Plus de mots que je n'ai jamais écris (on compte pas l'épilogue de chute d'étoiles parce qu'il est hors jeu ce mastodonte). Vous le sentez ? Parce que moi je le sens, et je peux vous dire que ça va claquer.
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𝐊𝐚𝐲𝐥𝐞𝐞 𝐀. 𝐖𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐦𝐬 ღ
- ..je suis désolée. Dis-je, totalement hésitante.
Toute ma conscience amoureuse voulant répondre à la positive, je me résonnais à reprendre conscience que devenir sa copine n'était pas possible.
Son regard se détruisant, je sentais mon coeur entreprendre le même acte rien qu'en accumulant ces deux ressentis qui au fond, étaient similaires.
Je réalisais à présent qu'il était autant attaché que je l'étais, mais que cependant notre histoire m'était impossible, à cause de mon père, de toute ma famille. De leur secret qui m'impliquait à mon insu.
Ce que j'aurais fais pour me sortir de cette famille, de vivre une vie normale. Changer d'identité.
Au moment même où, remplie de honte, je me reculais de son corps où j'étais attachée, je sentais sa main s'enrouler autour de mon bras, le regard fermé.
Mes yeux tombaient au sol, je n'avais pas la force de regarder celui que j'ai recalé, qu'au fond je traitais comme l'homme de ma vie.
- Kaylee, sa force me rapprochait à nouveau de lui, dis-moi une réponse.
Il avait un ton froid, car il le savait. Il voulait simplement me l'entendre dire, clairement.
Mes yeux s'accrochant aux siens, je les voyais se noircir. Mon estomac se tordait de douleurs atroces. J'avais mal. Atrocement mal.
- Marcus, je peux pas..
- pourquoi ? Me coupait-il.
- parce que...
- tu m'aimes pas ?
Son automatisme était de me couper à chaque fois qu'il se sentait vulnérable, dans un sentiment de honte. Ne pas me laisser la parole, se faire sentir puissant en me rabaissant à l'écouter.
- c'est pas ça. Dis-je assurément, soutenant le regard noir qu'il me laissait en un plus dur que quelques secondes auparavant.
- c'est quoi alors ?!
En comprenant que le ton qu'il m'affligeait, témoignant de la rage qu'il ne compressait plus à l'intérieur de lui, je commençais doucement à me rendre compte que ces mots représentait notre toute fin.
