- J'voudrais être celle pour qui tu donnerais tout -

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SILVER EN MEDIA...

PDV Abyth :

Je rentrai chez moi, déconcertée. Vous me direz, y'a de quoi l'être. Mon dieu, mais qu'est ce qui m'a prit de la laisser faire comme ça. Elle me contrôle. Elle a un contrôle sur moi qui est inévitable. Elle me ferait faire n'importe quoi.

Si mes parents l'apprenaient, ils me tueraient à mains nues. Si ma sœur l'apprenait, n'en parlons pas. Elle ne pourra jamais comprendre. Elle ne comprend pas qu'une femme puisse être attirée par une autre. Elle ne comprendrait j'aimais que j'aime les femmes. Qu'est ce que je viens de dire ? Non. Non. Non, je n'aime pas les femmes.

Pourquoi quand j'essaye de dire ça, son visage s'incruste dans mon esprit et n'en sors plus ?

Non je n'aime pas les femmes. Je ne suis pas gouine. Je ne suis pas comme ces putes en mini short, avec les cheveux blonds peroxydés et courts. Berk, non merci. Non. Je dois aimer les hommes. Si Dieu a crée l'homme et la femme, c'est bien parce que la vie doit être peuplé de couples hétéros.

"Et si toi, Abyth Haara, tu ne voulais pas écouter ton dieu ?" murmura sa voix dans mon esprit, comme souvent en ce moment, je dois l'avouer.

Non. Je dois l'écouter. Je lui dois obéissance.

"Mais tu ne lui as jamais promis d'aimer les hommes, Abyth."

Non mais je n'ai pas à lui promettre. C'est une évidence.

"Abyth, Abyth... Rends toi à l'évidence. Tu aimes les femmes. Et pas n'importe laquelle en plus.. "

Non. Arrête cette torture.

"Dis le que tu m'aimes.. Ce sera plus rapide.."

Je.. Je..

"Tu..? J'entends ton esprit le crier d'ici mon ange.. Tu..?"

Je t'aime.. Je t'aime.. Je t'aime..

"Abyth ? Abyth ? Abyth ! Eho, réveille toi !"

Anya faisait de grands signes devant mes yeux.

Je secoua la tête.

"Excuse moi, j'étais dans mes pensées. Tu disais ?"

PDV Andréa :

Je me dépêchai de rentrer à la MDA. Avec cette rentrée mouvementée, je n'avais pas encore eu le temps de voir mes amis d'ici.

A la MDA, on était comme une grande famille. La solidarité et la fraternité était nos mots d'ordres.

Même si (à part la " De Neville's Familly", comme j'aimais l'appeler) on s'entendait tous extrêmement bien, on avait tous nos groupes plus ou moins spécifiques. Pour ma part, le mien était composé de :

- Mathia, un beau blond avec qui je m'entendait très bien. Nous avons eu une relation auparavant, mais on s'est dit qu'on était mieux amis alors on a décidés de se séparer. Ses parents sont tous les deux très malades et sont dans l'incapacité de s'occuper de lui, et il a préféré venir ici que de rester avec "sa famille de timbrés" comme il l'appelle.

- Éloïse, une blonde dont les yeux bleus étaient toujours cernés de noir. Elle ne veut jamais parler de son passé, ni de pourquoi elle est ici, mais on imagine tous que sa vie d'avant n'était pas géniale, vu au nombre de cicatrices qu'elle a sur le corps. Certains disent même qu'elle en a une sur la paupière, ce qui explique qu'elle se noircisse autant le contour des yeux et qu'elle refuse de se montrer sans maquillage.

- Carolyne, une jolie brune qui aurait pu être ma jumelle. Explication : nous sommes toutes les deux nées le même 28 septembre, et en plus de ça, nous avons toutes les deux étaient mises ici pour la même raison. Décès accidentel de nos parents et famille refusant notre garde. Rebelle dans l'âme, nous détestons qu'on nous dise quoi faire et nous aimons avoir notre indépendance. C'est surement pour ça qu'on s'entend si bien. Elle est ma meilleure amie ici à la MDA.

El precio del amor [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant