C'est une première qu'il soit si long, on approche doucement de ce qui me motive à l'écriture.
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𝐊𝐚𝐲𝐥𝐞𝐞 𝐀. 𝐖𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐦𝐬 ღ
- non. Je m'exclamais, l'index en l'air comme pour rajouter un soutien à ma négation.
Instantanément, mon corps se retourna au sien a peine redressé, à mes arrières, pour nous arrêter l'un en face de l'autre.
Son air brouillé me pressait d'autant plus la cage thoracique qu'a chaque moment où il enchérissait d'arguments en sa faveur, pour que je l'accompagne à cette soirée qui aurait marqué les derniers instants de cette année deux-mille-dix-sept.
La vérité, était que cette fête aurait été synonyme de monde, de personnes notamment influentes dont l'entrée aurait nécessité des paparazzis.
En réalité, sa vie contrastait tant de la mienne que tout en devenait flagrant.
Lui, était né pour être sous les projecteurs, tandis que moi, peinais pour les éviter, à tous prix.
Mes yeux luttaient droit contre les siens qui m'épiaient lentement, comme pour chercher une cause à ma lutte qu'il ne comprenait tout bonnement pas.
Après différentes luttes toutes plus vaines les unes que les autres, un silence eut la bonté d'apaiser mon mal crânien.
- j'ai pas envie Marcus. Je hochais négativement de la tête, le laissant desserrer sa mâchoire.
- mais..
- s'il te plaît. Je demandais à bout de force, renchérissant d'autant plus mes paroles habilement.
Son regard qui petit à petit capitulait face au mien me donna un infime sourire. En m'emparant délicatement de sa main, je voyais son visage céder à un sentiment attristé.
Je vis ses yeux tomber à mes pieds, touchant de sa vue le parquet.
Sa réaction me fit d'avantage prendre conscience qu'il me voulait pour y aller, alors que ma peur d'être prise en photo me bloquait.
Car au fond, je voulais simplement le protéger de ma famille, de mon véritable moi qu'il ne connaîtra jamais.
Le laisser à mes côtés sous la pluie de lumières des projecteurs ne ferait que donner une idée de pression qu'ils pourraient tous m'abattre dessus.
La seule personne que j'aurais voulu protéger de ça, pourtant sa célébrité nous empêchait d'être heureux.
En vérité, c'était ma famille, qui nous empêchait d'être heureux.
