- Le truc qui cloche chez moi c'est qu'mon coeur est à toi -

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En média, la robe de Andréa. C'est un objet important donc il me semblait important de vous la montrer.

Son plateau s'était fracassé au sol. Des éclats de verre mêlés à des morceaux de pâtes bolo' jonchaient le sol. Tous les élèves étaient morts de rire. Nathan également. Moi, je souriais, satisfaite. Je ne savais pas encore pourquoi il avait perdu le contrôle de cette manière (même si j'avais ma petite idée), mais une chose est sûre : c'est cette raison là qui allais me servir de vengeance.

« Ah mon cousin, quel boulet ! s'esclaffait Nathan.

- Ton.. Cousin ? murmurais-je, mon sourire s'écartant de plus en plus.

- Ouep. Mon cousin. Tomas Unia Gomez, 31 ans, surnommé l'humidificateur de culottes* dans le lycée, est mon cousin. »

Je ne savais pas exactement encore la raison de son explosion : que je touche à son brave petit cousin ou que son cousin me touche. Mais dans les deux cas, je tenais là de quoi appuyer là où ça fait mal.

Je me rendis dans la cour avec le reste du groupe. Nous étions tous assis contre le grillage, Adri, Nat, Dam et moi en profitant pour fumer. On se raconter nos vacances, on se vannait, on s'amusait bien. Mia et Elena étaient allongées l'une sur l'autre et bronzaient. Silvanna et Leïla papotaient entre elles, se chamaillant comme chien et chat.

Quand une immense ombre cacha le soleil et nous mis à l'ombre. On mis tous une main sur le dessus de notre front pour y voir mieux, et pour voir apparaître deux jumeaux... justes canons. Grands, musclés, la mâchoire carrée. Le rêve de toute fille. Ils avaient tous les deux le même sourire satisfait.

« Hey, susurra un premier.

- Comme on s'retrouve, murmura le second.

- Euuuuh, tenta Adri, on s'connaît ?

- Oh que oui, commença l'un.

- On se connaît, finit l'autre.

- Mon cher Adrien, ça m'étonne que tu nous ai oublié, reprit le premier, on était pourtant tellement potes en 6ème.

- En tous cas Andy, reprit le second à mon attention, t'es toujours aussi belle qu'au collège. »

Andy.. Y'avait pas 3 000 personnes qui m'appellent Andy. Est ce que ça se pourrait que...

« Noooooon ! m'exclamais-je. Guillaume, Wilhem, c'est vous ?! »

Ils acquieserent, un sourire encore plus satisfait.

« Pour ceux qui arrivent à peine, dis-je à l'attention particulière de Paul, Leïla, Silvanna et Elena, qui n'étaient pas avec nous au collège, et aussi pour Kaya, ces deux beaux gosses étaient avec nous au collège.

- Moi c'est Guillaume, et celui qui me ressemble c'est Wilhem. Pour nous différencier, parce qu'on sait que vous allez galèrer, sachez que je suis : plus beau que lui, plus baraqué que lui, plus grand que lui, et surtout -et c'est important- plus hétéro que lui !

- Eh, s'écria Dam, je le savais ! Je le dis depuis le collège que il est gay !

- Mais, dit Mia, toujours douée pour exprimer ce que tout le monde pense plus bas, vous étiez où tout ce temps ? Et comment ça se fait que vous êtes partis intellos boutonneux dégueulasses et vous revenez mannequins de chez Dior ?

El precio del amor [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant