Ce monde, c'est le mien ! [En Pause]

Chapitre 4

J'écarquillai les yeux, choquée.

- Qu... Quoi ? Qu... Qu'entendez-vous par... « ce monde te plaît ? » ?

- Il n'y a pas de piège pourtant. Tu n'as pas grandi dans ce monde, donc ma première question est la suivante : Ce monde te plait-il ?

- C... Co... Comment... vous...?

Il se mit à rire.

- C'est moi t'ai envoyé là-bas avec l'aide des 12 zodiaques, il y a de cela 4 ans.

- L... Là-bas ?

- Oui, dans le monde où tu as grandi.

- Mais, je... Ce n'est pas que le monde où j'ai grandi... C'est aussi le monde d'où je viens... le monde où je suis née...

- Eh bien non. Ton nom se n'est pas Minerva mais Nekojin. Pour ton prénom, on n'en savait rien, on t'a donc appelé Cat comme chat en anglais.

Je restai silencieuse la tête baissée l'écoutant détruire toute mon enfance, certes pourrie, mais mon enfance.

- Tu dois te demander pourquoi t'avoir envoyé dans un autre monde. Eh bien c'est parce que le clan Nekojin a complètement été décimé.

Je relevai la tête choqué. Il avait perdu son sourire et semblait désolé.

- On a créé une brèche dans la frontière et t'y avons envoyé pour te garder en sécurité jusqu'à se que tu sois en âge de comprendre se qui était arrivé à ta famille.

- Et... Que lui est-il arrivé ?

- La brigade fantôme, ce fut leur premier crime connu. Ils ont décimé le clan Nekojin et ont découpé la tête des adultes et ont pris les corps entier des enfants. Toi, tu n'avais que 6 ans quand cela est arrivé, tu avais été caché par ta mère dans une trappe sous le plancher. C'est là que nous t'avons retrouvé, tu pleurais silencieusement, recroquevillé sur toi-même. Et nous avons finalement décidé de te mettre en sécurité dans un autre monde et de te faire revenir quand tu serais en âge de comprendre.

J'étais en larmes, horrifiée.

- Comment... Comment savez-vous... que c'était la brigade fantôme.

- Ils ont gravé sur un mur une araignée à 12 pattes.

- Je vois... Dis-je en séchant mes larmes.

- C'est curieux, j'aurai juré que tu avais des yeux vairons.

- Des yeux vairons ?

- Oui, ton œil droit ; j'aurai juré qu'il était rouge.

J'haussai les épaules, honnêtement après tout ce que j'ai appris, ce n'est que la cadette de mes préoccupations.

- J'aurai pensé que tu serais plus triste.

- Hm... Honnêtement, je n'ai aucun souvenir d'eux. Je suis triste car ils restent ma famille et que se qu'il leur ai arrivé est horrible. 

- Je vois... C'est compréhensible et même logique.

- Je sais que normalement c'est vous qui posez les questions mais, puis-je vous en poser une ?

- Je t'en prie.

- Serait-il possible de ne plus jamais retourner dans l'autre monde ?

- Eh bien... Oui mais tu ne seras pas triste ? Après tout tu as grandi là-bas, il y a ta famille et tes amis.