Prologue

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🚩 A vos risque et périls. Bonne lecture.

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- Alerte, alerte ! Un intrus est entré dans le bâtiment. Alerte, alerte ! Un intrus est entré dans le bâtiment.

Ça fait maintenant 5 min que l'alarme répète ces deux putain de phrases en boucle. J'en ai mal au crâne. La voix enregistrée dans les hauts parleurs est insupportablement aiguë et redondante. Je n'ai pas bougé de place et suis toujours assise dans mon fauteuil de bureau en train de ranger mes papiers. Je pense savoir très bien qui est entré ici. Par contre, la raison de sa venu m'échappe, je n'en ai aucune foutre idée de se qu'il me veut mais il ne va pas me gonfler très longtemps cet enfoiré. J'ouvre mon tiroir de bureau et en sors mon flingue. Je le glisse à l'arrière de mon pantalon de manière à se qu'il ne soit pas visible mais que je sache qu'il est là au cas où. Je me dirige jusqu'au boîtier de l'alarme et la désactive enfin. J'aurai pu le faire plus tôt mais vu l'heure qu'il est, il ne doit rester que moi et mes meilleurs amis avec quelques agents de sécurités, je suppose. Les employés sont partis, il y a au moins une bonne heure. Les horaire de travaille ici sont respectées de tous sauf moi et les agents de sécurités. La présence de mes meilleurs amis s'explique seulement par le fait que je leur ai demandé de l'aide pour déménager deux ou trois bureaux pour agencer mieux les espaces de travailles de mes employés. On toque à ma porte de bureau. C'est Finley. Le grand costaud entre dans le bureau et s'approche de moi.

- Comment tu veux gérer ça? Les gars sont en train de retourner l'étage du dessus et j'ai envoyé les autres à l'étage inférieur quand nous étions ensemble. Il ne reste plus que celui-ci.

- Allons y Fin. Faut qu'on en finisse. Je sais de qui il s'agit. Il faut seulement qu'on le trouve.

Nous sortons ensemble dans le couloir. Je me place à la tête de notre duo, le grand gaillard me suit. Nous marchons tranquillement, je dirais même qu'on est détendu. En même temps, c'est pas la première fois que ça arrive. Mon grand père m'avait prévenue. "Plus tu voudras étendre ton pouvoir, plus ils chercheront à te faire tomber" Un coup de feu retentit ce qui nous signale la présence de l'intrus. Fin me regarde. En un hochement de tête, il capte directement ce que je veux lui dire. Nous nous retrouvons donc à dévaler les escaliers pour nous retrouver à l'étage inférieur.

- Je veux voir ta boss. Où est elle?

- Juste ici, mon chère.

Je m'avance avec ma démarche de boss pas celle de l'entreprise mais celle qui me colle encore mieux à la peau. Un sourire étire mes lèvres. Je sais qui me demande et je suis réjouis de ne pas mettre plantée. Un de mes amis pointe son arme sur lui. La balle qui a été tiré doit provenir du flingue de Raphaël vu que l'impact se trouve dans le mur d'en face.

- Tu étais obligé de faire tout ça pour me voir. Un tel raffut que tu me mérites même pas. Tu sais que te présenter aux gardiens du parking aurait largement fait l'affaire si tu voulais me voir, PAPA. Ça faisait longtemps dis donc. Ta petite chienne se cache, elle n'est pas à tes pieds comme d'habitude ? Tu me veux quoi ?

Ma voix n'a pas tremblée une seule fois et siffle dans l'air comme un couteau aiguisé, je suis fière de moi. Grand père, tu serais fière de moi. Mon paternel fait un pas vers moi. Je lève un doigt pour lui faire comprendre qu'il n'a plus intérêt à avancer. Il s'arrête directement et moi, je souris comme une gamine. Ah, le pouvoir ; Putain le bonheur. Il aurait dû faire d'autre choix à l'époque ce connard.

- Tu me veux quoi ? Je vais pas te le répéter quarante fois et tu vas pas me faire perdre mon temps non plus. J'ai d'autres choses à faire.

