17. 내가 태양과 함께 잠들 때까지

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Janvier. Une nouvelle année se présente et me pare d'un sentiment de renouveau. Je ne suis pas le genre de garçon à prendre des résolutions et faire des plans sur la comète car l'avenir est si imprévisible qu'il pourrait changer toute mes perspectives. L'année dernière en fut la preuve. Si j'avais suivi mes plans, mes ambitions, Jeongin aurait eu une promesse de mariage. Le neuvième mois de l'année m'a cependant offert la surprise qui bouleversera la suite logique, qui réécrira l'histoire de ma vie. Donc non, je ne viens pas avec des résolutions, mais avec des espoirs et tous ces derniers sont animés par l'envie d'être heureux en rendant Yongbok heureux. Nous sommes prêts à recevoir les bénédictions de la vie, à aller les chercher ensemble comme si nous voulions décrocher la lune pour notre partenaire. Décembre a été synonyme de mouvement. De multiples évènements se sont manifestés et suis encore stupéfait de la vitesse à laquelle mon quotidien n'a plus été le même. Nous avons fini par louer l'appartement de l'ex Love Shoter afin d'emménager avec Chris et Changbin et la colocation se passe vraiment bien. Bien sûr il y a toujours quelques minimes désaccords et mécontentements notamment en ce qui concerne la durée de l'utilisation de la salle de bain mais c'est ce qui rend le quotidien que plus vivant, et réel. l'Australien a trouvé un job étudiant dans le café où travaille Jisung. Les larmes ont coulé dans la résidence de mes parents. Ma mère n'a pas su contenir son émotion et qui suis je pour la blâmer ? Y a t'il même une raison de la blâmer ? Laisser partir son seul fils doit être un déchirement, surtout pour une figure maternelle aussi aimante. Nous lui rendons visite dès que possible et quand mon père est à la maison, c'est elle qui vient nous dire bonjour avec une tarte à la framboise qui sent le réconfort et l'amour à des kilomètres à la ronde.

L'université. A vingt heures, c'est la soirée de pré-rentrée du blond. L'établissement organise toujours un évènement pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux et c'est là aussi que nous sommes tenus au courant des projets à venir mais également des nouveau sponsors, des subventions débloquées. Je ne peux dissimuler ma hâte d'y être et mon amoureux lui ne parvient pas à me cacher son stress. Je ne peux que le comprendre, il touche enfin son rêve du bout des doigts, et la pression se fait grande. Il veut donner le meilleur de lui même, si bien que le salon se retrouve transformé en piste de danse tous les jours pour des heures qu'on ne compte plus. Je suis là pour l'épauler et le conseiller mais surtout pour que son acharnement ne devienne pas une obsession malsaine, une quête d'un idéal qui va ronger son énergie. Le sortir du tourbillon infernal avant qu'il ne se fasse aspiré.

Ce matin, je me réveille assez tard, nous avons passé la nuit à deux, à discuter de tout et de rien, à se ... détendre à notre manière. Je suis en train de consommer ma latte de nicotine, torse nu, rien qu'un pantalon en soie rouge pour me vêtir. Mes cheveux repoussent à une vitesse si bien que je passe mes mains dedans fréquemment afin de les placer de façon à ce que ma vue ne soit pas altérée. Le mini balcon de la chambre me fait penser à ma pièce quand j'étais chez mes parents. C'était ma bulle, où je laissait les doutes s'immiscer et où de nombreuses décisions se sont concrétisées. Parmi celles-ci, mon premier rendez-vous avec Felix. Felix. Ce bel ange, le beau cul beau minois beau tout qui maintes fois a happé mon esprit, m'a berné en créant l'illusion d'une connexion tout en savourant son inaccessibilité. Cet être volatile qui a compris que je ne le laisserais jamais aux autres, que jamais je ne perturberais sa liberté. Cet homme qui me fait confiance, et qui fait de moi le plus joli cœur que l'univers puisse porter. Un faisceau de lumière entre dans la chambre où la pénombre se dissipe progressivement. Mes yeux glissent vers le sol où des vêtements sont abandonnés au pied du lit. A leur vues, je ne peux m'empêcher de sourire en coin, me remémorant l'intensité de ma nuit. C'est lorsque mes iris se lèvent et rencontrent les draps que je suis pris d'un frisson, d'un coup de foudre.

Yongbok est là. Rien ne peut perturber son sommeil. La lumière qui entre dans la pièce épouse les formes de son corps nu. Le soleil pourrait rougir de la perfection de sa peau. Je suis capturé dans une contemplation de son être divin. Il est allongé sur le ventre, le dos offert à mes yeux amoureux. Je me demande s'il rêve. Son visage, quelque peu caché par sa chevelure ébouriffée, dégage toute la sérénité du monde. Je suis même jaloux de l'air qui passe la barrière de ses lèvres charnues, entrouvertes. La tentation est bien trop forte et ma nicotine me rendra toujours moins dépendant que l'homme qui partage ces draps blancs avec moi. J'écrase alors ma cigarette et vient regagner le lit d'une démarche féline. Je ne veux pas qu'il se réveille brusquement, alors je m'approche de lui avec précaution. Je monte à califourchon sur lui, ne mettant aucun poids sur son corps et me penche pour couvrir son dos de baisers qui se veulent aussi doux qu'un nuage. Il réagit à mon contact et s'étire cependant ma bouche continue son ascension jusque sa nuque. Mon torse fini par rencontrer son dos et son cou est à ma merci. Je devine un sourire de sa part et ses yeux s'ouvrent difficilement. Il est si beau que les papillons se gangrènent dans l'entièreté de mon corps. Il ne le sait pas mais rien que son visage au réveil me rend vivant, me motive pour le reste de ma journée, ma semaine. Je m'allonge à côté de lui afin de lui faire face et il vient capturer mes lèvres de manière chaste. Quel doux réveil, un moment suspendu que j'aimerai éternel. Sa voix, encore plus grave qu'à l'accoutumé réchauffe l'atmosphère de la pièce. Il est un rayon de soleil.


𝐑𝐞𝐝 𝐋𝐢𝐠𝐡𝐭𝐬   - ʜʏᴜɴʟɪx -Where stories live. Discover now