- Quand je pense à toi, c'est avec le coeur -

1.5K 61 11
                                    

ANDREA EN MÉDIA...

PDV Andréa :

Quand j'ouvris les yeux, je me trouvais dans un lit. Bon, vu que j'avais fait un malaise tout à l'heure, j'en déduis que je suis dans le dortoir de l'infirmerie. En tournant la tête, je vis le visage de Mia me souriant à pleines dents.

"Hello beauté, me lança-t-elle, bien dormi ?

- On peut dire ça comme ça. Il s'est passé quoi exactement tout à l'heure ?

- Ben après ce qu'a dit Emily, quelle connasse d'ailleurs, tu es tombé dans les pommes. Alors Monsieur Gomez t'a pris dans ses bras et t'a porté jusqu'à l'infirmerie."

Je frissonnais rien qu'à l'idée qu'il m'ait portée dans ses bras.

"D'ailleurs, par rapport à Monsieur Gomez... Ben... Tu te rappelles de ce que je t'ai dit ce matin ? Par rapport au mec que j'ai rencontré en sortant de l'orphelinat... Eh ben... C'est lui !"

PDV Tomas :

Je me dirigeais vers l'infirmerie afin de prendre des nouvelles d'Andréa. Depuis que je l'avais vue en cours le matin même, je n'arrêtais pas de penser à elle. Elle est tellement belle naturellement. C'est fou. Elle me rendait perplexe.

Pendant le cours, quand Emily avait commencé à déballer ces atrocités sur elle, j'avais à la fois envie de refaire le portrait de cette petite gamine pourrie-gâtée et à la fois de serrer Andréa dans mes bras. Elle avait l'air très touchée par ce que disait Émilie : en même temps, je la comprends. Je voyais ses lèvres trembler, je voyais ses paupières se fermer. J'avais eu énormément de peine à la voir ainsi.

J'arrivais dans l'infirmerie. Je me présentais d'abord à l'infirmière.

"Bonjour Madame, je suis Tomas Gomez, le nouveau prof d'espagnol, le fils de Lola Gomez. Vous êtes... ?

- Euh, je, je suis..." balbutia l'infirmière.

Elle semblait perturbée par moi. Elle me regardait avec gourmandise. Je haussai un sourcil et m'éloignai vers les dortoirs.

"Madame Potroush, je suis Madame Potroush, me cria-t-elle.

- Enchanté" dis-je en mettant la main sur la poignée du dortoir.

Je m'apprêtais à ouvrir quand j'entendis des voix. Deux voix, pour être plus précis. Je rapprochais mon oreille de la porte. La première voix était celle d'Andréa, pas de doutes. La seconde, je reconnais la voix d'une élève mais je ne savait pas exactement laquelle. La voix d' Andréa disait :

"Par rapport au mec que j'ai rencontré en sortant de l'orphelinat... Eh ben... C'est lui...

- Et alors ? Tu vas faire quoi, lui répondit la seconde voix.

- Ben rien. Je dis juste que c'est lui. Et sérieusement, on est d'accord, il est magnifique.

- Totalement d'accord. T'as vu les yeux qu'il a ?! Leur couleur est tellement... Intense ! Et tu avais pas tord pour l'odeur virile !"

Andrea rit. Son rire était naturel et envoutant.

"Une pure bombe, ce prof." dit-elle.

J'étais ravi par ce qu'elle disait. Je sais bien que les femmes sont souvent "sensibles" à mon charme, si je puis dire, mais je ne pensais pas que Andréa l'était aussi. J'attendis qu'elles changent de sujet pour toquer à la porte et rentrer dans la salle. En pénétrant, j'identifiais sans mal Mia, la jolie petite rousse qui était à coté de Andréa pendant le cours et qui avait pris sa défense lors de l'intervention de Emilie.

El precio del amor [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant