Quarantited•Drarry•(french)

Chapitre 6: Sursis

DRACO

   McGonagall est arrivé le lendemain en personne, ayant jeté un charme de bulle tête autour d'elle par précaution. (c'est un charme qui produit une bulle autour de la tête donnant un apport continu d'oxygène, leur permettant de respirer là où ils ne pourraient pas autrement)

   Il a peint un tableau curieux : Minerva McGonagall, la plus brillante sorcière de sa classe de Poudlard, à la recherche de tout le monde comme l'un de ces poissons de compagnie moldu.

   Mais l'humour a été de courte durée. Quand elle est arrivée, ses sourcilles ont été étroitement liés ensemble, et sa bouche était une ligne mince et ferme.

   Et Draco savait ce qu'elle allait dire avant de le dire.

   "Monsieur Malfoy, vos parents vous ont envoyé un message. Votre mère est tombée malade et vous demande de rentrer à la maison immédiatement."

   Un frisson s'est abattu sur la colonne vertébrale de Draco. "Avec le coronavirus ?"

   "Non. La lettre indiquait qu'elle était malade depuis un certain temps, et que la situation s'est aggravée." Ses yeux clignaient derrière les lunettes. "Y a-t-il quelque chose que je devrais savoir, Monsieur Malfoy ?"

   "Quand puis-je partir ?" Malfoy a demandé, ignorant sa question.

   McGonagall prit une profonde inspiration, puis regarda autour d'elle. "Attendez—c'est Potter réveillé ? Il ne devrait pas écouter cette conversation. C'est une information confidentielle. "

   "Nous—c'est-à-dire—il_ s'est levé tard la nuit dernière," Draco a voulu ne pas jeter un coup d'œil à Potter et trahir tout le jeu. "Game of Thrones", se hâta-t-il. "Juste un stupide spectacle de moldu."

   Le coin de la bouche de McGonagall se contracta. "Je vois. Eh bien, comme Potter a un talent particulier pour écouter aux portes—Muffilato—là. Cela devrait fonctionner." (C'est un charme pour remplir les oreilles avec un bourdonnement non identifiable afin de permettre la conversation sans être surpris.)

   Draco pensait avoir vu Harry bouger, mais il a voulu se retourner contre le professeur McGonagall. Il ne savait pas comment expliquer ce qui s'était passé hier soir. Il n'était pas sûr de pouvoir l'expliquer.

   Tout ce qu'il savait, c'est que Potter avait le sang le plus doux qu'il ait jamais goûté.

   Tout ce qu'il savait, c'est qu'il ne voudrait jamais s'arrêter.

Le sang de Draco s'est refroidi à quel point il était proche. Il était vaguement conscient de quelque chose qui n'allait pas, une voix au fond de son esprit lui disant de faire attention. Puis il avait remarqué que le bruit que Potter faisait, ces bruits qui allumaient tout son corps en feu, s'étaient arrêtés.

Il s'était précipité dans la réalité, la terreur gelant son excitation dans ses traces. Potter s'affaissait contre lui. Il s'était évanoui. Et il était si pâle-

   Draco l'avait ranimé assez longtemps pour lui enfoncer une potion reconstituant le sang dans la gorge, puis il l'avait couché dans son lit.

   Il n'avait pas pu s'endormir ; la nourriture retrouvée coulait dans ses veines, lui donnant une bouffée d'énergie.

   Et puis il y avait la petite affaire de Potter culminant de la simple pointe de pression, les crocs de Draco enfoncés dans sa gorge.