En parlant du loup ... [Terminée]

Tu ne m'échapperas pas !

Alys : ...Merci. Dis-je avec cette voix rauque que je ne reconnais pas 

.... : Ne me remercie pas! Tes parents ne t'ont pas appris de ne jamais ce jeter dans la gueule du loup? Si tu ne sais pas nager, ne va pas dans la rivière. Me répondit-il d'un air arrogant.

Alys : A qui la faute ? Dis-je en le fixant.

L'homme face à moi me regarde droit dans les yeux

.... : C'est toi qui m'as frappé dans les couilles je te rappelle, crois-moi ce que tu viens de vivre n'est pas chère payer, j'aurais pu te faire bien pire.

Il croit me faire peur avec ces phrases toutes faire, laisse-moi rire crétin.

J'essaie de me relever comme je peux mais ma jambe gauche et mon poignet droit me font atrocement mal.

 ...: Laisse-moi t'aider.

Alys: Non merci ça va aller

.... : Ce n'était pas une proposition mais bien une affirmation. 

Cet homme me met hors de moi, comment une personne peut-elle être aussi frustrante et énervante à la fois.

Il m'aide à me relever, nous marchons un petit peu sans pour autant parler, ce silence n'était pas pesant, bien au contraire c'était presque agréable si on oublie le noir, le léger vent qui me glace jusqu'aux os et surtout cet homme. Enfin, après quelques minutes de marche nous arrivons près de là où nous sommes tombé. J'avance en boitant donc même si je n'aime pas particulièrement ce type, je n'ai pas le choix de me le coltiner mais mon couteau est toujours la si nécessaire. 

Alys: Merci de votre aide mais je vais continuer mon chemin seule jusqu'à ma voiture.

....: Nous n'allons pas à ta voiture, Nous allons chez moi afin de vérifier quelque chose.

Je n'avance plus et me fige sur place.

Alys: je ne crois pas non.

Je rapproche légèrement et discrètement ma main de mon couteau.

L'homme me regarde de haut en bas en souriant.

... : Où croyait tu aller comme ça? Ne me force pas à te brutaliser de nouveau, je préfère me battre à la loyale, alors quand tu seras en pleine forme, nous pourrons reprendre où nous en sommes mais en attendant, éloigne-moi cette main de ce couteau.

Je rêve où il est en train de me menacer?

Nous nous regardons yeux dans les yeux, aucun de nous ne veux céder mais je ne baisserai pas les yeux, jamais.

 ...: Baisse les yeux quand je te fixe.

En plus il croit qu'il peut me donner des ordres mais voyons. 

Alys : Toi baisse les yeux, monstre. 

Il fait un pas en ma direction pour se rapprocher de moi, son visage coller au mieux

.... : Répète pour voir. Me dit-il en émettant un grognement 

Je ne suis pas bête et encore moins suicidaire je sais que ce loup au pelage noir et aux yeux rouges c'était lui, les hurlements, l'attroupement de loup tout était relié à lui mais à quel point? Devrais-je avoir peur? Était-ce lui le meurtrier de ma mère? Ou l'un de sa bande? 

Alys : Parce qu'être un connard et un monstre ne te suffit pas tu es sourd en plus de ça? ces mots m'avais échappé de la bouche mais trop tard ce qui étais dis étais dis, pas de retour en arrière possible.

Il m'attrape par la gorge et me comprime les voies respiratoires, m'empêchant de respirer convenablement

....: Demain je vais parfaire ton éducation petite insolente maintenant dors parce que t'entendre jacasser m'agace plus qu'autre chose.

Mes yeux ce ferment petit à petit, le manque d'air me monte à la tête, mes pieds ne touchent plus le sol et des griffes me compriment le cou. Malgré mes mains qui essayent de le touchée pour le repoussé, je n'y arrive pas son bras est trop long.

Je sent que je m'envole dans la noirceur de mes souvenir, ils vont me tenir compagnie pour faire de beaux cauchemars en attend mon réveil.

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