Chapitre 9 :

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Je me réveille doucement. Je ne sais pas combien de temps j'ai dormi mais le feu crépite toujours dans la cheminé. Je regarde Takumi, il dort lui aussi. J'entends sa respiration. Il a l'air si paisible comme ça, les traits de son visage sont moins durs, moins sévère. On dirait presque un enfant. Sa peau a l'air douce, ses joues sont légèrement rosient tout comme ses lèvres, et sa mâchoire est bien définie.
On dirait un ange.
Je n'arrive pas à cesser de le regarder, surtout ses lèvres. J'aimerai y goûter, elles ont l'air d'être douces et sucrées. J'aimerai poser ma bouche contre la sienne. Je descends le regard sur son cou, il est à ma porté et il s'offre à moi comme pour me dire.
"Embrasse-moi aller !"
Mon regard l'embrasse, mais je ne poserai pas mes lèvres dessus. Quand je remonte mes yeux sur son visage je vois qu'il me regarde. Un sourire étire ses lèvres.

- Pourquoi me devisages-tu de la sorte ? M'interroge t'il.

- Je ne te regardais pas ! Dis-je en secouant la tete.

- Philia ne me mens pas. Je te vois hein. Il lève un sourcil.

Je rougis. Son profil est si parfait, son nez, ses cils, ses paumettes légèrement rosées et sa mâchoire si bien définie.

- Oui, je te regardais. Avoue ai-je.

Il me regarde quelque instant, et sourit avant de se tourner vers le feu qui crépite dans la cheminée. Je le regarde toujours.

- Tu as parlé en dormant. Me dit-il.

Mes joues s'empourprent et j'essaie immédiatement de me rappeler de mes rêves.
Aaahr.. oh non la honte !!
Je ne me souviens pas des rêves que j'ai fais, j'espère que c'était rien de oléolé.
A cette idée, je rougis encore plus. Heureusement qu'il ne me voit pas.

- PDV -
TAKUMI

Je ne peux pas lui avouer qu'elle gemissait, elle serait vraiment gênée et l'ambiance deviendrai étrange, génante.

Ses gémissement étaient si beaux, qu'ils m'ont réveillé. J'ai immédiatement bandé, j'avais des frissons tellement elle m'excitait sur le moment, et la voir là, contre moi, savoir qu'elle me regardait, qu'elle me regarde toujours me fait encore plus d'effets. Je sens le tissus de mon pantalon me serrer, se coller à moi, il devient petit; je bande comme un fou.

Je veux la caresser, la sentir frissonner sous mes doigts et lui faire atteindre la jouissance la plus totale.

Je sais qu'elle se sent triste et impuissante en ce moment je le ressens et puis quand elle s'est réveillée dans son ancienne chambre elle avait l'air désorienté et je n'arrive pas à percevoir ce qu'il se passe à ce moment là dans sa tête. Je veux avoir des explications, comprendre ce qu'il se passe pour pouvoir m'aider.

- Aéna, quand tu t'es réveillée ce matin, tu as dis que tu avais vu des silhouettes près de la fenêtre. Tu peux me les décrires ? Lui demande ai-je.

Elle devient troublée, elle réfléchit et soupire. Elle ne sait pas comment me l'annoncer.

- J'ai vu des personnes comme vous, ils étaient quatre c'est pour ça que j'ai cru que c'était tes frères et toi. Elle soupire avant de reprendre. Ils étaient à contre jour, je n'ai pas pu voir leurs visages, ni même quelques détails sur eux. En dehors de leurs silhouettes. Grandes et imposantes. Masculines.

Je ne dis rien et elle continue

- Juste avant j'ai vu une femme dans un miroir elle essayait de me tuer. Son visage fondait au dessus du mien c'était horrible ! Me dit-elle en avalant un sanglot.

Je ne dis rien, je sais de quoi elle parle, et je m'inquiète. Peut-être devrions nous la renvoyer sur Terre ? Elle n'est pas en sécurité à nos côtés, mais elle sera seule sur Terre aucun de nous pourras la voir et c'est tout autant dangereux. Il faut que j'en parle à mes frères.
Je secoue la tete et chasse mes pensées, pour l'instant je dois m'occuper de Aéna. Je me lève et elle me suit du regard, comme si elle m'implorer de rester avec elle. Je la fais s'allonger et je m'allonge près d'elle. Je sens qu'elle est gênée elle n'ose pas venir se coller à moi, ni tenter un contact alors, je m'en charge.
Je passe sa jambe sur les miennes et je la maintiens contre moi.
Nous restons ainsi sans bouger, ni parler pendant un certain temps.

- Tu.. enfin. Tu veux toujours que je sois ton maître ? M'interroge-je.

- Oui, je le veux. Mais je ne sais pas vraiment en quoi ça consiste. M'avoue t-elle.

- Je peux te montrer...

Mes princes démons.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant