Chapitre 21

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Quand je me réveillai, il faisait jour et j'allai beaucoup mieux. J'avais une serviette mouillé sur mon front donc j'observai autour de moi et vis une bassine avec de l'eau à l'intérieur, je mis alors la serviette dedans et me levai. Je remarquai d'ailleurs qu'on avait changé mes bandages dû aux tortures, on avait dû également les désinfectées. Je portai la tenue que l'on avait acheté avec Gon se qui me fit échapper une larme que j'essuyai vite. J'essayai de déployer mon Nen puisqu'Hisoka m'avait dit qu'après une heure ou deux mes shôkos seraient rouvert mais rien, il fallait surement un moment.

Je fis alors quelques pas pour sortir de derrière les rochers, j'ignore pourquoi j'étais là mais j'y étais.

- Ah ! Tu es réveillée ! Ca va mieux ? Me demanda Sharnalk

J'hochai la tête.

- Je vous remercie de vous être occupé de moi. Dis-je avec un léger sourire.

- Oh ! Regardez ça ! Elle sourit ! S'exclama le blond.

Tout le monde tourna la tête vers moi, se qui me fit rougir et arrêter de sourire.

- Où sont Pakunoda, Machi, Phinks, Nobunaga, Uvôgin et le chef ? Demandai-je.

- Uvôgin n'est pas encore rentré, il cherche le type à la chaîne et compte bien lui faire payer. Expliqua Franklin.

- Quant au chef et aux autres, ils s'occupent d'une autre affaire. Finit Feitan.

Je voulus savoir se qu'étais cette autre affaire mais savais pertinemment que si Feitan ne me l'avait pas dit, c'était car je n'avais pas le droit de connaître cette affaire.

J'hochai doucement la tête et me tournai vers Hisoka qui me fixai depuis tout à l'heure.

Il descendit alors de son perchoir pour venir en face de moi.

- Je n'avais pas remarquer ce collier. Il est magnifique. Tu me le donnes ? Demande-t-il en prenant dans sa main le collier que Gon m'a offert.

La colère monta en moi, je savais pertinemment qu'il ne voulait pas de ce collier, il ne faisait que jouer avec mes nerfs et enfoncer le couteau dans la plaie parce que mes amis étaient morts par ma faute. Soudain tout mon Nen se déploya et mes Nekome s'activèrent. Je pris avec force le poignet d'Hisoka qui tenait le collier et mis l'autre sous sa gorge.

- Ouh... Le chaton sort ses griffes...

Ce n'était pas qu'une métaphore, mes ongles avaient réellement poussé et étaient devenus pointus et aiguisés comme des griffes. Mon Nen s'amplifia  encore plus, une aura pleine de colère si bien que personne ne bougeait.

PDV extérieur

Pakunoda, Phinks, Machi et Nobunaga étaient tout proche du repère de la brigade et ramenaient Gon et Kirua. Puis soudain, l'immeuble qu'était le repère fut rempli d'une aura de colère inconnu pour les quatre membres de l'araignée.

- Phinks ! Nobunaga ! Rester là avec les deux gosses ! S'exclama Machi en s'élançant avec Pakunoda dans le repère.

Arrivé au repère, elles virent la situation, tous les membres regardant sans rien faire les yeux écarquillés, Cat dégageant une puissante aura, des griffes à la place des ongles. Une de ses mains avait le poignet d'Hisoka l'autre avait sa gorge et le concerné qui semblait amusé par la situation.

- Cat ! Calme toi ! S'exclama Machi après plusieurs secondes.

Pakunoda, elle, s'approcha doucement de la jeune fille et la prit dans ses bras.

- Cat... Calme toi... Ce n'est pas le moment de se battre...

Puis, sans relâcher l'étreinte, Pakunoda fusilla Hisoka du regard, semblant dire "ça vaut pour toi aussi".

Il lâcha alors le collier et Cat se calma quelques secondes plus tard revenant à sa forme originelle.

- Tu tiens beaucoup à ce collier. Et pourtant tu as lâchement abandonné celui qui te l'a offert non ?

Cette phrase résonna telle un écho dans la tête de Cat. Mais au lieu de provoquer de la colère, elle provoqua de la tristesse.

PDV Cat

C'est vrai il a raison...

Je me retirai de l'étreinte de Paku et je regardai Hisoka les larmes coulant sur mes joues.

- Je le sais ça. Tu n'as pas besoin de me le rappeler Hisoka.

Je sautai pour être sur le bord d'une fenêtre ouverte sur l'extérieur.

- Et tu crois aller où comme ça ? Demanda Feitan se retrouvant à côté de moi avec une telle vitesse qu'on aurait pu croire qu'il s'était téléporter.

- Laisse là. Elle reviendra ne t'inquiète pas.

- Paku a raison Feitan, elle sait pertinemment qui nous sommes et que nous n'aurons aucun mal à la retrouver. Dit Korutopi.

- Et puis elle se sent en sécurité ici grâce à Paku et à Shar. Finit Franklin.

- Très bien. Mais tu reviens avant que la nuit ne tombe.

J'hochai simplement la tête et sautai de la fenêtre.




Je rentrai comme prévu avant la tombé de la nuit mais il n'y avait personne du moins à l'endroit principal au Rez-de chaussé. Je m'aventurai alors au deuxième étage, je ne voulais pas crier si jamais ils étaient occupé.

Mais que je suis bête ! Il suffit que je me concentre pour pouvoir sentir les utilisateurs de Nen !

J'avais beau me concentrer je ne sentais rien, mais après tout je n'étais qu'une novice c'est normal que je ne sente pas les utilisateurs de Nen sur un périmètre trop large. 

Il n'y a personne au deuxième étage, je montes au troisième.

Mais alors que j'arrivai à l'étage, j'entendis comme de la pierre qui se brise.

Je sentais à présent des auras, trois pour être précise, mais ils n'étaient pas à cet étage, ils étaient au dessus. Je devais me cacher !

Je rentrai dans une pièce et me cachai puis soudain je remarquai que deux de ses auras n'étaient pas aussi puissante que celles de la brigade, il y avait donc des intrus. Je les sentis passer devant la pièce où je me trouvai mais ne les avais pas vus et pareil pour eux.

Le membre de la brigade présent était encore au quatrième étage, je ne savais pas se qu'il faisait mais s'il continue ainsi, les deux intrus allaient s'échapper.

Alors que je réfléchissais, je sentis mon annulaire gauche me bruler. Je dirigeai alors mes yeux vers celui-ci et vis que ma bague chauffer.

"Si ta bague chauffe, c'est que j'ai besoin de toi et que tu dois me retrouver sans perdre une seconde !"

Je ne voulais pas y retourner, si il m'appelais c'était que les enchères allaient avoir lieu mais d'un autre côté...

" Ils s'occupent d'une autre affaire"

L'autre affaire dont a parler Feitan se doit être ça et je ne compte pas rester assise à rien faire !

Je sortis donc de la pièce et sautai d'une fenêtre du troisième étage.

Oui oui, après tout, les chats retombent toujours sur leurs pattes.

Je retombai donc sur mes quatre membres (et non pattes), me mis en mode Zetsu et couru comme un félin.

Direction : Les Enchères !

Ce monde, c'est le mien ! [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant