La chute

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Alys: Lâche moi espèce de tarer! Ne me touche pas! 

 ... : On passe au tutoiement, j'adore. 

Je sens son souffle sur ma nuque et ses lèvres près de mon oreille. 

 Alys: Lâche moi bordel! Je ... je vais crier et... 

 L'individu se met à rigoler derrière moi.

 ... : Crie donc ma belle sa m'excite. 

 Alys : A L'AIDE, AIDEZ-MOI !! Dis-je tout en essayant de me dégager de son emprise.

J'ai crié à m'en cassé la voix. Les oiseaux aux alentours se sont envolés effrayés par mes cries.

 L'inconnu met sa main sur ma bouche pour m'empêcher de crier à nouveau. 

...: Ferme-la! Me dit-il de manière ferme. 

Sa main étant toujours sur ma bouche, j'en profite pour lui mordre deux doigts. Quitte à lui arracher les doigts de sa main, je suis prête à tout pour lui échapper, cet homme me terrifie. 

Il pousse un petit grognement et me tire par les cheveux collant ma tête sur son épaule, son corps est toujours contre le mieux, son buste coller contre mon dos. Dans cette position mon visage est près du sien mais je n'arrive pas à me focaliser sur autre chose que ces yeux, si proche de mon visage, de près la lueur rouge de son regarde semble danser telles des flammes dans un feu.

 ...: Ne t'avise plus jamais de refaire ça. 

Il cogne ma tête contre le tronc d'arbre. Je souffre le martyr et je sens du liquide couler sur mon front, du sang mais j'essaie tant bien que mal de garde un visage impassible, même si les larmes commencent à me monter, je ne pleurerais pas! 

 ...: Tu vas commencer à m'écouter petite humaine tu as compris! 

Je ne réponds pas, pour qui se prend-t'il? Il pense pouvoir me donner des ordres? C'est mal me connaître. 

 Alys : Tous vos désires seront des ordres votre altesse. Dis-je d'un ton sarcastique. 

 Un second grognement sort de sa gorge pour montrer son mécontentement. Il m'agrippe par mon gilet et me retourne, je me retrouve face à lui, mon dos plaquer contre l'arbre, je sens son front se coller au mien même, il se courbe légèrement pour être à ma hauteur. 

 ...: Un peu d'éducation ne te ferait pas de mal, si tu veux je peux être ... ton professeur, si tu vois ce que je veux dire. Me répond-il avec un sourire aux lèvres.

Beurk, j'ai envie de vomir. 

Certes c'est un bel homme mais les bonnes manières ne font pas parties de son attitude, cet homme se comporte comme un animal en rut et il ose me parler d'éducation. 

 Alys : Savez-vous Monsieur que l'on m'a très bien éduqué, plus que ce que vous ne semblez le croire. Dis-je avec un sourire aux lèvres moi aussi. 

Je vois que mon changement d'attitude l'étonne. Pendant ce petit moment d'inattention, je lève mon genou pour lui porter un coup entre les jambes, son visage se crispe et son corps recule de quelques centimètres j'en profite pour lui mettre un coup de boule qui j'en ai bien peur m'a assommé bien plus moi que lui, mais l'adrénaline qui court dans mes veines, joue en ma faveur, je me mets à courir pour reprendre ma course vers la voiture. 

Cette fois-ci, j'entends qu'il court derrière moi pour me rattraper. Je l'entends se rapprocher il s'élance vers moi et nous tombons à deux. S'ensuivi une chute de plusieurs mètres, nous étions près d'une pente. 

Je tombe en roulant, je me prends plusieurs coups de branches et mon poignet percute un rocher, ce contact me fit pousser un crie. Je finis ma chute en tombant dans une rivière peu profonde peut-être 4/5 mètres mais malgré tout je n'ai pas pied et je ne sais pas nager. J'essaie tant bien que mal d'arrivée en bord de rive, de m'accrocher à une branche ou d'avoir pied mais impossible de me stabiliser, le cours d'eau n'est pas rapide mais je n'arrive malgré tout pas à remonter à la surface. J'arrive à prendre quelques bouffés d'air par si par là. Je suis sous l'eau et me débats comme je peux, je sors ma tête de l'eau par je ne sais quel miracle et voie l'homme à seulement 5 mètres de moi entrain de me regarder, derrière lui ce tien un attroupement de loup qui semble m'observer.

Alys: JE ... AIDE MOI ...JE NE .... SAIS PAS NAGER. J'essaie tant bien que mal de sortir ma tête de l'eau parfois j'y arrive quelques secondes. Je le vois me regarder de toute sa hauteur, il ne bouge pas. 

C'est alors comme ça que je vais mourir ? Noyer? Seule en forêt? Alors que l'homme en face de moi peut m'aider. Une rage née en moi sachant que je peux vivre mais que ma vie est entre les mains de cet homme.

Entre deux bouffées d'air j'exprime ma rage. 

Alys: CONNARD!!!

Ma tête repart sous l'eau, quitte à mourir autant le faire avec le peu de dignités qu'il me restent. Je me sens peu à peu partir, ma vision est trouble et tout devient plus noir au tour de moi. L'air manque à mes poumons qui me brûlent alors que l'eau s'infiltre légèrement par mes voies respiratoires. Existe-t-il pire sensation que de se sentir mourir? Savoir qu'on aurait pu y échapper mais que malgré tout c'est en train de ce passer? Être acteur de sa propre mort, la réponse est non, il n'y a pas pire comme sensation. 

Sous l'eau je sens une main me saisir le bras sans ménagement. C'est une prise rapide et brutale. La lumière de la lune m'apparaît de plus en plus et le noir ce fait de moins en moins mais mon esprit et mon corps restent ailleurs.

Je sens que l'on me pose sur la rive, je reconnais les yeux de cet individu, si froid et en même temps si chaud. Mon corps convulse légèrement, voulant sortir l'eau qui s'est infiltrée dans mes poumons, que se sois par la bouche ou par le nez l'eau s'échappe de mon corps je tousse, ma gorge me brûle, mes poumons son cramés et ma tête est prête à exploser mais je vis encore, enfin je crois.

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En parlant du loup ... [Terminée]Onde histórias criam vida. Descubra agora