𝐂𝐫𝐚𝐳𝐲 𝐈𝐧 𝐋𝐨𝐯𝐞 [𝐌𝐢𝐧𝐜𝐡𝐚𝐧]

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Le reste de la semaine fut comme ... d'habitude. Minho ne pouvait jamais dire non pour passer une nuit avec Chan, même s'ils ne dormaient pas ensemble. C'était toujours exquis, et de ce qu'il avait dit, samedi soir – donc demain – il allait lui faire découvrir quelque chose de nouveau et plus « soft ». En fait, il ne connaissait pas le mot soft dans cette relation, mais il allait voir. Sa curiosité lui empêchait de bien se concentrer durant les derniers jours, jusqu'au vendredi.

Alors qu'il allait enfin s'endormir, son esprit ne l'acceptait pas. Comme s'il voulait lui faire comprendre qu'il ne devait pas. Minho se tournait dans son lit, grognait et ouvrit a nouveau les yeux. Il attrapa son portable pour lire l'heure : 01h20. C'était si tard ... le brun n'avait pas l'habitude de se coucher aussi tard, sauf quand Chan lui prenait plus de deux heures dans la Chambre. Mais ce n'était pas souvent la semaine – une fois. Son cœur rebondissait et il souriait en pensant aux petits moments qu'ils passaient après leurs séances. Ses petites attentions, ses caresses douces, timides, adorables ... ça rendait la chose encore plus agréable.

Et lorsqu'il sentit son sommeil arriver, ses muscles se détendre, quelqu'un appuyait sans relâche sur sa sonnette. Oh mon dieu. C'était même jusqu'à le harceler ! Avec peur, Minho se leva doucement, le cœur qui battait à la chamade. Il alluma avec précaution les lumières. Il sursauta quand la personne de l'autre côté tapa violemment contre la porte. Les larmes montaient, et il courait vite vers son tiroir de cuisine pour attraper un couteau puis se dirigeait vers la porte. Cela sonnait, puis tapait. Sa main tremblante tournait la clé avec précaution et il passa sa tête dans l'ouverture.

« Lee Minho, Lino, mon chat ! cria Chan qui titubait. Oh mon dieu je te veux ! Viens-là toi !

- W-Wow, Chan du calme – eh ! »

Il poussa la porte et entra dans l'appartement – en manquant bien de tomber. Il claqua ensuite la porte et Minho ferma les yeux et grimaça – les voisins allaient le tuer. Il posa timidement le couteau sans qu'il ne le remarque et soudain il se sentit tirer contre un corps sans aucune délicatesse. Des lèvres se posèrent contre les siennes mais ça sentait l'alcool à plein nez. Ses mains se baladaient sur tout son dos, contre ses fesses qu'il pressait sans se rendre compte qu'il faisait mal. Minho posa ses mains sur ses épaules et le repoussa pour au moins lui parler. Mais Chan fourra son nez contre son cou qu'il dévorait avec maladresse.

« H-Hey, il faut qu'on parle – Chan ... soupira-t-il. »

Sentir ses hanches se cogner contre les siennes le fit soupirer de plaisir. Mais merde, que faisait-il ici à cette heure-là ? Minho réussissait enfin à mettre assis le blond qui relevait la tête ; son visage était très béat, un peu fatigué mais surtout que ça se voyait qu'il était ivre. Il posa sa main sur sa joue et la caressait.

« Lino, j'ai envie de toi ...

- Tu as bu ce soir, il faut que tu dors ...

- Non, non ... je veux mon bébé.

- Que- ... quoi ? Chan, tu es bourré, il faut que tu dors ... »

Chan colla sa joue contre sa cuisse, les bras ballant. Ses doigts se glissaient dans ses boucles blondes. Qu'il était adorable, mais il était ivre. Minho ne voulait pas profiter de lui, de son état. Et il le força à se changer. En premier il lui retira sa veste en cuir, puis ses chaussures, ses chaussettes et ensuite son pantalon. Mais dès qu'il se retrouvait à croupis face à son paquet serré dans son caleçon qu'il eut du mal à se redresser. Chan, lui, était dans un autre monde et répétait « trésor », « chaton », « Lino ». Il était adorable.

« Tu as envie de vomir ? demanda-t-il alors qu'il réussissait enfin à se lever.

- Naaaah ...