56. Prit la main dans l'sac

1.7K 48 34
                                    


                      Emmy
Dans la chambre de Neymar, ???, Paris.

—... t'étais belle ce soir. souffla t-il, niché dans mon cou.

Mon ventre se retourna, suite à ses paroles. J'inspira profondément, fermant mes yeux, profitant juste de ce moment.

Mes bras entourèrent le bras de son dos, le serrant très légèrement.

T'as de grosses fesses. ricanais-je.

Comparer à toi. répliqua le Brésilien.

J'te permets pas. soufflais-je de rire.

Soudain, sans qu'il n'ait le temps de parler, j'assena une petite tape sur le bas de ses cuisses. Il eut un petit sursaut ce qui me fit exploser de rire.

—Nique ta mère, toi. râla Neymar.

Je ris d'avantage plus fort.

Arrête là. souffla t-il.

Et ça se voit tu kiffes en vrai. riais-je. P'tit coquin, va.

Nan mais sayer. dit-il en se tournant pour me faire dos.

Je m'arrêta de rire mais un sourire moqueur restait collé à mes lèvres. Je me colla à lui nous installant donc en cuillère. Je le sentis se crisper. Il souffla bruyamment mais ne se détachait pas de mon étreinte.

J'aime pas quand tu me fais ça, arrête Emma. dit Neymar, aigrit.

Je laissa échapper un petit rire et dis :

Moh, t'es trop mignon. me moquais-je. Tu veux pas assumer que t'aimes trop.

—Olala, t'es chiante.

Tout à coup, je claqua fort ma main sur ses fesses. Cette fois-ci, il sursauta jusqu'au plafond lâchant un « HI ». Je m'esclaffa encore plus fort que les autres fois.

Mais stop, laisse mon cul tranquille. Tu veux me baiser ou quoi ?

Je ne n'arrêtais pas rire tellement que je ne pouvais plus lui répondre. Je me tenais le ventre pour qu'il arrête de me faire mal.

Après un long moment, je m'arrêta de rire. La respiration irrégulière, je me nicha dans son cou, un petit sourire.

À quatre pattes. rajoutais-je après un silence.

C'est bon, sors de chez moi. dit-il en commençant à se lever.

Je le retenu vite avec mon bras, le réinstallant sur le matelas.

Oh oh, je rigole. soufflais-je. Sale fou.

Je nous remis dans la position dans laquelle nous étions, ça veut dire, lui allongé et moi à moitié sur lui.

Il sembla commencer s'endormir mais Emmy étant Emmy, je ne pus m'empêcher de dire :

T'es ma ptite bibiche mouah mouah, dis-je en lui parsemant la joue de bisous, soit pas fâché.

Les yeux fermés, il souffla du nez, riant un tout petit peu. Il pressa le haut de ma tête puis, il déposa un simple baiser sur mon front.

Vas-y tu m'as épuisé Em', allez dors.

—Mais je suis pas fatiguée. répliquais-je.

Il marmonna une phrase que je ne compris pas du tout, mais ses sourcils froncés traduisaient ce qu'il disait. Une insulte ou une reproche, sûrement. Ça ne changerait pas.

Dentelle Rouge  // Neymar x Oc Où les histoires vivent. Découvrez maintenant