Partie 6

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"Quand nos regards se sont croisés pour la première fois, j'étais sous le charme. J'ai tout de suite su que c'été toi m'a destiné. Poupée je te promets l'amour éternel, le reflet de tes yeux me rend beau. T'a fait renaître mes rêves, mes envies tes devenue ma vie. je ne veux pas vivre de souvenir, mais plutôt créer un avenir solide. Sans ta voix, tes bras, je ne suis plus rien sans toi reviens-moi. Et si le destin en décide autrement, nos deux corps seront séparés mais nos âmes unis à jamais. Je lève ma tête, je m'adresse à Dieu pour que tu me reviennes des cieux, partagé entre ici-bas et l'au-delà. Car si tu meurs, je meurs avec toi. Entends-tu ma douleur? Réponds-moi, parle-moi, délivre-moi. J'en peux plus je deviens ouf, et même si mon cœur bat je saigne."

T'aura beau dire que la violence ne résout rien, t'y connaît rien tu ne vis pas dans notre tié-quart pour se faire respecter ya que sa qui marche.
Du haut de ta banlieue chic ne viens pas juger nos vies. Nous on ne connaît pas dolce la vita, c'est tous les jours kohlanta. Chaque jour on se bat pour survivre et rendre fier les nôtres du mieux qu'on peut donc tes opinions tes conseils, tes blabla... Tu peux les mettre là où je pense pour rester polie. Même si la moitié d'entre vous pense que l'on ne connaît pas le sens de ce mot.

Pourquoi la vie nous contraint à rester là, alors qu'on voudrait seulement partir loin. Je dirais pas quitter cette vie malsaine, car oui soyons honnête tout ce qui se passe dans nos tours, ça n'a rien de glamour. La preuve l'amour de ma vie est cloué sur ce lit de mort. Sans elle je perds le nord à croire qu'elle m'a déboussolée à vrai dire j'ai peur de passer des roses aux ronces pour ne pas dire chrysanthème. Pourquoi ce thème m'affecte tant. Je pensais avoir vécu le pire, le jour de ma naissance mais non le pire c'est maintenant. J'ai seulement 21 ans et je pourrais en noircir des pages de peine et de haine. Si la misère aurait été une matière crois-moi que je n'aurais pas connu l'échec scolaire. J'aurais été number one dans le cœur de Yema. Hélas la misère ne s'apprend pas en cours ce sont les dures lois de la vie, seul maître la rue, les leçons égal règlement de comptes, interrogation égale survit. Ça passe ou ça casse. Mine de rien tu en apprends des choses ce sont c'est truc là qui feront de toi un homme qui te forgeront ton caractère. J'ai l'impression d'avoir 60 piges d'avoir tout vécu, tout appris. J'ai seulement envie de partir pour ne pas avoir cette putain de douleur. Poupée si tu me quittes ma plaie ne pourra jamais cicatriser. Putain t'es ou Wad ? Toi seul aurait pu me raisonner me faire abstraction de cette situation. J'entends tes paroles me dire:

-" Vas-y c'est bon Limsa t'es un bonhomme pas une biche, histoire de gadji ça rapporte rien de bon. Ma seule came s'appelle Marie-Jeanne elle est bonne. Son parfum me fait trembler. Faut l'allumer pour qu'elle te monte dessus. Je te la fais tourner pour 10e en moyenne. Fume moi ça tu vas voir c'est la seule qui t'épaule quand tu va mal, à n'importe quelle heure elle est toujours présente pour toi. Elle te laissera jamais tomber. "

J'avoue que sur ce coup-là ta raison. Elle m'aurait tellement rendu service. J'ai tellement besoin d'elle histoire de m'évader le temps d'une journée. D'oublier toute cette merde. Je suis bien trop faible et lâche pour affronter la réalité en face.
Ça y est une semaine est passé. Il est temps de rentrer au bercail, je n'ai pas envie d'y retourner. Pas envie de remettre les pieds là ou cette mouille a commis L'hécatombe. Pas envie de voir leur sang au sol. Je risquerais de lâcher toutes les larmes de mon corps, pensant a ma colombe qui erre entre deux mondes. Je longe le long de ce maudit couloir dans ma tête, j'adopte la démarche de John Q. Avant de rentrer je m'arrête devant sa chambre, je la regarde au loin pas la force de m'approcher. Je m'en veux, si tu savais t'a voulu me protéger et moi je ne peux t'aider. Je te jure que je te vengerais toi et Wad. J'espère juste que tu connaîtras pas le même sort que lui, autrement la populasse pourra m'appeler l'ennemi public numéros un.
Je retournerais toute la terre pour retrouver ces fils de chien. Je réduirais leurs couilles en miettes qui leur servira de pâtés, je l'ai torturerais jusqu'à qui n'y ait plus assez d'oxygène pour alimenter leur cerveau. S'il t'arrivait malheur dis-toi bien mon cœur que c'est la guerre qu'est déclarée.
Je m'apprête à sortir de cet hôpital, t'inquiète pas ce n'est pas un adieu mais juste un au revoir toi-même tu sais que j'ai prie un abonnement à vie chez toi maudit endroit. Je vois au loin un toubib, j'hésite à lui parler j'ai tellement envie d'avoir des nouvelles de ma princesse et Fuck j'y vais le voir. Il a intérêt de me donner tous les détails à propos de son état.

