14

269 23 48
                                    

Nos âmes : noire et blanche.

Deux semaines sont déjà passées, tellement vite, mais si lentement pour moi.

J'ai l'impression que parfois j'atteints la dépression. Vivre sans réellement vivre, c'est pas si facile.

Je veux me reconstruire, récupérer mon travail, etre loin des hommes, n'avoir que Yanis à mes côtés...une vie de jeune femme libre, tout court.

J'arrive vraiment plus à supporter, je ne vois aucune route vers la sortie, a part celle de retourner près d'Arianit.

Au final, ça ne sert à rien de continuer ma vie ici, si je reste toujours liée à lui par cette foutue bague. Je suis sa femme, c'est ça la réalité des choses. Ma place est pres de lui, et nul part ailleur. Mon seul chemin de liberté, est de le retourver, puis de divorcer. Mais comment ?

C'est impossible. Il ne voudra jamais.

Alors, pourquoi je vis encore ?

*Toc toc*

Je tourne la tête et la personne ouvre la porte.

C'est Dardan.

Dardan : Amela ?

Je ne l'ai plus revu depuis, juste vite fait, mais avec la femme qui s'occupe de lui.

A vrai dire, je n'ai meme pas fait attention aux gens ces derniers jours. J'suis completement perdue, j'ai besoin d'être ailleur.

Moi : Dardan ?

Il vient vers moi.

Dardan : je voulais t'apporter ca.

Il me donne l'assiette remplie de cerises et raisins.

Dardan : tu manges jamais a la table.

Moi : merci.

Je prends l'assiette.

Dardan : tu veux pas manger avec nous ?

Moi : non, j'ai pas faim. Mais merci.

Il fait un tete déçue.

Dardan : Papa n'est pas la.

Moi : hm.

Lui : y'a que ma nounou.

J'hésite un moment.

Moi : bon, d'accord.

Lui : yessss, dit-il tout happy.

Je souris et on descend en bas.

On se dirige vers la table à manger.

Moi : vous pouvez partir si vous avez fini, je suis la.

Elle : d'accord, merci. Bonne soirée. Sourit-elle.

Je lui rends et elle s'en va.

Moi : dis moi. On commence par quoi ?

Lui : ça.

Moi : attention, ca va atterir.

Je lui ramene a la bouche et il rit.

Lui : moi aussi je veux te donner.

Moi : attrape moi, si tu peux.

Il se leve sur la chaise et me ramene la cuillère.

On rit.

Moi : tu gères champion.

Il tape sur ma main.

Lui : je sais je sais.

Ton odeur m'a parfuméWhere stories live. Discover now