur conversation.

- Encore un partit trop tôt, dit l'un d'entre eux.

- Tu parles du jeune Harry Styles de l'accident de voiture ? 

- Je te jure ce métier m'accapable à force de voir des gens mourirent si jeunes, dit l'un d'eux en baissant la tête sur son calepin.

- Non c'est pas possible, dis-je en réalisant. 

Je m'éloigna d'eux en courant, non pas lui, pas Harry, pitié non. Je courus et m'arrêta devant la salle d'attente de tout à l'heure, un infirmier parlait à Grace et Jimmy quand soudain ils s'effondrèrent en pleure, les larmes me montaient aux yeux.

- Non..non..NON, criais-je.

Je continuais de courir en pleurant, je m'effronda au sol et prit ma tête entre mes mains.

- Réveille-toi, me répètais-je en boucle. 

Des images de Harry et moi me revinrent en tête, son sourire, ses fossettes, ses yeux, ses baisers, les balades à deux et je vis une dernière image de lui en train de se retourner vers moi en souriant quand on faisait une balade à deux et que le soleil venait lui caresser sa joue, il était tellement beau. Je criais de douleur, de souffrance, on me l'a arracher à moi, je ne comprends plus rien à ce qu'il m'arrive quand une lumière vive m'éblouissa au bout du couloir. Je me releva prudemment en essayant les larmes sur mon visage, je marchais doucement vers cette lumière et puis le noir complet.