Vandetta

Chapitre 5 - Réveille

Je me réveille tranquillement. Ma tête dans le brouillard, je me rappelle de strictement rien. Je plisse les yeux, il fait jour. Je me lève tranquillement, un premier truc me revient ma visite chez mon père. Je me dirige dans mon dressing et chope un jogging gris et une brassière de sport. Nouvelle chose qui me revient les nouvelles pourris que mon père m'a annoncé. Les mexicain, je crois. Eh Merde. En revanche, j'ai un trou de mémoire sur mon après-midi, je me souviens juste d'avoir parlé à un gars pour qu'il intègre le gang, raison d'ailleurs de ma visite chez mon père mais pas seulement. La voiture de d'Aéna, le dernier élément déclencheur de ma crise. Un truc m'échappe, qui est le gars avec qui j'ai parlé. Je déverrouille ma porte de chambre grâce à mon emprunte digital. Me voilà dans mon salon privé, la partie de ma chambre que je préfère très clairement. Je récupère mes médicaments, sors de ma chambre et me dirige dans la cuisine. Personne n'est présent dans ma demeure et puis vu l'heure qu'il doit être je dirais onze heures approximativement ; les garçons doivent être en cours. Un papier sur l'îlot centrale attire mon regard. Je le prends et reconnaît l'écriture si spécifique de Fin.

Salut, sœurette, on est mercredi pour info. Les entraînements de foot sont à quinze heures. Tu n'as certainement pas fait attention mais un gars dort dans ton palace. Chambre en face de la tienne. C'est le gars que tu as mis au tapis après être intervenue dans une baston avec Raph. Je sais que t'as oublié et que ça t'énerve mais c'est comme ça. On te réexpliquera en rentrant ce midi. Passe une bonne matinée.

PS : La belle au bois dormant risque de se réveiller ce matin. Le tue pas. Merci

Mes souvenirs me reviennent de mieux en mieux avec ces quelques précisions. Je rigole deux secondes sur la petite précision que Shan a apporté au message de mon frère. Avant de réellement réaliser qu'il y a une putain de personne inconnue ici.

Je retourne au troisième étage cette fois-ci parfaitement bien réveillée. J'ouvre la porte face à celle de ma chambre où effectivement quelqu'un s'y trouve. L'inconnu se repose tranquillement dans le lit. Je me rapproche de lui. Un bleu recouvre son facial. Ses boucles couleurs brunes recouvrent son front et dépassent légèrement sur ses yeux. Il dort paisiblement. On dirait un bébé. Je fais un calcule rapidosse dans mon crâne qui me mène à une conclusion plutôt plausible. Le cher inconnu se tape un somme depuis presque deux jours. Signification : j'ai utilisé un coup que franchement j'utilise pratiquement jamais. Je retourne dans ma chambre avant que l'inconnu commence à bouger et se réveille. Je récupère ma gourde que j'ai oublié et me dirige une nouvelle fois à la cuisine pour petit déjeuner. Je sors une poêle et commence à faire cuire du bacon, des œufs. Je me verse une quantité suffisante de jus d'orange dans un grand verre pour avaler tous mes médicaments. 

Un souvenir me revient quand je pose mes fesses sur la chaise haute du bar. Caëlan, le gars à qui j'ai parlé. Je lui ai dit de venir me rejoindre au stade pour parler affaire et que je lui renverrai l'heure plus tard. Merde. Je l'ai pas fait. J'attrape mon téléphone qui traîne plus loin sur le plan de travail. Plus de batterie c'était obligé et évident. Sérieusement. J'attrape un chargeur et file dans le salon brancher mon portable. Je retourne à la cuisine pour finir de déjeuner tranquillement.

En attendant que mon téléphone retrouve un peu de batterie je décide de me pencher sur les chiffre de l'entreprise. Milo la gère depuis quatre jours sans que je sois là. Je dois dire que je suis contente, il ne m'a pas appelé ni écrit. Pas de nouvelle, bonne nouvelle comme on dit dans le jargon. En voyant les résultats satisfaisants, je ne traîne pas plus sur l'entreprise et décide donc de récupérer un livre que j'ai commencé il n'y a pas très longtemps. Je lis une cinquantaine de pages puis repose mon livre pour ensuite le reposer pour vérifier que mon téléphone a un peu charger. C'est le cas. J'envoie un message à Caëlan.