Septembre 2015, Angèle est une jeune adolescente âgée de quinze ans, timide et discrète sont sûrement les deux adjectifs qui lui correspondent le mieux.
À cette époque, Angèle entre au lycée. Studieuse et rigoureuse dans son travail, elle obtient l...
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𝙍𝙚𝙜𝙖𝙧𝙙𝙚 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙢𝙚𝙨 𝙮𝙚𝙪𝙭 𝙚𝙩 𝙟𝙚 𝙩𝙚 𝙥𝙤𝙨𝙨𝙚́𝙙𝙚𝙧𝙖𝙞
Move Like Jagger - Maroon 5
🐣𝙿𝚘𝚒𝚗𝚝𝚍𝚎𝚟𝚞𝚎𝚘𝚖𝚗𝚒𝚜𝚌𝚒𝚎𝚗𝚝🐣
Deux mois plus tard, Mardi 8 Mars 2016 Paris XVI, 13h15
- Eh ! Tous les regards se levaient sur Elie. Vous pensez pas qu'on pourrait partir en vacances la semaine pro ?
Angèle, peu intéressée par cette proposition se contentait de remettre toute son attention sur son assiette qui était sur ses cuisses.
- Personnellement, je suis partante ! Répondait Luna avec un grand sourire.
- Moi aussi, après va falloir se concentrer sur le bac et j'ai déjà besoin de décompresser. Disait Adrien.
- T'abuse frérot. Répondait Mathieu en ricanant.
- C'est sûr, toi t'as rien a passer...tout est dans la pratique.
Le blondinet levait les yeux au ciel avant de riposter.
- J'ai aussi d'la théorie, pensez pas qu'on a juste les doigts cramoisis en mécanique.
Mathieu posait son assiette sur la table basse avant de s'avachir près de Angèle, dans le canapé de Saddam.
- Moi j'aime bien. Reprenait Luna.
- De quoi ? La questionnait Hugo.
- Les doigts de mécano, ça donne un charme j'trouve.
Mathieu levait au ciel alors que les garçons explosaient de rire, elle avait vraiment dit ça ?
- Pour ma part, j'pourrais pas venir pour les vacances. Reprenait Angèle pour changer de sujet.
- Et pourquoi ? Demandait Ormaz.
- Parce que c'est cette semaine que j'ai ma réponse pour l'audition que j'ai passé et après j'ai un entretien dans la foulée, si je suis prise. Répondait Angèle en finissant son assiette.
- Ça sert à rien que tu reste ici hein, t'as déjà ta réponse.
La réponse que venait de fournir Luna jetait un grand froid dans la pièce, Angèle ne prenait pas la peine de répondre. Elle faisait comme Mathieu précédemment, elle se laissait tomber contre le dossier du canapé avant de sortir son téléphone sous le regard du blondinet, qui, lui, croisait ses bras sur son torse. D'un mouvement discret, il extirpait ses doigts avant de doucement les balader sur le triceps de la blonde. C'était réfléchis cette position, pour que personne ne découvre son petit geste qui se voulait réconfortant.
