Chapitre 13

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Bonsoir, bonsoir, bonsoir. Comment allez-vous namena léne. Je me suis cassé la tête pour un titre mais je n'ai rien trouvé donc je laisse comme ça.

Je tiens à remercier mon très cher ami timbré pour ses commentaires et ses avis, ça me booste beaucoup.

Bonne lecture.





Maïmouna février 2004

- Que le monde est petit. Vous, ici. Me dit le futur époux de ma cousine par alliance.

- Vous vous connaissez. Demande Kiné, surprise.

- Bien sûr, je dirais même que l'on se côtoie chaque jour, n'est-ce pas Samba.

- Ah bon. demande ma cousine par alliance avec de gros grands comme des soucoupes.

- Effectivement mon cœur, Maïmouna, euh je veux dire madame Mbaye est mon chef. Je ne savais pas que vous étiez de la même famille, c'est que le nom est le même, mais je n'ai pas fait le rapprochement, Mbaye est un nom très commun au Sénégal. C'est fou comme le monde est petit, nous allons faire partie de la même famille maintenant.

C'est ça. Je ne sais pas pourquoi mais le regard de ce jeune homme me fout les jetons, on dirait un prédateur, pire un psychopathe. Le monde est petit oui, mais je ne crois pas trop aux coïncidences. A la place de Kiné, je me méfierais de lui.

- Toi il faut que l'on ait une petite discussion, après le départ des invités. me dit-elle en pointant son index juste sous mon nez. Viens bébé, je vais te présenter mes cousines.

Tout le monde passait un bon moment, visages radieux, sourire aux lèvres, sauf l'autre cousine, celle dont je ne me rappelle même plus le prénom et qui fait une fixette sur mon mari. Rien que pour l'énerver, je vais m'asseoir au bras du fauteuil où était assis mon mari qui tenait notre fille et lui caressait la tête. Il pose une main sur ma jambe et m'embrasse sur la joue.

- Soxna ci namone nala deh, fonékone ak lo done def ba faté sa jeukeur (tu m'as manqué). Je jette un coup d'œil furtif à la mécontente qui était verte de colère.

- J'étais avec les filles, mais je suis toute à toi maintenant.

- Dis-moi chéri, que penses-tu de ton futur beau-frère? Demandé-je à mon mari alors que nous nous apprêtons à nous coucher.

- Pas grand-chose. Cependant j'ai remarqué que son sourire était faux. Je ne sais pas si c'est à cause de toutes ces personnes présentes. Aussi c'est la première fois que je le vois et il y avait trop de monde pour prendre le temps de le cerner. Je vais demander à cette folle de l'inviter le week-end prochain pour que l'on fasse amplement connaissance.

- Bonne idée.

- Il paraît que c'est ton collègue de travail. Je ne savais pas.

- J'ai été très étonnée de savoir que le fiancé de ma belle-sœur n'est autre que mon assistant.

- Ça doit être une bonne chose non, au moins l'un de nous le connaît.

- Je ne dirais pas que je le connais bien, je me limite au professionnel avec mes collègues.

- Eh bien je pense qu'il serait bien d'essayer de mieux le connaître, il va bientôt épouser ma cousine, ce serait bien d'en savoir plus sur lui.

A peine me laisser-je tomber sur le lit que mon fauve de mari se jette sur moi pour dévorer les lèvres mais ce fut écourté par quelqu'un qui est apparemment fâché contre notre porte.

- Je sais que vous ne dormez pas. Je t'ai entendu rire Maï, il y a même pas dix secondes.

Bamba se lève hors de lui pour ouvrir rageusement la porte, torse nue.

TalionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant