0.9 | Mode disctraction ?

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NDA : Hello ! Avant de vous laisser retrouver Lysandre et toute la clique, je voulais juste vous dire merci d'avoir attendu. Bonne lecture ;)


Mon coeur va lâcher. Les voix autour de moi s'élèvent, les gens s'agitent, tout le monde commence à s'inquiéter.

Mes poumons se crispent, je respire fort, mes yeux brûlent. J'enfonce mes ongles dans ma paume et pose ma main gauche sur ma poitrine.

Contrôle ta respiration.

Inspire.

1, 2, 3.

Expire.

1, 2, 3.

Calme-toi, putain Lysandre calme-toi.

Je n'entends plus rien dans mon oreillette, plus personne ne parle, mais surtout, je ne vois rien, on est plongés dans le noir complet.

Orlando ? Chuchoté-je, la voix tremblante. Cam' ?

Rien. Personne ne me répond. Je sens les gens aussi aveugles que moi, me bousculer, tentant de retrouver leur chemin.

J'ai juste envie de craquer et laisser mes larmes couler tout en m'étouffant.

Soudain, je sens une main se refermer autour de mon poing, des doigts se glisser contre mon coude, et un souffle s'écraser sous mon oreille.

Je suis là. Je te l'ai dit, je suis peut-être une garce mais je ne t'abandonnerai pas.

| Lysandre |

9 heures plus tôt...

30 novembre, 14:19, Appartement 135

Je regarde la petite fille fermer la porte de mon appartement, sa boîte pleine de cookies dans les mains. Lilou me sourit après avoir tourné ma clé dans la serrure et m'avoir tendu mon trousseau, son joli visage face à moi.

Contente de rentrer à la maison ?

Ouii ! Mais c'était chouette avec toi aussi !

On descend les escaliers main dans la main. Je sais qu'aujourd'hui à lieu l'exposition. J'essaie de ne pas y penser. Et pour l'instant j'y arrive ! Lorsque les Fernandez sont rentrés de leur soirée en amoureux, l'ambiance était tendue. Très tendue...

Le jour suivant, la mère de famille m'a appelé pour me demander si ça ne me dérangeait pas de garder Lilou chez moi pendant deux jours. Je n'ai pas osé me poser de questions, j'ai simplement accepté. Grant est donc passé déposer Lilou, il m'a donné mon enveloppe avec mon paiement que j'ai difficilement accepté.

J'aurais pu lui demander ce qui n'allait pas à ce moment-là, mais je n'ai pas osé.

Ce n'est pas mon père.

Ce n'est pas ma famille.

Ce n'est pas mon problème.

Et puis, pour être honnête, rester avec Lilou m'empêchait de penser à aujourd'hui.

Me voilà donc en train de ramener la petite fille chez elle, après avoir passé deux jours complets à m'occuper d'elle. Si on m'avait dit il y a quelques années que j'allais aimer passer du temps avec une enfant, j'aurais explosé de rire.

Mais Lilou n'est pas vicieuse comme le reste de ces minis humains qui peuplent la Terre, elle n'est pas compliquée non plus. Un jour, je lui ai appris à exprimer ses émotions lorsqu'elle est triste ou énervée et depuis, elle ne m'a plus jamais fait de crise.

Broken ButterflyWhere stories live. Discover now