Chapitre 18

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Novembre

La vie sur le campus a repris son cours, mes journée rythme entre cours, révision pour les exams qui ont lieu à la fin du mois prochain, boulot et sortie le vendredi soir après les matchs.

La sonnerie annonçant la fin de mon cours de littérature résonne, j'ai une heure avant l'atelier musique. Je me rends à la bibliothèque pour empreinté les livres que nous a conseillé le prof. J'essaye de m'occuper le plus possible ainsi être seul exceptionnellement ce mois si, ça sera mieux, pour ma santé mentale et les exams. C'est donc pourquoi que ma deuxième maison est ici, au milieu de ses livres qui remplissent les murs.

Mon téléphone vibre, je vais pour raccrocher, à quoi sert une messagerie sinon ? mais lorsque je vois que c'est ma mère je décroche en sortant de la bibliothèque

-allo maman ? dis-je en m'asseyant sur un banc en face de la fontaine

-chéri, je ne te dérange pas ?

-non, non j'ai une heure de pose avant l'atelier de musique je réponds

-mmh parfais...

Oula ma mère n'est pas du style a laissé des blancs dans les conversations, autrement dit elle est très bavarde, et ce silence me donne de l'anxiété

-allo ? dis-je pour être sûr qu'on n'a pas été coupé

-oui désolé chéri, c'était pour te dire que je ne pense pas que ça va être possible que tu rentres pour Thanksgiving surtout si tu veux rentrer pour les vacances de noël...

Les personnes qui m'entourent disparaisse, moi qui me réjouissait de revoir ma mère et Mathew, de revoir New-York ! La seul branche qui me permettais de survivre à ce mois...

-mon ange je sais que ça te tenait à cœur de revenir, mais niveau finance ça va être serrer de pays deux billets d'avion aller-retour en deux mois continue-t-elle

Je prends une grande inspiration douloureuse avant de lui répondre

-je... je comprends maman ne t'inquiète pas... on se voit à noël

Les gens autour de moi réapparaisse, ma vue se brouille, je conte jusqu'à trois avant de reprendre

-je dois te laisser j'ai un cours... je t'aime bisous

-chéri...moi aussi je t'aime dit-elle avant que je raccroche

Je range mon téléphone dans mon sac, j'aurais dû laisser sonner et ne pas répondre avant le 25. J'essaye de ravaler mes larmes, le Thanksgiving de l'année dernière me revenant en mémoire, je sais que c'est peine perdu. Je saute sur mes pieds et essaye de marché le plus vite possible jusqu'à la salle de musique.

Mais c'est encore une peine perdu, je fais tout juste 20 mètre que je fonds en larmes comme une idiote. Je m'assois sur le prochain banc, pourquoi ils mettent des bancs de partout ici !

Je ferme les yeux et respire, les larmes coulant toujours sur mes joues. Comme si ce mois n'était pas assez difficile, l'univers m'envoi ça...

Je me maudis, je le maudis, je la maudis, je maudis l'univers ! Une douleur saisie ma poitrine

Parfois, d'un coup, comme ça j'ai mal. Mal au cœur. Comme s'il se rétractait comme s'il...il voulait sortir pour ne plus rien subir. Je crois que, j'ai tellement tout donné, tout essayer, qu'il ne me reste plus rien, plus aucune chance. Je suis perdu entre « continu d'y croire on sait jamais » et « laisse tomber c'est trop tard, on ne peut pas retourner en arrière ». Et c'est ainsi que je me retrouve à pleurer comme une débile sur un banc, un mardi après-midi.

NOTHING HAPPENS BY CHANCEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant