Chapitre 17 - Confession

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En entrant dans mon bureau, j'ouvre les deux grandes fenêtres qui donnent sur le jardin pour avoir de l'air frais et de la lumière naturelle. Je m'assois dans le fauteuil qui laisse échapper une pluie de petites particules de poussière. Ça n'est pas la pièce que j'utilise le plus et la fine couche de particules sur mon bureau le prouve. Je me rends dans cette pièce seulement pour le petit coffre-fort qui contient les armes que moi, et les autres membres du gangs portons tous les jours. Je sors de mon tiroir les papiers de la transaction qui va se dérouler dans deux semaines. Je lis et relis les détails pour chercher si nous craignons un truc. Rien à signaler. Les Suisses sont réglos enfin à peu près. Je devrais tuer un de leurs hommes pour venger la perte de l'un des notre lors de notre première transaction avec eux. Cette fois-ci, il s'agit pas de caisse d'explosifs mais d'armes, de fusils d'assauts et de snipers pour être plus précise. Ce n'est pas une transaction chiante par rapport aux explosifs. Ça demande un peu moins d'attention. Je vérifie les moyens de transports que nous aurons pour faillir à notre mission. Les voitures blindés pour faire la route jusqu'à un aéroport abandonné "pour tous les monde" mais pas les trafiquants comme nous. La transaction aura lieu à l'aéroport en Suisse donc nous n'avons pas besoin d'un autre moyen de transport sur place.

J'allume mon ordinateur portable pour envoyer un mail groupé aux personnes qui sont désignées pour cette mission. Nous serons huit. J'envoie un message aux suisses pour savoir quand même si le transfert à toujours bien lieu. On ne sait jamais. Je continu quelques planifications de contrat que nous aurons à faire durant les trois prochains mois. Je me connecte après au site de la Mafia. C'est un logiciel privé que tous les membres Haut placés utilisent. Les connections sont enregistrées et surveillées. Je ne regard pas les jobs qu'ils ont à faire. Si on a besoin de moi, mon père me le fera savoir lui-même. Il n'aime pas trop que je sois seconde de la mafia mais il n'a pas le choix, c'est comme ça ; c'est les règles.                                    J'ai d'autres trucs à gérer donc elle n'est pas ma priorité mais je me dois d'assister aux réunions et d'émettre des avis sur les événements que la Vandetta effectue. Je dois aussi donner mon accord pour des missions. Je me connecte surtout pour voir où nous en sommes avec la Mafia des mexicains. Les infos circulent peu sur le logiciel, tout est classé par dossiers mais j'ai toujours l'espoir d'en apprendre plus en cliquant sur le dossiers des mexicains. Pas grand-chose à signaler. Je note dans mon téléphone les repas et réunion auxquelles je devrais me présenter. Je dois assister à un repas dans une semaine.

Mon père a glissé une note en dessous qui peut seulement être visible par moi. Il me demande ramener mon second. Je souffle. Kiran n'a pas à être présent. Il n'est qu'un bas membre de la Mafia pour le moment. Après ce n'est qu'un repas avec mon père, moi, deux trois politiciens de mes deux et des mecs hauts placé dans la mafia, enfin bref, les plus hautes branches de l'entreprise. C'est différent des réunions des trois mois.

Je me penche un peu sur le dossier des Deathlymate que mon père m'a envoyé en privé. La préparation d'une vengeance personnelle, ça se construit et il faut un plan en béton. J'aime pas faire ce boulot, préparer tout, c'est chiant, je préfère le terrain parce qu'il se passe toujours un truc qu'on a pas pu prévoir quand c'est des projets de cette ampleur ; mais j'ai été formée pour tout faire alors, je mis colle. Quarante cinq minutes s'écoulent avant que je ne sois dérangée par un bruit de baie vitrée qui s'ouvre. Je sors du bureau en prenant soin de fermer tous les sites que j'ai utilisé pour mes recherches. Je re planque toutes les infos confidentiels dans les tiroirs que je fermes à clés. Je pose les clés dans les coffre-fort que je verrouille directement. Je récupère mon flingue. Fallait que je fasse une pause de toute manière. Mon cerveau serait tombé en panne. Je me dirige jusqu'à la cuisine pour me faire une collation et voir qui vient de renter par la même occasion. Qui ne passe pas par la porte d'entrée ? Les gars ont toujours des clés au cas où. Aéna aurait appelé directement parce qu'elle n'aurait pas pu renter à cause du portail, c'est une personne que je connais. Ils ont peut-être oublié les clés, ça arrive souvent. J'arrive dans la cuisine où un torse dégoulinant de sueur me fait face.

VandettaWhere stories live. Discover now