- Comme si je pouvais vivre sans toi.. -

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ÉMILIE EN MÉDIA...

(pendant votre lecture, vous pourrez lancer la chanson en média quand je vous le demanderez !)

"C'est vraiment délicieux Tomas." susurra la belle Valentina.
Je lui souris et nous nous fixons durant 10 bonnes secondes. Paolo rompit ce moment magique en se raclant la gorge. Revenant a la réalité, je m'adressa a Clément, qui était scotché a son téléphone.
"Et toi Clementino ? Ça se passe bien les cours ?"
Pas de réponse. Il était totalement absorbé par son écran. Paolo le réveilla a lui donnant un coup de coude.
"Ton oncle te pose une question, marmonna Paolo.
- Les cours, ça se passe bien ? répétais-je.
- Euh oui, très bien.
- Et sinon ? T'as une copine ?" demandais-je, curieux et me doutant que sa bouille d'ange devait faire craquer les filles.
Il rougit et baissa les yeux. Paolo ricana et dit :
"Tu parles qu'il en a une ! Et une belle, en plus !
- Elle s'appelle Victoria, annonça Clement en fixant toujours ses pieds.
- Tu as une photo d'elle ?"
Il acquiesça et me montra son fond d'écran de téléphone.
"Bon choix ! Mais dit moi, elle a l'air plus âgée que toi non ?
- Oui, elle a 16 ans, me dit Clément, rougissant.
- C'est mignon les différences d'âge je trouve. Et toi Laetizia ?
- Ben moi pas grand chose...
- Pas grand chose, tu parles, dit Paolo. Elle ne cesse de nous répéter qu'elle est "folle amoureuse" d'un bellâââtre qui fait du théâââtre !
- Si tu pouvais l'appeler par son prénom, ce serait sympa. Tristan. 2 syllabes. C'est simple.
- Et il connait tes sentiments ?
- Bien sur que non,
coupa Paolo, notre Laeti' est beaucoup trop timide pour ça !"
Je me fusilla du regard.
"Pardon, grommela Paolo, une moue boudeuse au visage.

- Alors, demandais-je à Laetizia, raconte moi tout.

- Ben y'a pas grand chose a dire,  marmonna-elle. Il ne m'aime pas, c'est sur. Il est beaucoup trop bien pour moi. Il est tellement beau, et moi je suis tellement..."
Elle jeta un coup d'œil à sa tenue et passa désespérément une main dans ses cheveux volontairement décoiffés.
"...pathétique... continua t-elle.
- Tu plaisantes, dis-je, tu es magnifique. Tu peux pas savoir le nombre de jeunes filles qui rêveraient de te ressembler. Tu es douce et gentille, tu as un physique de rêve. Tu n'as rien à envier à ces blondes platines déjà refaites de ma tête au pied à peine 14 ans. Tu as la chance d'être magnifique naturellement et tu n'en tire même pas profit. Profite de la vie. Promet moi que demain, au collège, tu iras le voir et tu lui diras a quel point tu l'aimes. Et je veux que tu m'appelles pour me prévenir de ce qu'il s'est passer. C'est d'accord ?
- D'accord...
- Parfait ! Paolo, tu viens m'aider à chercher le dessert ?"
Dans la cuisine, pendant que sortait du congélateur les 4 pots de Ben & Jerry's que j'avait acheter un peu plus tôt, Paolo me dit :
"Pourquoi tu lui as dis ça ?
- Je lui ai dis quoi ?
- Tout ce blablatage sur son Tristan. Ça va lui attirer que de la merde.
- Mais non.
- Quand bien même il voulait d'elle, ils resteront ensemble pendant quoi, une semaine ?
- Et pourquoi pas plus ? Pourquoi ils ne se marieraient pas d'ailleurs ?
- Tomas bon sang ils ont 13 ans, ils sont en 4ème !
- Et alors ? Toi et Marilyn, vous vous êtes connus au collège ! Et pourtant, vous êtes mariés et vous avez 3 enfants !
- Peut être, mais j'le le connais moi ce gosse ! C'est un vrai fils de riche, je bosse avec son père. Il enchaîne les petites copines et leur brise le cœur une à une !
- Laeti' ne se fera pas avoir. Elle est intelligente.
- Je te jure que si ce sale gosse brise le cœur de ma Laeti', je lui fait la peau."
J'acquiesça puis sortit de la pièce avec le dessert.

PDV Andréa :

Mes yeux s'ouvrirent à cause de la lumière filtrée par les volets de la chambre. Ma plus grande phobie étant le noir, je laissai toujours le volet entrouvert. Évidemment, au départ, Émilie n'était pas d'accord. Mais elle a finit par s'habituer. Et puis il faut dire qu'elle n'avait pas trop le choix.
J'attrapa mon téléphone et déchiffra l'heure. Pour la première fois depuis mes 11 ans, je me suis réveillée avant mon réveil. Hallucinant.
Émilie, elle, était malheureusement déjà levée. Elle était en train de s'épiler la jambe droite, vêtu d'une nuisette rose bonbon.
Je lâcha un soupir exaspéré et passa une main dans mes cheveux blonds emmêlés. Émilie me lança un regard dégoûté et se remit a son occupation. Je retira ma couette d'un coup de pied et posa mes pieds sur le carrelage frais. Je m'habilla rapidement : je mis une chemise beige nouée a la taille et un jean trouée.
Épuisée, j'avais besoin de me poser quelque part avant le début des cours. Je me maquilla légèrement et attrapa mon sac.
"Bon pétasse, lançais-je à Émilie, je te laisse finir de te pomponner en paix. À plus !"
Émilie soupira et m'adressa un doigt d'honneur. Je lui fis une moue choquée et dis :
"Oh ! Trop de vulgarité en toi ! Je suis pas sûre que papa-maman serais ravis de te voir se comporter ainsi."
Sans attendre sa réponse, je tourna les talons et claqua la porte. Je sortis dans la fraîcheur matinale et prit la direction du Starbucks. J'espérais voir Salim. J'avais vraiment envie de faire sa connaissance. Il avait l'air plutôt sympa et j'avais vraiment besoin de me changer les idées...

El precio del amor [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant