XXIII

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𝐌𝐚𝐟𝐢𝐚𝐛𝐮𝐥𝐨𝐮𝐬ღ

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𝐌𝐚𝐟𝐢𝐚𝐛𝐮𝐥𝐨𝐮𝐬

C'était posé sur son téléphone qu'était le regard de la petite brune allongée sur son lit, ses cheveux longs parsemaient son dos d'un petit voile qui lui rapportait de la chaleur. La couverture disposait au ras de ses hanches, elle frissonnait légèrement au contact de la pulpe de ses doigts sur le téléphone froid qui attendait lui aussi, qu'une notification vienne le prendre de court.

Simplement un message, et même ce simple message aucun ne décidait de l'envoyer, préférant attendre bêtement devant leur écran, l'un sur sa play, l'autre dans son lit.

Il n'avait jamais été du genre à attendre un message, mais ces trois mois qui avait tenu leur égos maître de leurs émotions, ils s'éloignaient, pour la énième fois depuis leurs débuts. C'était la peur qui le tenait éloigné d'elle, la peur qu'il se prenne un râteau, la peur d'avoir à se justifier. Il rejetait la faute sur elle, sans vraiment comprendre qu'elle avait aussi ses raisons de ne pas retourner vers lui.

Ce n'était pas comme si les relations avec son père s'étaient réellement arrangés, au fond elle était effrayée de le perdre à petit feu. Même après tout ce qu'il avait fait, pour elle, il était tout ce qui lui restait. Si elle s'était retrouvé seule, ça aurait donné raison aux malveillances dont elle aurait pu être victime à cause de son père et de sa réputation, dû à celui-ci. Elle avait peur, atrocement peur de finir comme toutes ces personnes le contredisant, ayant rejoint le ciel. Il n'avait eu aucune pitié. Pour personne. Il n'allait pas avoir de pitié pour elle non plus. Ce voile d'indifférence qui le prenait à chaque fois que quelqu'un était devant lui, était une barrière à tous sentiments qui pouvait bien l'atteindre. Si il ne tissait aucuns liens avec personne, c'était bien pour ça. Pour qu'aucun sentiment ne vienne entraver l'indifférence qui le caractérisait. Il était sans pitié, et c'était bien pour ça qu'il était le chef. Même ses enfants n'auraient pu être ce brin de faiblesse qui l'aurait mené à sa perte, ses affaiblissement étaient tellement bien cachés qu'on aurait cru que il n'en avait pas. L'utopie de l'Homme étant si insensible qu'il était légitime d'être le plus haut placé. Il était celui qui instaurait la peur, et même dans les yeux de ses enfants, s'y discernait un rôle de chef, non de père. Ils avaient grandis seuls, avec l'aide de celle qu'ils pensaient être leur mère.

Elle n'était que son ombre, pour ne pas qu'ils se posent plus de question, il était arrivé à remplacer leur mère. Kaylee n'avait rien vu, elle venait tout juste de naitre. Cependant Noah. Noah avait fait tant de révolte qu'à la fin, il était devenu impassible. Il avait eu une relation avec sa mère des plus idylliques, et la voir se faire remplacer du jour au lendemain par son reflet déformé, aurait été ce qui l'avait le plus renfermé sur lui-même. Ses songes contre son père étaient menacés, plus le temps passait, plus sa parole se transformait en haine, haine contre le monde. Son père l'avait menacé de lui faire subir le même sort que sa défunte mère si il ne la fermait pas, à seulement un bas age, il avait été soumis à la peur. Il aurait été ce qu'on pourrait caractériser de.. Bombe à retardement. Il ne fallait qu'un seul faux pas pour que l'implosion éclate à la vue de tous. Ce qui lui faisait garder espoir,
elle.

Mafiabulous: l'éveil de la libertéWhere stories live. Discover now