- J'aurais aimé savoir si il est possible qu'on fasse alliance. Tu sais, mon empire s'effondre et je me disais qu'une affaire père et fille serait sympa.

Un rire franc s'échappe de ma gorge, tout comme les garçons présents, ils se marrent. Mon père a une forte tendance à oublier beaucoup de choses. Je pourrais croire que la démence a commencée à l'attaquer. L'empathie pourrait me gagner mais je ne suis plus sentimental depuis un petit moment.

- T'es sérieux là ? Tu crois que je vais faire alliance avec le connard qui a tué ma mère devant mes yeux quand j'avais huit ans !

- C'est une affaire ancienne ma chérie. Il faut que tu passes à autre chose et que tu oublies surtout. Ce n'est pas si grave que ça.

- Pas si grave que ça laisse moi rire. Tu m'as montré dans quel monde je vivais alors tu devrais comprendre mes mots et mes choix. Passer à autre chose, je l'ai fait mais sans toi, tu sais avec Zéphyr. Tu n'es plus rien pour moi! Tu vois se que je suis devenue et tu veux simplement ne pas être mon ennemi. Seul problème tu es mon ennemi depuis ce jour fatidique.

- Pardonne moi ma puce.

- Jamais, non mais sérieusement, tu croyais quoi en me faisant cette proposition que j'allais accepter comme ça. Nous n'aurons jamais d'alliance. Tu peux toujours courir. Dis à ton second de sortir de se maudit couloir. Sinon ce n'est pas seulement à toi que je collerai une balle entre les deux yeux.

- Milo, vient là.

La balle par toute seule de mon revolver et se loge entre ses deux yeux. Ça fait du bien , pas une once de regret s'empare de moi. Il fallait que je le tue. Sa petite chienne vient de sortir de couloir. Un sourire machiavélique se plaque sur mon visage quand il tombe sur le corps de son boss sans vie. Sa tête remonte vers mon visage et là je donne ma dernière réplique.

- C'est fini, Milo. Je veux que tu intègres mon affaire. Ce n'est avec mon père que tu aurais été loin de toute manière. Tu verras ce n'est pas une grande perte. Les territoires du Nouveau Mexique que mon géniteur contrôlait, sont à moi. Je veux aucune rébellion sur ces territoires. Tu feras passer le message comme quoi les territoires appartiennent maintenant au Cartel de Tucson et que si ils ont un problème, ils viennent ici. Raph et Fin, vous l'accompagnerez. Vous reviendrez tous les trois. Allez-y maintenant. Je veux vous voir dans deux jours ici maximum.

Les trois garçons partent sans discuter. Je me retrouve seule dans le couloir avec le corps inerte de mon géniteur. Un silence s'installe. Je m'accroupis à ses côtés et lui ferme les yeux. J'ai tout de même un peu de respecter en vers les gens que je tue. J'espère qu'Hadès l'accueillera comme il le faut. J'entends des pas arriver ; ça doit être Shan qui arrive de l'étage supérieur. Il est accompagné de trois agents de sécurités. Le garçon me regarde, regarde le corps gisant à mes pieds et comprends. Il ne me fait pas de commentaire mais ordonne simplement aux agents de sécurités d'emporter le corps de mon géniteur et de le faire disparaître. Après que les agents de sécurité aient pris le corps de mon père pour l'emmener je ne sais où, je prends temps de remonter à mon bureau pour récupérer mes affaires personnelles. Je me dirige ensuite au parking avec Shan. Il grimpe sur sa moto et moi dans ma voiture et nous voilà sur la route pour la maison de mon oncle alias mon père adoptif pour faire un compte-rendu de ce qu'il s'est passé aujourd'hui.

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C'est la premier histoire que j'écris que j'ose réellement publier.
J'espère que ça vous plaira.
N'hésitez pas à me signaler les fautes d'orthographes pour que je puisse les corriger. J'essaie dans faire le moins possible mais parfois elles passent à la trape.

M♤

VandettaWhere stories live. Discover now