Chapitre 5

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Je suis devant le lycée de Beacon Hills, à attendre que Scott McCall en sorte. Il est là, avec une fille brune. Je me poste devant eux et fixe Scott.

« Il faut qu'on parle, dis-je sur mon ton froid habituel.
- Amelia ? Mais qu'est-ce que tu fais ici ? me demande-t-il. »

Je soupir attrape son bras. Je me dirige vers le vestiaire des filles, désertiques. Il ne faut pas que l'on soit dérangé.

« Tu devrais faire attention à ta transformation, la contrôler. Et aussi aux chasseurs, les Argent, commançais-je.
- Quoi? Mais Alison n'est pas dangereuse ! me répondit-il.
- C'est la fille de tout à l'heure ? interrogeais-je. Il hocha la tête. Tu dois te séparer d'elle, annonçais-je.
- Non! Pour une fois tu me suis intéressé à moi !
- Pour la transformation, va t'adresser à Derek, dis-je en partant. »

Je soupire et par. Cet endroit me rappelle de mauvais souvenirs.

J'étouffe. Je me noie. Les filles rigolent en maintenant ma tête dans la cuvette. C'est comme ça à chaque fois.

Je chasse le passé et retourne au présent. Je vais dans ma clairière elle me déshabille pour me baigner dans l'eau claire de la cascade. J'entends du bruit dans les buissons. Pensant à un cerf, je ne fait pas attention. Or, il ne s'agit pas d'un animal, enfin, d'une certaine manière. C'était Derek, et visiblement, il ne m'a pas encore vu. Je cache donc mon corps nus sous l'eau. Il a l'air enfin remarquer ma présence. Lorsque ses yeux se posent sur moi, il détourne aussitôt son regard et marmonne des excuses dans sa barbe juste avant de partir. Je soupire et sors de l'eau fraîche. Je repense à cet instant tout en me séchant et en me rhabillant. Je rougis. Pourquoi ça n'arrive qu'à moi? Je rentre chez moi et prépare le repas. Des légumes sautés et du riz. Une fois le dîner avalé, je monte dans ma chambre. Il y a quelque chose qui cloche. Mes parents ne se disputent pas comme d'habitude et l'odeur de bière est bien moins présente que lorsque Claude est là. Le silence fait place en ce lieu si morne. Je décide donc de me munir de mon violon dans le but de détendre l'atmosphère. Alors que je jouais les premières notes, je sentais l'instrument m'être arraché. C'est Lyana. Soudain, tout se passe au ralenti, je vois le bois se briser et les cordes se rompre. Tout mon monde s'écroule.

« Voilà, comme ça tu ne nous casseras plus les oreille, dit-elle en souriant, fière d'elle.
- Pourquoi ? murmurais-je. Je n'ai même pas jouer deux notes.
- Parce que tu n'as pas été voulu chérie, me répondit-elle toujours souriante, tu n'es qu'un pauvre accident.
- Alors pourquoi n'as-tu pas avorté!? criais-je.
- Quand je l'ai appris, l'embryon était déjà vivant, annonça-t-elle.»

C'est donc violemment que je l'éjecte de ma chambre. Je ramasse les morceaux de l'instrument qui sont au sol. Ça coûte cher un violon, surtout en bois d'ébène vernis. Mon premier violon, réduit en miettes. On voit bien que ce n'est pas celle qui le repay. Je dois me rendre chez le fabricant de violon. Trois ans d'économies partie en fumée.

Je suis devant l'atelier. Tous les violons sont fait main ici. J'entre et le bruit de la clochette retentie dans la boutique.

« Amelia, dis l'artisan, Léonard
- Vous vous souvenez de moi ? demandais-je étonné.
- Je me souviens toujours des personnes qui entre acheter leur premier violon, dit-il souriant.
- On croirait entendre Olivender, déclarais-je.»

Il me sourit et je lui souris en retour. J'arpente les rangées de violon, cherchant "le" violon. Comme le dirait l'Olivender qui someil en Léonard, "C'est le violon qui choisit son musicien". J'en trouve un ébène. Je l'essaye avec l'archet qui l'accompagne. Pas celui-là, il produit un son strident. J'en voie un, tout aussi sombre que celui-ci, mais ce n'est pas de l'ébén. Ça m'a tout l'air d'être du sorbier. Je le test quand même. Ne sait-on jamais. Lorsque je joue les premières notes, la mélodie m'emporte. Qui aurait cru qu'une Valkyrie, une créature surnaturel, ait un violon en bois de sorbier, le bois empêchant au créatures surnaturel de franchir une certaine limite. Si on me l'avait dit plus tôt, j'aurais ris au nez de cette personne. C'est donc en ressortant dans de l'atelier avec ma trouvaille que je rentre chez moi, aussi discrètement comme d'habitude.

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Voilà,  j'éspere comme d'habitude que ce chapitre vous aura plus.
Croyez en vous et à la prochaine.
Cœur sur vous ♡

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