XXI

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𝐊𝐚𝐲𝐥𝐞𝐞 𝐖𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐦𝐬ღ

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𝐊𝐚𝐲𝐥𝐞𝐞 𝐖𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐦𝐬



Mon visage orné d'un sourire, je regardais devant moi l'homme qui essayait de gérer des oeufs brouillés pour la troisième fois dans l'espace de dix minutes. Habillé d'un boxer, il laissait à ma portée son dos où ses muscles dorsaux mouvaient sous mes yeux. Je lachais un rire sui lui fit retourner son visage face à moi. Comparé à lui, j'avais fais un minimum d'efforts en matière vestimentaire, un jogging trop grande et un petit tee-shirt à moi me vêtit, mais ça ne l'empêchait pas de me détailler de haut en bas du regard dans un de ses joggings dans lequel je nageais bien trop.

- t'as un problème Etchebest ? Je demandais en voyant son air qui me jugeait.

- aucun. Il haussait des épaules en se reconcentrant sur ses œufs brulés à ce niveau là, et je sentais un râle presque sourd quand pour la énième fois il lâchait la poignée de sa casserole hors du feu.

Mon air amusé s'intensifiait en voyant sa moue déçue, pour jouer au foot il y avait du monde, mais pour cuisiner il n'y avait plus personne.  Alors quand il se retournait en détresse vers moi, je me redressais de mon appui sur l'ilot de sa maison pour m'approcher de son feu où il avait lavé sa poêle en quelques secondes.

je suis resté chez lui pendant à peu près une nuit et une matinée depuis hier soir après un de ses matchs auquel je n'avais même pas assisté simplement pour qu'il soit énervé. C'était ce qu'il était, sa tête lorsque il arrivait vers moi après son match en témoignait. Alors c'était pour me faire pardonner que je me retrouvais ici, pour me faire pardonner mais plus aussi car je n'avais pas l'envie de rentrer chez moi pour revoir mon père qui était en ce moment bien trop présent pour moi à en devenir bien trop intrusif et violent par sa colère quand il savait ce que je devenais en ce moment par sa faute. Je préférais de loin rester à vagabonder dans les rues le soir et rentrer au petit matin pour que nos train de vie soient différés, et qu'aucun de nous ne voient l'autre, c'était bien mieux ainsi. Je ne savais même pas comment ma mère a pu lui laisser lui faire deux enfants et surtout, comment elle a pu tenir amoureuse de lui durant tout ce temps.

Moi j'étais bien en étant libre, sans aucun compte à rendre à personne sur ce que je faisais, j'avais l'impression que je n'étais importante pour personne, et c'était à la fois la meilleure des choses qui pouvait m'arriver, pour me fondre dans la masse et faire des actions sans toucher ou alerter quelqu'un, être invisible. Mais également la pire, ça voulait dire que j'avais tant perdu que plus rien ne m'était destiné dans ce monde, que personne ne m'attendait, que je ne comptais pour personne. Je faisais ressortir en priorité mon côté froid pour éviter d'attirer ces personnes, mais la réalité c'est que j'étais attaché seulement à ma mère, et à personne d'autre. C'était sa perte qui m'avait prendre confiance qu'elle était mon monde.

Alors pour un peu l'embêter, je mettais à Marcus un coup de hanche pour qu'il se décale, ce qu'il fit sur le champ à ne plus me laisser partir de son regard attentif. Il se maintenait à son ilot en baissant sa tête vers moi. Je ne savais pas si je devais le prendre bien ou non, mais sa taille surplombait presque dix fois la mienne. Moi qui me pensait dans la catégorie "grande" de la population.

Mafiabulous: l'éveil de la libertéOnde histórias criam vida. Descubra agora