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62. Zoro x reader

Zoro de one piece
~

Une vision d'horreur.
Voilà ce qu'il se passait devant mes yeux. Je n'arrivais pas à détourner le regard , trop choqué , désorienté.

Je n'aurais jamais pensé cela possible. J'avais essayé de faire disparaître mes doutes, me conforter à l'idée que jamais cela n'arrivera , que jamais cela n'arrivait, et que je me faisais des films , que j'étais parano.
Et je culpabilisais , me faisant sentir horrible que je puisse penser cela et douter de sa loyauté.

Lui au bras d'une autre femme , le visage transpirant et le regard rempli de luxure, se faisant un malin plaisir à lui en donner. Elle , gémissant, le souffle haletant , passant ses mains sur ses beaux cheveux verts, sur son corps de rêve.

Je ne pouvais pas prononcer un mot. Je n'y arrivais pas. Je regardais cette scène sans pouvoir rien faire.

Ce qui me parut une éternité , leur bruits cessèrent, leur acte aussi. Ils finirent par s'enlacer et même rire.
Mon cœur rata un battement, c'était plus , beaucoup plus. Leur relation ne se résumait pas à ça , elle était plus importante. Son rire que je n'avais pas entendu depuis longtemps , était adresser à une autre femme.

Comme ci je n'étais rien , j'étais juste spectatrice. Ils s'endormirent , ne se souciant pas de la souffrance qu'ils auraient pu faire à autrui par leur actions.

C'en était trop. Pris d'une soudaine nausée , je reculais, après avoir atteins le couloir de l'hôtel , je me précipitais vers la sortie , courant de toute mes forces, peu importe si je faisais du bruit ou si j'avais réveiller les tourtereaux. Les clients et les réceptionnistes ont dû me prendre pour une folle.

Arrivé à l'extérieur , le souffle coupé, mes lèvres se mirent à trembler et les larmes que j'avais réussi à empêcher jusque là , se mirent à couler. Je sentis comme un goût métallique dans ma douche , je m'étais tellement retenu de pleurer , que je n'avais pas remarquer que je mordais l'intérieur de ma joue. Je serrais fortement mes poings , hésitant à retourner dans cette chambre de malheur et de leur crier dessus. Mais je me résignais bien vite , je ne pouvais pas briser leur idylle , le parfait paradis. Cette pensée me serra le cœur, je n'étais pas capable de réagir , je n'avais pas la force de le faire.

Mes sanglots continuèrent et je me fis violence pour ne pas m'effondrer par terre. Je savais que les hommes pouvaient faire mal , pouvaient piétiner ton cœur sans regrets , mais je ne savais pas autant, que ça me ferait autant mal.

Je pris mon téléphone et le fixa un instant. Réticente, j'appuyais finalement sur l'icône d'appel pour téléphoner à ma meilleure amie. Elle m'avait pourtant dis de croire en mes doutes , et que l'instinct d'une femme ne se trompait jamais. Je ne voulais pas qu'elle me dise cette fameuse phrase: « je te l'avais dis » , mais seulement elle, pouvait me comprendre et me réconforter. Je n'avais nulle part où aller.

Quand sa voix résonna, mon cœur s'apaisa quelque peu.

-Allo?

-N/a...

-T/p !

Voyant que je ne répondais pas après avoir prononcer plusieurs fois mon nom, elle soupira lentement.

-J'arrive , envoie moi juste l'adresse.

Par la suite l'appel se coupa. Je décidais de marcher pour me poser sur un banc , tout en lui envoyant l'adresse.

Plusieurs minutes plus tard , un temps qui m'avais paru si long, elle arriva dans sa mini voiture et me fit signe de monter. Voyant que je ne bougeais pas , elle sortie et me pris dans ses bras pour m'aider à entrer dans le véhicule.