Chapitre 28

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- Nagisa ! Répéta-t-elle les étoiles dans les yeux.

- Il te plaît ?

- Hum ! S'exclama-t-elle en hochant vivement la tête toute souriante.

- Tant mieux alors ! Aller maintenant repose-toi un peu. Je te réveillerai dans une petite heure, d'accord ?

Elle hocha la tête et se glissa sous les draps.

J'éteignis la lumière donc il ne restait plus que la faible luminosité qu'offrait le soleil caché par de nombreux nuages.

- Maman ? Tu es toujours là ? Demanda la petite fille après quelques secondes de silence 

Je vins m'accroupir pour être à hauteur du lit et lui fis un bisou sur le front.

- Oui ne t'inquiète pas. Je ne partirai pas...

Elle me sourit puis s'endormît à peine une minute plus tard.

Bon moi je vais m'entraîner.

Maintenant que j'arrive à maîtriser mes  Nekome, il va falloir que je les maintienne alors que je  suis en plein combat.

J'activai mes Nekome et mon Nen  puis commençai à donner des coups de plus en plus compliqué.


A peine une heure plus tard, je l'entendais tourner et se retourner dans le lit avec des gémissements plaintifs. Je m'approchai alors du lit et remarquai qu'elle était toute transpirante et les sourcils froncés.

Je me dépêchai de la prendre dans mes bras et de lui caresser la tête en lui chuchotant des mots rassurant.

- Maman ! J'ai peur ! J'ai peur qu'il revienne !

- Il ne reviendra pas ! Je te protégerai de lui ! Je te protégerai toujours !

On resta pendant un petit moment ainsi, dans le silence, avant que je me décide à parler.

- Nagisa ? Il faudrait qu'on s'en aille. Je dois retourner au... A mon lieu de travail. Si tu veux, tu pourras continuer à te reposer une fois là-bas, d'accord ?

Elle se détacha de moi.

- Pas besoin ! Je suis en pleine forme maintenant ! Dit-elle en mettant ses poings sur les hanches, le regard assuré.

Je rigolai légèrement puis lui caressai le haut de la tête.

- Génial ! Tu es très forte et très courageuse Nagisa !

- Oui ! Après tout, je tiens de ma mère, la meilleure des maman !

Je rougis à cette appellation ce qui la fit rire.

Je récoltai nos affaires dans mon sac puis on descendit à l'accueil et je payai pour le séjour. Avant de sortir, je donnai mon pull à Nagisa puisqu'il pleuvait.

- Viens, je vais te porter. Lui dis-je

- Quoi ? Mais tu as déjà le sac !

- Ne discute pas. Je te porte car on va devoir courir et tu es encore blessé.

Elle fit la moue et je la portai.

Courir une longue distance sans me servir de mes mains...

Ca faisait longtemps...

Je courus encore et encore bien que mon souffle se fasse de plus en plus court, ma petite fille me chuchotant des mots rassurants et des encouragements ce que j'appréciait.

Ce monde, c'est le mien ! [En Pause]Where stories live. Discover now