Partie 39

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Émerveillé par son sourire. Un bonheur me parcourt l'esprit. J'ai réussi la moitié du but que je m'étais fixé, j'ai rendu fier le padré reste à satisfaire la madré. Mais c'est pas gagné, comment dois-je te le dire Yéma j'ai jamais touché à cette merde à par pour ma conso perso. Je suis pas un vendeur de cercueil en revanche celui que tu protège cops et âme en est la définition parfaite. Il vend la mort à la populasse, il filtre avec le hram tout les jours. Il se tape de la chnek à longueur de journée et de soirée. Il vit dans un monde de débauche. On verra bien la réaction que t'auras quand il en aura engrossé une, deux, trois... Voir même toutes les meufs du tier-quart. Si ce n'est pas déjà fait. Yéma fais toi une raison rends toi a l'évidence, ce mec y possède aucune qualité, aucun respect, aucune valeur, aucune éthique. Quand je constate son comportement, j'ai de la peine c'est pas toi qu'à élevé ce chien ni baba. C'est pas possible il a pas reçu la même éducation que la mienne, on vit pas dans le même monde lui et moi.

Hassoul, le padré est toujours là, les yeux rempli d'étoiles, comme un gamin à qui on annoncerait un voyage à Disney. Fier et touché par une aussi grande fierté qu'il porte à mon égard. Je rétorque :

- " Ecoute Baba, c'est très simple soit tu choisit cette maison soit je t'en fais construire une à ton goût si celle-ci ne l'est pas ?

Complémentent ému, bouche bée. Baba il à trop de fierté et de honte. Cet homme possède tellement de pudeur. Les yeux humide, il riposte:

- " Fils j'ai toujours su que t'allais devenir quelqu'un de grand et de bien mais la ça à dépassé toute mes espérances. Cette maison est parfaite comment ta su ? C'est exactement la maison dont je rêvais jour et nuit pour nous tous. Allah est témoin j'ai toujours voulu vous l'offrir, mais faute de moyens wouldi. Je pouvais pas, tu crois que ça me plaisais à moi de vous faire vivre dans ces tour qui pu. Si seulement j'avais eu assez de flouze (argent) wouldi ,ton frère n'aurait jamais subi ce sort la. "

Il débite cela d'un air désespéré, avec un arrière goût d'amertume comme s'il avait mal accompli son rôle de père. Mais baba c'est pas de ta faute si ta progéniture s'avère être une ordure. Je peux témoigner pour toi papa, je dirais à quel point t'es un homme bien, fort et courageux. Tu t'es cassé le dos et malgré le peu qu'on possédait, on a jamais manqué de rien. L'essentiel était la Hamdoullilah. On a eu des parents aimant qui nous on tant donné d'amour mais aussi qui s'aimer sincèrement. Les jaloux on essayé de nous briser mais Allah les en a empêché. Tu te rappel baba tu disais tout le temps: " Fils, tant que tu as foi en Allah et que tu prie rien ne peut t'atteindre." Et c'était vrai t'a toujours eu raison.

Je lui rétorque :

- " Baba ça sert à rien de culpabiliser, aujourd'hui je suis la pour te l'offrir cette maison toi ou moi c'est pareil le principal c'est qu'on y vit tous dedans. Et puis pour l'autre ne t'inquiète pas, c'est pas de ta faute baba, regarde moi j'en suis la preuve, j'ai vécu au quartier ça m'a pas tué, j'ai jamais côtoyé le hram. C'est pas de ta faute si ce mec n'est qu'une raclure."

- " Wouldi, non c'est pas pareil, t'étais mon enfant et mon ton père j'étais sensé être un homme, un vrai pour vous l'offrir. Ça change tout aujourd'hui c'est mon gamin qui me l'offre alors que c'est moi qui voulais vous l'offrir. "

- " Baba tu vas finir par me vexé ! Comme tu l'a dit à l'époque t'avais pas les moyens et j'étais qu'un mino. Mais
Aujourd'hui je suis un homme. Toi tu travaillais d'arrache pieds pour un salaire de misère. Ce cadeau n'est même pas le quart de ce que tu as fait pour moi et Yéma. Tu m'a tout donné baba et je t'en remercierais jamais assez."

