El precio del amor [EN RÉÉCRITURE]

- Que bonitos ojos tienes... -

Kaya en média...

Andréa, Starbucks Coffee : 6h57.

« Salut beauté ! »

Comme je l'espérais, c'était Salim. Il était vêtu d'un slim et d'une chemise blanche moulante, laissant ressortir ses bras fins et pas du tout musclés. Mais cependant, ses bras enfantins le rendait plutôt attirant.

« Hey toi !

- Je suppose que tu viens pour me faire un petit coucou ?

- Évidemment ! »

Il sourit et se prépara un chocolat chaud et le cappuccino et le cookie que je lui avait demandé.

« Alors, dit-il en s'asseyant de l'autre coté du comptoir, parle moi un peu de toi.

- Ben, commençais je, je m'appelle Andrea et j'ai 16 ans. Je suis en première, en L, avec une option arts appliqués. Mes parents sont décédés il y a quelques années. Je vis dans une sorte d'orphelinat et je partage ma chambre avec la personne la plus sans cœur que ce monde ai pu porter, après Marine Lepen et Hitler.

- Elle est si horrible que ça ?

- Ça dépend dans quelle catégorie tu ranges les princesses à leur papa qui prennent le plus grand des plaisirs à rabaisser les autres filles. Sans oublier leur obsession pour les garçons. »

On continua à parler, j'appris des choses sur lui : il avait 19 ans, il avait arrêté ses études pour bosser ici avec son père. Il avait un petit frère de 3 ans, Idriss, qui est juste adorable, il m'a montré des photos.

On a beaucoup papoté et puis j'ai dû le quitter pour aller rejoindre mon lycée.

Il m'a proposé de nous revoir le soir même. Devant le regard suppliant qu'il me faisait, j'acceptai tout de suite.

Je marchais vers le lycée deux mains fraiches et douces se posèrent sur mes yeux. J'arrache un écouteur de mon oreille pour essayer d'identifier qui est ce que c'était. Mia trouve ce jeu totalement débile, donc impossible que ça soit elle. Les mains de Leia sont toujours très chaudes, même l'hiver. Celles de Elena sont toujours fraîches, mais, les mains qui sont sur mes yeux sont coupés très courts, contrairement à ceux d'Elena, qui est fan de nail art. Il ne restait pas grand monde... A moins que...

« Rachel ? » proposais-je.

Les deux mains s'enlevèrent, et Rachel apparut devant moi.

« Couuuucouuuuu ! »

Rachel, je la connais depuis le collège. On a toujours été plutôt proches, même si on ne parlait pas beaucoup, on trouvait toujours des occasions pour rester ensembles : on avait des amies en commun, on faisait des activités ensembles.

Rachel, c'est la beauté incarnée : de taille moyenne, brune, des yeux marrons. Quand on y réfléchit, elle n'a rien de très original : elle a le physique de base d'une lycéenne. Mais elle est justement si naturelle que c'est ça qui la rend irrésistible.

Elle commença à me raconter ses vacances, on arriva au lycée en douceur.

Je commençais par un cours de maths. Le prof de maths était le prof que j'aimais le moins dans tout ce lycée.

Depuis mon arrivée, c'est la guerre entre nous. Il me déteste et c'est réciproque.

J'arrive et me glisse le plus discrètement possible à côté de Mia.

« Mademoiselle Mariego. Vous pouvez dès maintenant vous lever et vous installer le plus loin possible de mademoiselle Thompson.

- Bonjour à vous aussi monsieur Raven. Ravie de vous revoir.