Chapitre 15

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PDV Amalia :

Elijah vient de revenir avec Klaus qui semble mal en point. Amber dort déjà et Elijah m'explique qu'il a dû poignarder Klaus pour sauver sa sœur puisque l'hybride est déjà au courant. Rebekah et Marcel sont partis de leurs côtés et il ne sait pas où est Hayley qui s'est volatilisé.

Le lendemain, lorsque je me réveille, Camille est là et Elijah m'explique qu'il compte sur nous deux pour tenter de convaincre Klaus de ne pas massacrer sa petit sœur :

- Je nous souhaite bon courage Camille, honnêtement je ne suis pas sûre qu'on y parvienne
- Elijah m'a parlé de toi mais il a omis de me dire ton nom.
- Amalia, je suis l'épouse d'Elijah et accessoirement la mère de sa fille
- Klaus ne devra se nourrir que du sang de Camille et au poignet, nous informe Elijah en revenant dans la chambre de Klaus
- Et pourquoi pas des poches de sang ? demande l'humaine
- Parce que le vôtre contient de la verveine et que ça ralentira sa soif, respire elijah en retirant l'arme de Papa Thunde
- Qui te dis qu'on y arrivera ? je demande mitigée
- Tu dois sûrement te rappeler qu'à l'époque et aujourd'hui encore Klaus t'apprécie énormément et tu demeures l'une de ses plus grande confidentes alors il t'écoutera et Camille est capable de faire voir Klaus sous un autre jour alors à vous deux vous devriez vous débrouiller le temps que je retrouve Hayley et que Rebekah et Marcel soient partis
- On va faire ce qu'on peut alors, assure Camille
- Fais attention à toi, je demande à Elijah avant qu'il parte, bon à nous deux, je dis à Klaus

Klaus me regarde d'une manière que je ne peux décrire. Je ne sais pas s'il m'en veut ou si au contraire il veut que je l'aide à tuer sa soeur. Honnêtement c'est vrai qu'elle ne l'aura pas voler.

- Alors là je ne m'imaginais pas devoir nourrir un vampire, sarcasme Camille
- Il y a une première fois à tout, je rigole alors que Klaus se nourrit
- Pourquoi tu détestes Rebekah, c'est ta petite sœur, lui dit Camille
- Parce qu'elle m'a infligé une souffrance que je n'avais pas connu depuis plus de 10 siècles, elle m'a arraché le cœur, répond Klaus visiblement très peiné
- Klaus tu ne peux pas la tuer. Elle reste ta sœur malgré tout et je sais que ce qu'elle a fait est cruel et moi-même ça me peine de savoir que c'est à cause d'elle que vous avez dû fuir mais ça reste ta sœur, la tante de ton futur enfant et de ma fille
- J'ai baissé ma garde un instant, j'ai voulu croire au bonheur, j'ai voulu lui faire confiance et elle m'a trahis. J'aurais pu imaginer ça de la part de n'importe qui mais pas de ma famille, crache Klaus en se levant pour s'habiller, elle et Marcel m'ont trahis pour quelqu'un qui n'a cesse de me torturer
- Et donc tu es consumé par un désir de vengeance, une vengeance impossible parce qu'ils sont sûrement déjà loin, lui dit Camille
- J'en serais pas si sûr que ça à votre place
- Tonton Klaus, se réjouit une petite fille brune, maman elle a dit que hier tu était parti en voyage et que tu étais fatigué et donc que je devais pas te déranger mais je voulais te voir moi.

Je rigole en voyant la tête de ma fille qui fait aussi rire Camille. Amber se jette dans les bras de Klaus, ce qui le fait sourire et je dois avouer que ça me fait sourire aussi.

- Maman c'est qui la dame ?
- Elle s'appelle Camille et c'est une amie de la famille et de tonton. Tonton Klaus s'est fait un petit peu bobo hier et donc on l'aide à guérir.
- D'accord, je vais pas déranger alors, me dit-elle de sa petite tête
- Jamais tu ne dérangeras ma princesse, lui dit Klaus alors qu'elle me dit qu'elle va aller dans sa chambre
- Imagine deux secondes la peine qu'aura ta nièce si tu tues sa tante, lui dit Camille
- Elle aura toujours ses oncles du côté de sa mère et elle m'aura moi.
- Elle t'en voudra surtout, je lui rappelle
- Marcel et Rebekah auront besoin d'une sorcière pour éviter que je les retrouve et je sais où ils iront la chercher
- Klaus s'il te plaît soit raisonnable
- Amalia si tu avais été à ma place, qu'est-ce que tu aurais fait ?
- Je n'aurais pas agit sous la colère, je lui dis bien que je pense que j'aurais fais pareil
- Tu mens. Je te connais depuis le temps et nous sommes suffisamment proches pour que je saches que sur ce point tu es comme moi. Si t'avais été à ma place, tu aurais tué tes frères et je t'aurais apporté mon aide, me dit-il en haussant le ton
- Klaus je te prie de baisser d'un ton puisque je ne suis pas responsable des actes de ta sœur et n'essaies pas de me rallier à ta cause. Ce que tu t'apprêtes à faire est démesuré et tu dois te calmer. Tu veux punir ta sœur et ça je le comprends, je le respecte mais tu ne peux pas la punir en la tuant.
- Donc tu est de mon côté. Tu estimes qu'elle mérite d'être punie, souligne-t-il en souriant
- Ce n'est pas ce qu'elle a dit
- Et bien figure-toi Camille que c'est exactement ce qu'elle a dit. Donc si jamais je décide de trouver une autre punition, m'aiderais tu ?
- Klaus ce n'est pas le sujet. Pour l'instant tu vas rester ici, tu vas te calmer et ensuite on verra ce que je ferais. Rebekah est l'une de mes meilleures amies mais ce qu'elle a fait est totalement déplacé donc oui je comprends ta colère et je comprends que tu veuilles te venger mais la tuer te soulageras quelques temps avant que tu sois envahi par la culpabilité, je tente de le convaincre
- Et avant d'être ton beau-frère je suis aussi ton ami et tu es l'une de mes plus proches amis et ce depuis que l'on se connaît malgré les différends que l'on a pu avoir par le passé alors je demande à ce que tu sois de mon côté pour une fois...
- On est pas dans un plaidoirie Klaus, alors arrête ça, je souffle en souriant
- Tu ne vaudras pas mieux qu'elle si tu la tues, continue Camille, tu devrais rester avec ta nièce. Elle est jeune et en dehors de toutes ces histoires donc passer du temps avec elle permettra de te changer les idées et d'évacuer ta rage, lui propose-t-elle en l'empêchant de se lever alors qu'il veut partir
- Je vais plutôt aller chercher une poche de sang à la cuisine...
- Tu n'en as pas la force, je le coupe, alors tu va te remettre au lit
- Si j'avais reçu de l'argent à chaque fois qu'une femme me l'avait demandé...
- Tu serais fauché, termine Camille
- Permettez-moi d'en douter, les femmes m'aiment beaucoup. Elles me trouvent charmants

Mon Éternelle Âme Sœur Tome 2Where stories live. Discover now