- "Bonjour, Docteur ! "

- "Oh Monsieur B**** Salim, vous nous quittez déjà ."

- "Déjà ? Vous dites ! Je déteste cet endroit j'ai l'impression qu'il fait partie de ma famille c'est horrible. Enfin bref, je voudrais avoir des nouvelles de mlle F**** Lina svp docteur ? "

- "Ah oui attendez un instant que j'aille chercher son dossier. "

Adossé contre ma chaise, je regarde cette population s'agiter, j'aperçoit une gadji qui pleure. Je la vois de dos sangloter. Encore une à qui on a annoncé un décès. Mais j'ai envie de te dire ma belle ici 99,99% des cas est voués à cette destination finale.

- " Voilà Monsieur B**** Salim, j'ai le dossier. Alors comme vous le savez elle a été victime d'un règlement de comptes dont vous fessait parti également. "

Je le stoppe net , il insinue quoi ? Que c'est par ma faute qu'elle est ici. Dis-toi bien que je suis innocent le seul coupable c'est cette vermine de Yaniss.

- " Vous insinuez quoi par là? Ce n'est pas moi qu'il l'ai mis dans cet état, donc la prochaine fois veuillez garder vos propos pour vous. "

- " Voyons Monsieur B****, je n'ai jamais dit que c'était de votre faute, si vous avez mal compris veuillez m'en excuser. "

Vas-y c'est bon épargne moi tes excuses à deux balles et annonce la couleur avant que mon cœur lâche.

" Sans rancune, annoncez-moi la couleur?"

- " Donc comme je vous le disez, elle a été victime d'un règlement de comptes. Une balle a perforé son rein ainsi que son poumon gauche. Nous l'avons mise sur liste d'attente. sans greffe, je ne vais pas vous mentir vous qui traînez depuis votre propre enfance d'hôpital en hôpital. On ne peut rien vous cacher, donc je vais vous dire la vérité. Sans greffe elle ne survivra pas, le temps nous est compté. Il nous faut le plus rapidement possible un donneur."

" Pourquoi dans l'bouquet de fleurs que nous offre la vie, le coeur choisit souvent la seule rose qui porte une épine. Cette fille, la femme de ma vie. La carabine sur les tympans de ma solitude. "

Je me serais bien flingué sur place pour lui offrir mes organes vitaux. Au moins elle aurait pu en faire bon usage, car à vrai dire être en vie ne me sert à rien. Dis-moi qu'est-ce que je peux bien faire de ma putain de vie sans elle, sans lui. Tous les mardis à l'hosto mais pourquoi ? Ça me rendra pas la fonction de mon anatomie. Arrêtez ! J'arrête de me battre j'en ai marre. Dans ma tête c'est un vrai champ de bataille, mon cœur va lâcher.
Mon ange, j'aurais tellement voulu t'offrir une moitié de moi, t'aider face à ce combat si cruel que la vie t'a offert ou plutôt imposé. Désolé de ne pouvoir rien faire je suis un légume ne l'oublie pas. Putain Salim bats-toi pour elle, tu peux pas baisser les bras, pas maintenant. Cette putain de goutte n'arrête pas de monter, Merde reste fort arrête de faire ta mouille retient les. Attend d'être solo pour lâcher l'eau. Pas besoin de leur pitié, rien à foutre de leur compassion.

- " Ah ok! Et combien de temps pensez-vous que ça mettra? Comment savoir qui est compatible?"

- " Écoutez Monsieur je n'en sais absolument rien du temps que cela prendra, pour savoir quel genre de personne est compatible nous devons faire des tests. "

- " Merci docteur. "

C'est la tête baissée que je rejoins la sortie. J'étouffe, j'ai besoin de respirer de l'air pure et propre. Pfff ce n'est pas au quartier que je vais trouver ça. Je roule, sans m'arrêter, les yeux fixant le bitume. Perdu dans mes pensées, j'heurte une personne. Je lève petit à petit les yeux je m'apprête à l'insulter, lui cracher toute la haine que j'ai en moi. C'est décidé cette personne me servira se souffre douleur, besoin d'un punching ball ça tombe bien.

- " Hé la Putain de toi ! Tu sais pas regarder quand tu m..."

Merde je reste tétanisé, les mots ne parviennent plus à sortir c'est le choque.

Force et honneur tel est ma devise Where stories live. Discover now