Ton odeur m'a parfumé

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Comparé aux souffrances du coeur, la douleur physique est un apaisement de celles-ci.

Je touche ma bague et balance mes pieds.

La porte s'ouvre et je me lève.

Je vais directement vers lui.

Moi : ils sont toujours la ?

Il me regarde juste.

Moi : ils ont fait du mal a quelqu'un d'autre ?

Il tire la tête de gauche a droite.

Je souffle, soulagée.

En baissant la tête je vois du sang sur ses mains.

Moi : c'est quoi ça ?

Il me répond pas alors je prends ses mains.

Lui : pas le mien.

Il va dans l'autre pièce de la chambre et je le suis.

Je le regarde laver ses mains puis retirer son haut.

Moi : Amir !

Je pose une main sur mes yeux, mais j'entends toujours l'eau couler.

Il est entrain de se soigner ou quoi ?

Je retire ma main et le vois enrouler un torchon autour de son bras.

Moi : C'est quoi ?!!

Je m'approche.

Lui : tu devais pas regarder ?

Moi : Amir, t'es au courant que tu saignes beaucoup la ?

Lui : ca va passer.

Moi : t'es malade !

Moi : j'vais appeler les urgences.

Il arrête mon bras et je pose mes yeux sur sa blessure.

Moi : bouge pas ton bras !

Je lui retire doucement et lui enroule bien les blessure. Ça m'inquiète trop la, il perd vraiment du sang.

Moi : j'peux pas appeler un de tes hommes ?

Lui : nc.

Moi : Aller Amir, tu vas finir par mourrir.

Lui : t'inquiète.

Il a une réaction un peu, je sais pas, fin ma remarque le fait un peu se sentir différent, manquait plus qu'un sourire !

Moi : de toute façon j'm'inquiete pas, mais j'te signale que j'suis avec toi, donc t'as pas intérêt à mourrir.

Lui : t'as fini ?

Moi : bouge pas comme un-

Il prend deja son tel et sonne à quelqu'un.

Mais ???

Purée c'est vraiment un bête de type.

J'vous jure ca saigne !

Amir : occupe toi de la chambre.

Amir : vsi.

Il raccorche et je le suis.

Moi : tu vas sortir ?

Amir : tu crois j'vais sortir après c'que t'as fait ?

Je baisse un peu la tête.

Amir : refais c'que tu viens de faire, soit je m'occupe de toi et tu sais bien j'vais pas rigoler, soit tu pourris ta vie avec ton baltringue.

Tellement il m'a vue stresser devant Arianit, que maintenant, on dirait il est bien au courant que je ne l'aime pas et quand je dis "mari" c'est réellement pour faire genre ou parce que c'est une réalité, mais malheureusement pas souhaitée. Ca me rassure un peu qu'il le sache...