Chapitre 12: chaos

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I fell in love todayJe suis tombé amoureux aujourd'huiThere aren't any words that you can sayEt rien de ce que tu pourras direThat could ever get my mind to changeNe saura me faire changer d'avisShe's enough for me, she's in love with meElle me su...

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I fell in love today
Je suis tombé amoureux aujourd'hui
There aren't any words that you can say
Et rien de ce que tu pourras dire
That could ever get my mind to change
Ne saura me faire changer d'avis
She's enough for me, she's in love with me
Elle me suffit, elle m'aime
You're a doll, you are flawless
Tu es une poupée, tu es sans défaut

Flawless | The Neighbourhood

🌙

Les deux semaines qui ont suivi les célébrations du nouvel an n'ont pas été faciles à vivre pour moi. En l'espace de quelques jours, j'ai été confronté à mes deux parents qui sont passés à l'improviste chez moi.

Inutile de préciser au combien ce passage m'a affecté. Mon père n'était pas ma mère. Il ne comprenait pas que je pouvais ne pas aller bien, que ce n'était pas juste du cinéma ou encore "un truc de gonzesses".

De toute façon, j'avais commencé à être un échec à ses yeux dès que j'ai eu l'audace de m'inscrire en école d'arts.

Je ne répondais jamais rien quand il enchaînait tous ces commentaires blessants à la vitesse de l'éclair mais je crois qu'au fond, ça me touchait un peu.

Quand ils sont partis, c'est le peu de motivation qui me restait qu'ils avaient emporté avec eux. Ça paraissait con exposé de cette façon, parce qu'ils restaient mes parents et que, dans la logique des choses, je les aimais.

Ils avaient toujours été là.

Enfin, plus ou moins.

Je me suis pas mal isolé ensuite.

Je n'ai rien dit à Jamie, ni à Eden et Nate.

J'ai relancé Leen deux/trois jours après notre toute première altercation. Une part de moi désirait voir de nouvelles têtes, faire face à des gens qui ne savaient pas grand-chose de moi, c'était ce qui me rassurait sans doute.

C'est assez ironique lorsque l'on savait à quel point j'étais introverti.

On s'est donc organisé plusieurs sorties, et le reste s'est fait naturellement.

Un beau jour, alors qu'on s'était retrouvés dans un café et que j'ai retiré mon pull, elle a regardé mes bras.

Leen était maladroite, souvent à vrai dire, mais elle dégageait une telle bienveillance que ça ne me mettait pas vraiment mal à l'aise.

Elle a dit :

"Tu devrais venir à la salle avec moi pour muscler tout ça."

Elle a ensuite plaqué ses mains sur son visage en répétant qu'elle ne voulait pas le dire comme ça, que c'était moins rude dans sa tête. Sauf que j'ai vraiment pris ses paroles en considération, et que j'ai fini par l'accompagner deux fois par semaine.

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