Chapitre 16 - L'histoire de la lame (partie 2)

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Hattori était là, assis au milieu des dieux. Tous essayer de lui adresser la parole. Seulement, le brun était plongé dans ses pensées, regardant la table des Valkyries. Plus particulièrement la seule à savoir parler sa langue. Elle était calme, ne parlait pas et observait la salle avec un sourire doux. Elle est différente de tout à l'heure, se dit-il. Elle avait l'air plus douce, plus calme, contrairement à cet après-midi, où elle était froide, distante. Pourtant, elle n'avait pas l'air aussi froide lorsqu'elle lui a donné son nom. Comme toucher que l'on fasse attention à elle.

C'était le cas. Personne ne faisait attention à elle, hormis pour les entraînements ou pour les tâches que personne ne voulait. Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de chérir ce royaume qu'il a vu naître. Elle donnerait sa vie, s'il le falais, pour Asgard et son roi, et ce, malgré toutes les moqueries qu'elle a subi à cause de sa couleur de cheveux. Et malgré tout, elle garde des fois en l'humanité.

Une fois le dîner terminé, Loarwenn retourna dans ses appartements et comment ça a joué de sa harpe. Elle était dans sa bulle, où rien ne pourrait la déconcentrer, ou la faire sortir de son monde.

Le jeune Hattori avait été amené dans sa nouvelle chambre. Loarwenn revint alors à son esprit lorsqu'il enleva son haut pour enfiler une tenue de nuit. Au même moment, une douce mélodie se fit entendre. Dans la musique, il reconnut Loarwenn, sans même avoir eu une vraie discussion avec elle. Celui aux yeux d'or s'endort sur ces douces notes.

Une semaine passa. La blanche enseignait l'Asgardien au japonais.

« Comment connaissez-vous ma langue? demanda ce dernier lors d'un cours.
- Pour mes neufs cents ans, le père de toute chose m'a autorisé à aller sur Midgard, j'ai décidé de me rendre au Japon, un très beau pays, raconte-t-elle nostalgique.
- Si ce n'est pas trop indiscret, quel âge avez-vous ?
- Tutoie-moi, et j'ai mille quinze ans. Soit environ vingt-cinq ans Midgardien, se rectifie-t-elle après avoir vu le trouble se peindre sur le visage du brun. »

Ils continuèrent le cours tout en parlant de leurs pays d'origines.

Plus le temps passait, plus ils se rapprochaient. Hattori participait même à certains entraînements. Loarwenn s'épanouissait pleinement à ses côtés. Elle avait appris que la famille du Midgardien avait un emblème. Et pas n'importe lequel, le dragon. Cet animal majestueux, volant dans le ciel en ondulant son corps.

Hattori regardait avec tendresse Loarwenn qui riait. Celle-ci riait aux éclats à cause de Loki, le dieu de la malice et de la discorde, puisqu'il était embarrassé par Frigga, la déesse de la maternité ainsi que la femme d'Odin. Cette dernière venait d'essuyer une tâche sur le visage du dieu, ce qui donna un coup à sa fierté.

« Un bal est organisé ce soir, dis Loarwenn après s'être calmée.
- Tu vas y aller? Lui demanda Hattori.
- J'y suis bien obligé, pour protéger les souverains, répondit-elle. »

L'ancien samouraï cacha une moue déçu. Il voulait y aller avec elle. Il n'était pas aveugle. Il savait qu'il était amoureux de la Valkyrie. Ses cheveux blancs comme la neige, ses yeux bleus cristalline, sa peau douce comme le pelage d'un Pégase. Mais ce qu'il préférait, c'était son caractère. Elle pouvait être douce comme un agneau, tout comme elle pouvait être froide comme la glace d'Antarctique. Elle était tendre, et pouvait donner sa vie pour ce qu'elle chérissait.

« Loar, est-ce que tu- commença Hattori.
- Loarwenn ! Interpella la commandante. Le prince Thor te demande.»

Hattori baissa tristement la tête. Mais avant de partir, Loarwenn fit un bisou sur la joue du brun. Il rougit et regarde à son amie partir.

Elle marchait dans les couloirs, se dirigeant vers les appartements du dieu du tonnerre. La blanche appréhendait cette rencontre. Le dieu était réputé pour être séducteur, surtout en vers elle.

Elle toqua à la porte ornée d'or, et une voix lui dit d'entrée. La pièce était dorée est grande, en forme circulaire.

« Lady Loarwenn, saluat le blond.
- Prince Thor, le saluat-elle en faisant une révérence. »

Il l'invita à s'asseoir sur son lit, et s'asseya à côté de la femme.

« Loarwenn, je vous ai fait venir pour une chose, comment ça le prince.
- Je vous écoute, répondit-elle.
- Je vous aime. »

La concernée, abasourdi, répondit :

« Je suis navrée, mais vos sentiments ne sont pas partagés, un autre a déjà pris mon cœur.
- Je vois, Mauri ? L'interrogea-t-il. »

Elle hocha la tête et se leva, fit une brève révérence et se retira. Elle réfléchissait en se rendant dans sa chambre afin de se préparer pour le bal. Certaines Valkyries seraient en armure pour dissiper les envies meurtrières, d'autres en robe, sous-couverture, comme Loarwenn.

Exceptionnellement, une servante l'attendait pour l'aprêter. Elle était rousse et se présenta comme Anne. Elle avait préparé un bain pour la blanche. Pendant que cette dernière se détendait dans l'eau, Anne préparait de quoi coiffer, maquiller et habiller Loarwenn. En sortant de son bain, la Valkyrie fut embarquée par la rousse qui lui donna une belle robe gris perle, presque bleu, avec des rubans noirs, décorée d'étoiles, les mêmes que sur le collier assorti. Par la suite, elle fut coiffée d'un chignon, et maquillée légèrement, d'un rouge à lèvres pêche et d'ombre à paupières blanc nacré.
Loarwenn remercia Anne et se dirigea vers la salle de cérémonie.

Hattori était nerveux et n'arrêtait pas de se regarder dans le miroir, cherchant le moindre défaut. C'était décidé. Il allait demander à Loarwenn de l'accompagner au bal. Il ajusta sa veste noire ainsi que sa cravate. Se sentant fin prêt, il sorti de ses appartements et se dirigea vers le lieu où se déroulait le bal.

Loarwenn était dans un coin de la salle, l'observant ainsi que les souverains, discernant le moindre individu susceptible de s'en prendre au roi ou à la reine. La grande porte s'ouvrit, laissant Hattori apparaître. Ce dernier portait un costard avec une cravate noire. Uniquement la chemise était blanche. Leurs regards se croisèrent.

L'ancien samouraï était subjugué par la beauté de la femme qu'il aime. Il s'approcha d'elle, rougissant. Arrivé au niveau de la blanche, il lui tendit la main.

« Loar, m'accorderez vous cette danse ?
- Avec plaisir, Tori, répondit-elle, en souriant avec tendresse et les joueq rosies. »

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Voilà, un nouveau chapitre concernant les ancêtres de Amélia, vous pouvez d'ailleurs voir leurs tenues de bal en média. J'espère qu'il vous aura plu comme d'habitude, portez-vous bien. Sur ce,
Cœur sur vous ♡

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