Il s'approche vers moi, me sers dans ses bras et rétorque :

- " Merci wouldi ne dit pas ça, je suis ton père et c'est mon rôle de protéger ce que j'ai de plus cher. Moi je ne remercierais jamais assez le Tout-Puissant de m'avoir offert un fils comme toi. Fier que tu porte mon nom. "

S'est paroles mon touché et ému. Les larmes commencent à monter, les poils qui se dressent devant tant de respect de la part du paternel. L'homme que j'admire le plus au monde. Porte le même regard que j'ai envers lui à mon égard. Si j'ai réussi à rendre fier le padré, alors je peux me vanter d'avoir tout réussi dans la vie.

Je rétorque :

- " Merci baba! Bon alors elle te plait ou pas ? "

- " Oui elle est magnifique, on va être bien la, loin de ce quartier de merda. "

- " Oui, ça c'est sur baba. J'ai deux autres surprises pour toi encore... "

- " Non stop arrête barak'Allah oufik. Celle la est de taille ça suffit."

- " Non Baba, laisse moi t'offrir mes cadeaux, alors le deuxième c'est que je t'ai racheté tout tes crédit. Ça y est papa tu repars à zéro, ça a toujours été ton rêve de partir à la Mecque accomplir le pèlerinage avec Yéma et vu que tu es à neuf tu vas pourvoir y aller."

Je sors deux billets de ma poche et lui tend.

- " Merci wouldi la ça me gêne."

Une larme glisse le long de sa joue, il me reluque et rétorque :

- " Tu sais Salim je t'ai toujours dit de ne jamais pleurer, car c'est un truc de fillettes mais la wouldi c'est pas pareil c'est des larmes de fierté et de joie. La joie d'avoir accompli correctement mon devoir de père. Fier d'avoir réussi à parfaire ton éducation. Fier de ce que tu était et de ce que tu es devenue."

- " Merci, t'a de quoi être fier, car la personne que je suis devenue aujourd'hui c'est grâce à toi, je me suis inspiré de la personne que tu es. Je ne suis qu'une contrefaçon moi. Je ne pourrais jamais t'égaler baba. "

- " Arrête de dire li counnerie. Merci pour tout wouldi. Je te souhaite d'avoir un fils comme toi voilà tout le bonheur que je peux te souhaiter. "

- " Merci beaucoup papa. J'espère que tes cadeaux t'on plue !"

- " Énormément, je me disait aussi ça fessait un bon bout de temps que les huissier n'était pas venue frapper à la maison. Il commençait à me manquer. "

Suivit d'un rire profond, un rire qui sort du fond du cœur et qui laisse sous-entendre un soulagement immense.

Je le fixe droit dans les yeux et riposte:

- " T'inquiète pas papa il viendront plus t'embêter, je prend le relai c'est à mon tour de prendre soin de vous. Ça y est j'ai retrouvé la santé Hamdoullilah. "

- " Mon fils n'oublie jamais que tu es une personne en or. Et n'oublie jamais d'où tu viens même si c'est d'un endroit pourrit aujourd'hui cet endroit à fait de toi la personne que tu es aujourd'hui. Allez on rentre à la maison c'est ta mère qui va être fière. "

J'hoche la tête en guise de réponse, je le dépose en bas, il me supplie de monter mais je lui invente un prétexte pour fuir et ne pas croiser le regard de Yéma. Elle me regard comme si j'étais un criminel. Je le laisse se charger seul de lui annoncer que son fils n'est pas un youvoi.

J'envoi un message à Lina :

"Hey princesse ça y est je suis de retour rejoint moi au Q.G je t'attend bisous mon cœur. "

Premier objectif accompli, reste le deuxième et dernier but à accomplir. Si je marque tant mieux, si j'échoue tant pis. J'aurais fais tout mon possible, espéront qu'elle ne m'en veuille pas pour tout mes absences et mon silence, mais j'avais besoin de rester seul. J'avais le cœur écorché, je sais poupée tu vas me dire que ce n'est pas une excuse et tu auras tout à fait raison, tu vises toujours juste. C'est toi qui va marquer des buts. Tu vas me mettre un 3-0 d'entrée de jeux et je pourrais pas riposter "faute", car je serais en tord voir même hors jeux.

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