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Le regard de la femme dit tout sur l'homme.

Je m'enferme dans la salle de bain et pose ma main sur le coeur.

Apres avoir fermé à clé, je me dirige vers l'armoire et cherche mes médicaments.

J'en prends un. Car plus, ne serait que du suicide.

Je me laisse glisser contre la porte pour finir par terre.

Je tire mes mèches en arrière et souffle.

Yanis - Mela ?

Il tape encore.

Yanis - Oh réponds !

Je ferme les yeux et pose ma tete contre la porte.

Yanis - J'vais casser la porte.

Je me relève en me tenant et l'ouvre.

Moi - Tu m'suis partout.

Je passe à côté en essayant de garder mon équilibre et vais dans ma chambre. Il me suit biensur.

Yanis - Zehma toi tu vas dormir ?

Je tire la couverture sur moi et ferme les yeux.

Yanis - Eh tu deviens de plus en plus cheloue toi.

Yanis - Vasi j'reviens demain.

Il se lève du lit et je sens ses lèvres se poser sur ma tempe.

Quelques heures plus tard.

J'ouvre les yeux tout doucement et remarque qu'il fait nuit.

La lumière du corridor s'allume.

Moi - Tu devais pas revenir demain toi ? Dis-je en me redressant tout doucement.

- Pourquoi pas aujourd'hui ?

La, je me réveille vraiment par contre.

Je le vois bien, avec un sourire au coin.

Lui - Quoi ? Tu veux fuire ? Encore ? Rit-il. On a assez joué à cache cache.

Je regarde autour puis lui refais face.

Lui - Bien d'avoir mis mes hommes en prison, j'te croyais pas si intelligente.

Je me lève du lit.

Il vient vers moi.

Lui - T'aurais du écouter ton oncle.

Il pose sa main sur ma joue.

Moi - Bouge.

Je le pousse et il se met à rire.

Lui - t'as oublié quelque chose, en partant.

Je fronce les sourcils car ils s'approche de moi. Il prend ma main de force et me regarde avec un sourire.

Il sort la bague sous mes yeux pour me la montrer puis la ramene à mon doigt. Je n'ai pas la force d'un homme et ce n'est pas une excuse. Il a surement des années d'entraînements, voir, depuis sa naissance.

Arianit - Pour la vie.

Il me fait un clin d'œil en me lâchant et avançant.

Moi - C'est ce que tu crois.

Je reste ainsi, en le regardant partir. Deux hommes arrivent par derrière et me tirent de force.

Je suis désolée Yanis, de ne pas avoir réussi et de t'avoir lâché.

3 mois plus tard

Je lève la main et ferme les yeux.

Je prends une grande respiration et les réouvre.

Ton odeur m'a parfuméWhere stories live. Discover now