Yasmine - S'aimer aurait été trop facile

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                          YASMINE

Le vieux monsieur, je vais l'appeller comme ça, après m'avoir longtemps regarder détourne son regard pour regarder l'autre (Zaed).

Vieux monsieur- Bon ! Je te la laisse t'es libre de tout, demain matin c'est les autres qui s'occupent d'elle.

Il parle de moi là ? Genre je suis un objet ?! Je ne comprends pas exactement ce qu'il veut dire par "libre de tout" et "s'occupent d'elle" mais sah j'ai même pas envie de savoir je veux juste qu'on me détache  de cette chaise pour pouvoir me défouler sur l'autre et rentrer chez moi.

L'autre chien de la casse ne dis rien et se contente de hocher la tête
Le vieux monsieur lui fait un clin d'œil et s'en va.

Il est devant moi et me regarde, je fais de même mais en lui lançant un regard noir.

Il s'avance un peu pour ne plus être sur le seuil de la porte mais dans la cellule et ferme la porte.

Je peux vous dire que la je commence à vraiment avoir peur, pourquoi il ferme la porte ? Il devrait la laisser ouverte pour qu'on vienne me "sauver" mais donc si il ne l'a pas laisser ouverte ça veut dire qu'il est ok sur le fait que je me sois faite kidnappée, qu'il se serre de moi dès le début et qu'il ne souhaite pas qu'on me ramène chez moi !
Ok il faut que je me calme, je dois être forte et je ne dois pas montrer que j'ai peur.
Mais un autre côté de ma tête me dit que ça se trouve je ne connais absolument pas le vrai Zaed et que c'est un gros psychopathe : mais bien sur que oui s'en ai un sinon je n'aurais jamais atterri ici !

Mais il veut me faire quoi ? Me découper en morceaux pour donner à manger à des rhinocéros ? Me laisser pourrir ici jusqu'à la fin de ma vie et ne plus jamais me faire voir ma famille ?

Je suis actuellement prête à faire un 1v1 sur un ring et la personne qui gagne peut faire ce qu'elle veut, bien sûr c'est moi qui gagne et je sort d'ici.
Mais les rêves c'est la nuit, la question est est-ce que je vais savoir quand est que sera la nuit pour pouvoir faire des rêves ?

Ma tête va exploser de question.

L'autre souffle à croire c'est lui qui a dû soucis à se faire, il se fout de ma gueule ?
Il s'assoit sur un petit banc contre le mur.

Personne ne parle, fin surtout lui ne parle pas parce que moi je peux pas...

Il se lève et s'approche de moi, je ferais tout pour pouvoir bouger et me battre des pieds pour qu'il ne touche  pas même qu'il m'effleure JE NE VEUX PAS !

Il faut savoir que la chaise sur laquelle je suis attachée est comme en béton et elle est fixée au sol.

Il continue de se rapprocher de moi jusqu'à être debout juste à côté de moi.
Je cri des insultes, des phrases incompréhensible en espérant qu'il les entendes et qu'il dégage mais sans succès, c'est comme si je chuchotais.

Il touche mon bras, j'ai un frisson qui parcours tout mon corps.
Il va jusqu'à mes mains, j'entends qu'il sort quelque chose de sa poche et je sens d'un coup la corde qui serrait mes poignets se déserrer jusqu'à tomber par terre.
Il se redresse et marche jusqu'à la porte pour l'ouvrir et sortir.

J'ai beau essayer de m'aider de mes mains pour enlever le scotch ou encore la corde qui attache mes pieds
je n'y arrive pas.

Quelques minutes passent quand je vois l'autre re rentrer dans la cellule avec un tabouret puis bien refermer la porte derrière lui sinon ce serais trop facile.

Il place le tabouret devant moi et s'assoit dessus.

Ni une ni deux, je lui mets un coup de poing dans la mâchoire.
Faut voir comment j'ai mis toute ma haine dans le coup, il ne s'y attendait pas et il a presque failli tomber mais il s'est rattrapé.