The Sons of Death [Réécriture]

Chapitre 39 - Prise de conscience [Réécriture]

🎵Sam Short - "Aphrodite"

Maxine,

Il m'a embrassé.

🎵Perdue, les yeux plongés dans les siens, je tente de calmer mon rythme cardiaque. En vain. Le besoin primitif de sentir ses lèvres à nouveau est beaucoup trop violent. Alors je fonce droit sur lui, me hisse sur la pointe des pieds et passe ma main sur sa nuque pour l'attirer contre mes lèvres. Ma bouche percute la sienne avec violence, ses paupières s'ouvrent de surprise, avant qu'il ne glisse une main sur mes reins et l'autre autour de mon cou. Avide, il répond à mon baiser répandant un feu dévastateur dans mes veines.

J'ai besoin de plus, beaucoup plus. Sa langue caresse ma lèvre, quémandant l'accès à la mienne que je lui offre en gémissant. Exigeant, doux, brûlant, Taylor me dévore, avale chaque son que j'émets en collant mon corps contre le sien. Ses doigts accentuent la pression sur ma gorge. Tendre et brutal à la fois, il m'assaille et vole mon souffle.

Ma main glisse sur son torse nu, il tressaille quand mes ongles griffent sa peau brûlante.  Ses mains se faufilent sur mes fesses, me hissent dans ses bras. Mes jambes s'enroulent autour de sa taille, collant mon intimité sur son érection. Je le veux sur moi, en moi, qu'il éteigne ce feu qu'il a allumé le jour où je l'ai rencontré. Je joue, je chauffe, je mords sa lèvre tout en parcourant son corps de mes doigts désireux d'en découvrir chaque parcelle.

Je tire ses cheveux brusquement, m'arrachant de ses lèvres pour m'attaquer à son cou. Un grondement sourd vibre dans sa poitrine, ses mains se referment sur mes fesses et me poussent à onduler contre lui avant de nous diriger vers le lit.

Je perds le contrôle, le sens des mots, mes pensées sous ses baisers brûlants. Mais un éclair de lucidité me traverse.

— Non !

Taylor se fige, plonge son regard dans le mien à la recherche de consentement en interprétant mon refus de travers.

— Pas dans mon lit, il y a des araignées. Haleté-je en me frotant contre l'arête de son sexe.

Il jette un regard au-dessus de mon épaule avant d'accrocher le mien à nouveau. Ses lèvres s'écrasent à nouveau sur les miennes, plus exigeantes et voraces. Ses pas nous mènent jusqu'à sa chambre qu'il a laissée ouverte et qu'il referme d'un coup de pied. Mon dos rencontre son matelas avec brutalité, son corps au-dessus du mien, je me cambre, savoure sa chaleur et la caresse de sa main qui remonte le long de ma cuisse. Haletante et brûlante, mon âme le supplie de continuer sa lente torture, qu'il ne s'arrête jamais. Je gronde de frustration quand il s'écarte, un sourire au creux des lèvres.

— Tu me fais bander quand tu es si exigeante Callaghan.

Mon sourire s'étire. Ses iris brûlent de désir, ses mains glissent sous mon tee-shirt. Je tente de me redresser pour pouvoir le toucher, mais il m'en empêche en enroulant ses doigts autour de mon cou, plaquant mon dos contre le matelas. L'effet est immédiat, mon désir s'embrase, une chaleur intense se loge dans mon bas ventre.

— Je veux te regarder mon ange.

Sa voix rauque me fait vibrer, autant que ses doigts qui remontent entre mes cuisses en de lentes caresses vers mon intimité humide. Incapable de détacher mon regard du sien, je cambre le dos. Il est magnifique, ses cheveux noir  ébouriffés retombent sur son front. Son torse puissant  se soulève au rythme  chaotique de sa respiration. Ses abdos contractés roulent sous sa peau. Je frissonne, me consume et quand ses doigts atteignent mes replis, un grondement sourd de plaisir fait vrombir sa poitrine.

— Putain, soufflé-je en aggripant les draps quand son pouce trouve mon clitoris et qu'il le cajole en de petit mouvement circulaires.

À genoux entre mes cuisses, son regard lubrique me met le feu aux joues, m'excite, me rend plus exigeante. Attentif, il entend les demandes muettes de mon corps et me pénètre d'un doigt. Je halète, gémis, resserre les cuisses autour des siennes, en laissant chaque fibre de mon être se connecter aux siennes.